Procédure d'installation documentPostgreSQL du code source

Ce documentdocument décrit l'installation de PostgreSQL en utilisant le code source. (Ce documentdocument peut être ignoré lors de l'installation d'une distribution pré-empaquetée, paquet RPM ou Debian, par exemple. Il est alors plus utile de lire les instruction du mainteneur du paquet.)


Version courte

./configure
make
su
make install
adduser postgres
mkdir /usr/local/pgsql/data
chown postgres /usr/local/pgsql/data
su - postgres
/usr/local/pgsql/bin/initdb -D /usr/local/pgsql/data
/usr/local/pgsql/bin/postgres -D /usr/local/pgsql/data >logfile 2>&1 &
/usr/local/pgsql/bin/createdb test
/usr/local/pgsql/bin/psql test

Le reste du documentdocument est la version longue.


Prérequis

En général, les plateformes style unix modernes sont capables d'exécuter PostgreSQL. Les plateformes sur lesquelles des tests ont été effectués sont listées dans la la section intitulée « Plateformes supportées » ci-après. Dans le répertoire « doc » de la distribution, il y a plusieurs FAQ spécifiques à des plateformes particulières à consulter en cas de difficultés.

Les logiciels suivants sont nécessaires pour compiler PostgreSQL :

  • GNU make version 3.80 (ou une version plus récente) est nécessaire ; les autres programmes make ou les versions plus anciennes de GNU make *ne* fonctionnent *pas*. (GNU make est parfois installé sous le nom « gmake »). Pour connaître la version utilisée, saisir

    make --version

  • Il est nécessaire d'avoir un compilateur C ISO/ANSI (au minimum compatible avec C89). Une version récente de GCC est recommandée mais PostgreSQL est connu pour être compilable avec de nombreux compilateurs de divers vendeurs.

  • tar est requis pour déballer la distribution des sources, associé à gzip ou bzip2.

  • La bibliothèque GNU Readline est utilisée par défaut. Elle permet à psql (l'interpréteur de ligne de commandes SQL de PostgreSQL) de se souvenir de chaque commande saisie, et permet d'utiliser les touches de flêches pour rappeler et éditer les commandes précédentes. C'est très pratique et fortement recommandé. Pour ne pas l'utiliser, il faut préciser « --without-readline » au moment de l'exécution de la commande « configure ». Une alternative possible est l'utilisation de la bibliothèqe « libedit » sous license BSD, développée au début sur NetBSD. La bibliothèque « libedit » est compatible GNU Readline et est utilisée si cette dernière n'est pas trouvée ou si « --with-libedit-preferred » est utilisé sur la ligne de commande de « configure ». Lorsqu'une distribution Linux à base de paquets est utilisée, si les paquets readline et readline-devel sont séparés, il faut impérativement installer les deux.

  • La bibliothèque de compression zlib est utilisée par défaut. Pour ne pas l'utiliser, il faut préciser « --without-zlib » à « configure ». Cela a pour conséquence de désactiver le support des archives compressées dans pg_dump et pg_restore.

Les paquets suivants sont optionnels. S'ils ne sont pas obligatoires lors d'une compilation par défaut de PostgreSQL, ils le deviennent lorsque certaines options sont utilisées, comme cela est expliqué par la suite.

  • Pour installer le langage procédural PL/Perl, une installation complète de Perl, comprenant la bibliothèque « libperl » et les fichiers d'en-tête est nécessaire. La version minimale requise est Perl 5.8.3.

    Comme PL/Perl est une bibliothèque partagée, la bibliothèque « libperl » doit aussi être partagée sur la plupart des plateformes. C'est désormais le choix par défaut dans les versions récentes de Perl, mais ce n'était pas le cas dans les versions plus anciennes. Dans tous les cas, c'est du ressort de celui qui installe Perl. « configure » échouera si la construction de PL/Perl est sélectionnée mais qu'il ne trouve pas une bibliothèque partagée « libperl ». Dans ce cas, vous devrez reconstruire et installer Perl manuellement pour être capable de construire PL/Perl. Lors du processus de configuration pour Perl, demandez une bibliothèque partagée.

    Si vous avez l'intention d'avoir plus qu'une utilisation occasionnelle de PL/Perl, vous devez vous assurer que l'installation de Perl a été faite avec l'option usemultiplicity activée (perl -V vous indiquera si c'est le cas).

  • Pour compiler le langage de programmation serveur PL/Python, il faut que Python soit installé avec les fichiers d'en-tête et le module distutils. La version minimum requise est Python 2.7. Python 3 est supporté s'il s'agit d'une version 3.2 ou ultérieure ; voir la documentPL/Python the PL/Python documentation lors de l'utilisation de Python 3. Si ce n'est pas configuré, les commandes suivantes sont testées dans cet ordre : python python3 python2.

    Puisque PL/Python doit être une bibliothèque partagée, la bibliothèque « libpython » doit l'être aussi sur la plupart des plateformes. Ce n'est pas le cas des installations par défaut de Python construits à partir des sources mais une bibliothèque partagée est disponible dans de nombreuses distributions de systèmes d'exploitation. « configure » échouera si la construction de PL/Python est sélectionnée et qu'il ne peut pas trouver une bibliothèque partagée « libpython ». Cela pourrait signifier que vous avez soit besoin d'installer des packages supplémentaires soit reconstruire (une partie de) l'installation Python pour fournir cette bibliothèque partagée. Lors de la construction à partir des sources, exécutez le configure de Python avec l'option --enable-shared.

  • Pour construire le langage procédural PL/Tcl, Tcl doit être installé. La version minimale requise de Tcl est la 8.4.

  • Pour activer le support de langage natif (NLS), qui permet d'afficher les messages d'un programme dans une langue autre que l'anglais, une implantation de l'API Gettext est nécessaire. Certains systèmes d'exploitation l'intégrent (par exemple, Linux, NetBSD, Solaris). Pour les autres systèmes, un paquet additionnel peut être téléchargé sur http://www.gnu.org/software/gettext/. Pour utiliser l'implantation Gettext des bibliothèques C GNU, certains utilitaires nécessitent le paquet GNU Gettext. Il n'est pas nécessaire dans les autres implantations.

  • Vous aurez besoin de OpenSSL, si vous voulez utiliser du chiffrement pour vos connexions clientes. La version minimale requise est la 0.9.8.

  • Vous avez besoin de Kerberos, OpenLDAP ou PAM pour bénéficier de l'authentification ou du chiffrement en utilisant ces services.

  • Pour construire la documentation PostgreSQL, il existe un ensemble de prérequis séparé ; voir the main documentation's appendix on documentation document.

En cas de compilation à partir d'une arborescence Git et non d'un paquet de sources publié, ou pour faire du développement au niveau serveur, les paquets suivants seront également nécessaires :

  • GNU Flex et Bison sont nécessaires pour compiler à partir d'un export du Git ou lorsque les fichiers de définition de l'analyseur ou du « scanner » sont modifiés. Les versions nécessaires sont Flex 2.5.31 ou ultérieure et Bison 1.875 ou ultérieure. Les autres programmes lex et yacc ne peuvent pas être utilisés.

  • Perl 5.8.3 ou ultérieur est aussi nécessaire pour construire les sources du Git, ou lorsque les fichiers en entrée pour n'importe laquelle des étapes de construction qui utilisent des scripts Perl ont été modifiés. Sous Windows, Perl est nécessaire dans tous les cas. Perl est aussi requis pour exécuter certains tests unitaires.

Si d'autres paquets GNU sont nécessaires, ils peuvent être récupérés sur un site miroir de GNU (voir http://www.gnu.org/order/ftp.html pour la liste) ou sur ftp://ftp.gnu.org/gnu/.

Il est important de vérifier qu'il y a suffisamment d'espace disque disponible. 100 Mo sont nécessaires pour la compilation et 20 Mo pour le répertoire d'installation. Un groupe de bases de données vide nécessite 35 Mo ; les fichiers des bases prennent cinq fois plus d'espace que des fichiers texte contenant les mêmes données. Si des tests de régression sont prévus, 150 Mo supplémentaires sont temporairement nécessaires. On peut utiliser la commande « df » pour vérifier l'espace disque disponible.


Obtenir les sources

Les sources de PostgreSQL 10.23 peuvent être obtenues dans la section de téléchargement de notre site web : téléchargement. Vous devriez obtenir un fichier nommé « postgresql-10.23.tar.gz » ou « postgresql-10.23.tar.bz2 ». Après avoir obtenu le fichier, on le décompresse :

gunzip postgresql-10.23.tar.gz
tar xf postgresql-10.23.tar

(Utilisez « bunzip2 » à la place de « gunzip » si vous avez le fichier « .bz2 ».) Cela crée un répertoire « postgresql-10.23 » contenant les sources de PostgreSQL dans le répertoire courant. Le reste de la procédure d'installation s'effectue depuis ce répertoire.

Les sources peuvent également être obtenues directement à partir du système de contrôle de version.


Procédure d'installation

  1. Configuration

    La première étape de la procédure d'installation est de configurer l'arborescence système et de choisir les options intéressantes. Ce qui est fait en exécutant le script « configure ». Pour une installation par défaut, entrer simplement

    ./configure

    Ce script exécutera de nombreux tests afin de déterminer les valeurs de certaines variables dépendantes du système et de détecter certains aléas relatifs au système d'exploitation. Il créera divers fichiers dans l'arborescence de compilation pour enregistrer ce qui a été trouvé. « configure » peut aussi être exécuté à partir d'un répertoire hors de l'arborescence des sources pour conserver l'arborescence de compilation séparé. Cette procédure est aussi appelé une construction a VPATH build. Voici comment la faire :

    mkdir build_dir
    cd build_dir
    /path/to/source/tree/configure [les options vont ici]
    make
       

    La configuration par défaut compilera le serveur et les utilitaires, aussi bien que toutes les applications clientes et interfaces qui requièrent seulement un compilateur C. Tous les fichiers seront installés par défaut sous « /usr/local/pgsql ».

    Les processus de compilation et d'installation peuvent être personnalisés par l'utilisation d'une ou plusieurs options sur la ligne de commande après « configure » :

    --prefix=PREFIX

    Installe tous les fichiers dans le répertoire « PREFIX » au lieu du répertoire « /usr/local/pgsql ». Les fichiers actuels seront installés dans divers sous-répertoires ; aucun fichier ne sera directement installé sous « PREFIX ».

    Pour satisfaire des besoins spécifiques, les sous-répertoires peuvent être personnalisés à l'aide des options qui suivent. Toutefois, en laissant les options par défaut, l'installation est déplaçable, ce qui signifie que le réperoire peut être déplacé après installation. (Cela n'affecte pas les emplacements de man et doc.)

    Pour les installations déplaçables, on peut utiliser l'option --disable-rpath de « configure ». De plus, il faut indiquer au système d'exploitation comment trouver les bibliothèques partagées.

    --exec-prefix=EXEC-PREFIX

    Les fichiers qui dépendent de l'architecture peuvent être installés dans un répertoire différent, « EXEC-PREFIX », de celui donné par « PREFIX ». Ce qui peut être utile pour partager les fichiers dépendant de l'architecture entre plusieurs machines. S'il est omis, « EXEC-PREFIX » est égal à « PREFIX » et les fichiers dépendant seront installés sous la même arborescence que les fichiers indépendants de l'architecture, ce qui est probablement le but recherché.

    --bindir=REPERTOIRE

    Précise le répertoire des exécutables. Par défaut, il s'agit de « EXEC-PREFIX/bin », ce qui signifie « /usr/local/pgsql/bin ».

    --sysconfdir=REPERTOIRE

    Précise le répertoire de divers fichiers de configuration. Par défaut, il s'agit de « PREFIX/etc ».

    --libdir=REPERTOIRE

    Précise le répertoire d'installation des bibliothèques et des modules chargeables dynamiquement. Par défaut, il s'agit de « EXEC-PREFIX/lib ».

    --includedir=REPERTOIRE

    Précise le répertoire d'installation des en-têtes C et C++. Par défaut, il s'agit de « PREFIX/include ».

    --datarootdir=REPERTOIRE

    Indique le répertoire racine de différents types de fichiers de données en lecture seule. Cela ne sert qu'à paramétrer des valeurs par défaut pour certaines des options suivantes. La valeur par défaut est « PREFIX/share ».

    --datadir=REPERTOIRE

    Indique le répertoire pour les fichiers de données en lecture seule utilisés par les programmes installés. La valeur par défaut est « DATAROOTDIR ». Cela n'a aucun rapport avec l'endroit où les fichiers de base de données seront placés.

    --localedir=REPERTOIRE

    Indique le répertoire pour installer les données locales, en particulier les fichiers catalogues de traductions de messages. La valeur par défaut est « DATAROOTDIR/locale ».

    --mandir=REPERTOIRE

    Les pages man fournies avec PostgreSQL seront installées sous ce répertoire, dans leur sous-répertoire « manx » respectif. Par défaut, il s'agit de « DATAROOTDIR/man ».

    --docdir=RÉPERTOIRE

    Configure le répertoire racine pour installer les fichiers de documentation, sauf les pages « man ». Ceci ne positionne la valeur par défaut que pour les options suivantes. La valeur par défaut pour cette option est « DATAROOTDIR/doc/postgresql ».

    --htmldir=RÉPERTOIRE

    La documentation formatée en HTML pour PostgreSQL sera installée dans ce répertoire. La valeur par défaut est « DATAROOTDIR ».

    Note:

    Une attention toute particulière a été prise afin de rendre possible l'installation de PostgreSQL dans des répertoires partagés (comme « /usr/local/include ») sans interférer avec des noms de fichiers relatifs au reste du système. En premier lieu, le mot « /postgresql » est automatiquement ajouté aux répertoires datadir, sysconfdir et docdir, à moins que le nom du répertoire à partir de la racine ne contienne déjà le mot « postgres » ou « pgsql ». Par exemple, si « /usr/local » est choisi comme préfixe, la documentation sera installée dans « /usr/local/doc/postgresql », mais si le préfixe est « /opt/postgres », alors il sera dans « /opt/postgres/doc ». Les fichiers d'en-tête publiques C de l'interface cliente seront installés sous includedir et sont indépendants des noms de fichiers relatifs au reste du système. Les fichiers d'en-tête privés et les fichiers d'en-tête du serveur sont installés dans des répertoires privés sous includedir. Voir la documentation de chaque interface pour savoir comment obtenir ces fichiers d'en-tête. Enfin, un répertoire privé sera aussi créé si nécessaire sous libdir pour les modules chargeables dynamiquement.

    --with-extra-version=STRING

    Ajoute « STRING » au numéro de version de PostgreSQL. Cela peut être utilisé, par exmeple, pour marquer des binaires compilés depuis des instantanés Git ne faisant pas encore partie d'une version officielle ou contenant des patchs particuliers avec une chaînes de texte supplémentaire telle qu'un identifiant « git describe » ou un numéro de version d'un paquet d'une distribution.

    --with-includes=REPERTOIRES

    « REPERTOIRES » est une liste de répertoires séparés par des caractères deux points (:) qui sera ajoutée à la liste de recherche des fichiers d'en-tête. Si vous avez des paquetages optionnels (tels que Readline GNU) installés dans des répertoires non conventionnels, vous pouvez utiliser cette option et certainement l'option « --with-libraries » correspondante.

    Exemple : --with-includes=/opt/gnu/include:/usr/sup/include.

    --with-libraries=REPERTOIRES

    « REPERTOIRES » est une liste de recherche de répertoires de bibliothèques séparés par des caractères deux points (:). Si des paquets sont installés dans des répertoires non conventionnels, il peut s'avérer nécessaire d'utiliser cette option (et l'option correspondante « --with-includes »).

    Exemple : --with-libraries=/opt/gnu/lib:/usr/sup/lib.

    --enable-nls[=LANGUES]

    Permet de mettre en place le support des langues natives (NLS). C'est la possibilité d'afficher les messages des programmes dans une langue autre que l'anglais. « LANGUES » est une liste, optionnelle, des codes des langues que vous voulez supporter séparés par un espace. Par exemple, --enable-nls='de fr' (l'intersection entre la liste et l'ensemble des langues traduites actuellement sera calculée automatiquement). En l'absence de liste, toutes les traductions disponibles seront installées.

    Pour utiliser cette option, une implantation de l'API Gettext est nécessaire ; voir ci-dessous.

    --with-pgport=NUMERO

    Positionne « NUMERO » comme numéro de port par défaut pour le serveur et les clients. La valeur par défaut est 5432. Le port peut toujours être changé ultérieurement mais, précisé ici, les exécutables du serveur et des clients auront la même valeur par défaut, ce qui est vraiment très pratique. Habituellement, la seule bonne raison de choisir une valeur autre que celle par défaut est l'exécution de plusieurs serveurs PostgreSQL sur la même machine.

    --with-perl

    Permet l'utilisation du langage de procédures PL/Perl côté serveur.

    --with-python

    Permet la compilation du langage de procédures PL/Python.

    --with-tcl

    Permet la compilation du langage de procédures PL/Tcl.

    --with-tclconfig=REPERTOIRE

    Tcl installe les fichiers « tclConfig.sh », contenant certaines informations de configuration nécessaires pour compiler le module d'interfaçage avec Tcl. Ce fichier est trouvé automatiquement mais, si pour utiliser une version différente de Tcl, il faut indiquer le répertoire où le trouver.

    --with-gssapi

    Construire avec le support de l'authentification GSSAPI. Sur de nombreux systèmes, GSSAPI (qui fait habituellement partie d'une installation Kerberos) n'est pas installé dans un emplacement recherché par défaut (c'est-à-dire « /usr/include », « /usr/lib »), donc vous devez utiliser les options « --with-includes » et « --with-libraries » en plus de cette option. « configure » vérifiera les fichiers d'en-têtes nécessaires et les bibliothèques pour s'assurer que votre installation GSSAPI est suffisante avant de continuer.

    --with-krb-srvnam=NOM

    Le nom par défaut du service principal de Kerberos utilisé. postgres est pris par défaut. Il n'y a habituellement pas de raison de le changer sauf dans le cas d'un environnement Windows, auquel cas il doit être mis en majuscule, POSTGRES.

    --with-icu

    Installer PostgreSQL avec la bibliothèque ICU L'installation des paquets ICU4C et pkg-config sont un pré-requis. La version minimale requise de ICU4C est actuellement la 4.2.

    Par défaut, pkg-config sera utilisé pour trouver les options requises de compilation. C'est supporté par les versions 4.6 et ultérieures de ICU4C. Pour les versions plus anciennes ou si pkg-config n'est pas disponible, les variables ICU_CFLAGS et ICU_LIBS peuvent être données à « configure », comme dans cet exemple :

    ./configure ... --with-icu ICU_CFLAGS='-I/some/where/include' ICU_LIBS='-L/some/where/lib -licui18n -licuuc -licudata'
           

    (Si ICU4C est dans le chemin de recherche par défaut du compilateur, alors vous aurez besoin d'indiquer une chaîne non vide pour éviter l'utilisation de pkg- config, par exemple ICU_CFLAGS=' '.)

    --with-openssl

    Compile le support de connexion SSL (chiffrement). Le paquetage OpenSSL doit être installé. « configure » vérifiera que les fichiers d'en-tête et les bibliothèques soient installés pour s'assurer que votre installation d'OpenSSL est suffisante avant de continuer.

    --with-pam

    Compile le support PAM (Modules d'Authentification Pluggable).

    --with-bsd-auth

    Compile le support de l'authentification BSD (l'environnement d'authentification BSD est uniquement disponible sur OpenBSD actuellement.)

    --with-ldap

    Demande l'ajout du support de LDAP pour l'authentification et la recherche des paramètres de connexion . Sur Unix, cela requiert l'installation du paquet OpenLDAP. Sur Windows, la bibliothèque WinLDAP est utilisée par défaut. « configure » vérifiera l'existence des fichiers d'en-tête et des bibliothèques requis pour s'assurer que votre installation d'OpenLDAP est suffisante avant de continuer.

    --with-systemd

    Compile le support des notifications du service systemd . Ceci améliore l'intégration si le binaire du serveur est lancé par systemd mais n'a pas d'impact dans le cas contraire. libsystemd et les fichiers en-têtes associés doivent être installés pour pouvoir utiliser cette option.

    --without-readline

    Évite l'utilisation de la bibliothèque Readline (et de celle de libedit). Cela désactive l'édition de la ligne de commande et l'historique dans psql, ce n'est donc pas recommandé.

    --with-libedit-preferred

    Favorise l'utilisation de la bibliothèque libedit (sous licence BSD) plutôt que Readline (GPL). Cette option a seulement un sens si vous avez installé les deux bibliothèques ; dans ce cas, par défaut, Readline est utilisé.

    --with-bonjour

    Compile le support de Bonjour. Ceci requiert le support de Bonjour dans votre système d'exploitation. Recommandé sur macOS.

    --with-uuid=LIBRARY

    Compile le module document (qui fournit les fonctions pour générer les UUID), en utilisant la bibliothèque UUID spécifiée. « LIBRARY » doit correspondre à une de ces valeurs :

    • « bsd » pour utiliser les fonctions UUID trouvées dans FreeBSD et quelques autres systèmes dérivés de BSD

    • « e2fs » pour utiliser la bibliothèque UUID créée par le projet e2fsprogs ; cette bibliothèque est présente sur la plupart des systèmes Linux et sur macOS, et peut être obtenu sur d'autres plateformes également

    • « ossp » pour utiliser la bibliothèque OSSP UUID

    --with-ossp-uuid

    Équivalent obsolète de --with-uuid=ossp.

    --with-libxml

    Construit avec libxml2, activant ainsi le support de SQL/XML. Une version 2.6.23 ou ultérieure de libxml2 est requise pour cette fonctionnalité.

    Pour détecter les options requises pour le compilateur et l'éditeur de liens, PostgreSQL va demander à « pkg-config », s'il est installé et s'il connaît libxml2. Sinon, le programme « xml2-config », qui est installé par libxml2, sera utilisé s'il est trouvé. L'utilisation de « pkg-config » est préférée, parce qu'elle gère mieux les installations multiarchitectures.

    Pour utiliser une installation libxml2 se trouvant dans un emplacement inhabituel, vous pouvez configurer les variables d'environnement relatives à « pkg-config » (voir sa documentation), ou configurer la variable d'environnement XML2_CONFIG pour qu'elle pointe sur le programme « xml2-config » appartenant à l'installation libxml2, ou configurer les variables XML2_CFLAGS et XML2_LIBS. (Si « pkg-config » est installé, alors pour surcharger son idée de l'emplacement de libxml2 vous devez soit configurer XML2_CONFIG soit XML2_CFLAGS et XML2_LIBS avec des chaînes non vides.)

    --with-libxslt

    Utilise libxslt pour construire le module document xml2. Le module « contrib/xml2 » se base sur cette bibliothèque pour réaliser les transformations XSL du XML.

    --disable-float4-byval

    Désactive le passage « par valeur » des valeurs float4, entraînant leur passage « par référence » à la place. Cette option a un coût en performance, mais peut être nécessaire pour maintenir la compatibilité avec des anciennes fonctions créées par l'utilisateur qui sont écrites en C et utilisent la convention d'appel « version 0 ». Une meilleure solution à long terme est de mettre à jour toutes ces fonctions pour utiliser la convention d'appel « version 1 ».

    --disable-float8-byval

    Désactive le passage « par valeur » des valeurs float8, entraînant leur passage « par référence » à la place. Cette option a un coût en performance, mais peut être nécessaire pour maintenir la compatibilité avec des anciennes fonctions créées par l'utilisateur qui sont écrites en C et utilisent la convention d'appel « version 0 ». Une meilleure solution à long terme est de mettre à jour toutes ces fonctions pour utiliser la convention d'appel « version 1 ». Notez que cette option n'affecte pas que float8, mais aussi int8 et quelques types apparentés comme timestamp. Sur les plateformes 32 bits, « --disable-float8-byval » est la valeur par défaut, et il n'est pas permis de sélectionner « --enable-float8-byval ».

    --with-segsize=TAILLESEG

    Indique la taille d'un segment, en gigaoctets. Les grandes tables sont divisées en plusieurs fichiers du système d'exploitation, chacun de taille égale à la taille de segment. Cela évite les problèmes avec les limites de tailles de fichiers qui existent sur de nombreuses plateformes. Si votre système d'exploitation supporte les fichiers de grande taille (« largefile »), ce qui est le cas de la plupart d'entre eux de nos jours, vous pouvez utiliser une plus grande taille de segment. Cela peut être utile pour réduire le nombre de descripteurs de fichiers qui peuvent être utilisés lors de travail sur des très grandes tables. Attention à ne pas sélectionner une valeur plus grande que ce qui est supporté par votre plateforme et le(s) système(s) de fichiers que vous prévoyez d'utiliser. D'autres outils que vous pourriez vouloir utiliser, tels que tar, pourraient aussi limiter la taille maximum utilisable pour un fichier. Il est recommandé, même si pas vraiment nécessaire, que cette valeur soit un multiple de 2. Notez que changer cette valeur impose de faire un initdb.

    --with-blocksize=TAILLEBLOC

    Indique la taille d'un bloc, en kilooctets. C'est l'unité de stockage et d'entrée/sortie dans les tables. La valeur par défaut, 8 kilooctets, est appropriée pour la plupart des cas ; mais d'autres valeurs peuvent être utilises dans des cas spéciaux. Cette valeur doit être une puissance de 2 entre 1 et 32 (kilooctets). Notez que changer cette valeur impose de faire un initdb.

    --with-wal-segsize=TAILLESEG

    Indique la taille d'un segment WAL, en mégaoctets. C'est la taille de chaque fichier individuel dans les journaux de transactions. Il peut être utile d'ajuster cette taille pour contrôler la granularité du transport de journaux de transations. La valeur par défaut est de 16 mégaoctets. La valeur doit être une puissance de 2 entre 1 et 6 (mégaoctets). Notez que changer cette valeur impose de faire un initdb.

    --with-wal-blocksize=TAILLEBLOC

    Indique la taille d'un bloc WAL, en kilooctets. C'est l'unité de stockage et d'entrée/sortie dans le journal des transactions. La valeur par défaut, 8 kilooctets, est appropriée pour la plupart des cas ; mais d'autres valeurs peuvent être utilises dans des cas spéciaux. La valeur doit être une puissance de 2 entre 1 et 1024 (kilooctets).

    --disable-spinlocks

    Autorise le succès de la construction y compris lorsque PostgreSQL n'a pas le support spinlock du CPU pour la plateforme. Ce manque de support résultera en des performances faibles ; du coup, cette option devra seulement être utilisée si la construction échoue et vous informe du manque de support de spinlock sur votre plateforme. Si cette option est requise pour construire PostgreSQL sur votre plateforme, merci de rapporter le problème aux développeurs de PostgreSQL.

    --disable-strong-random

    Autorise le succès de la construction y compris lorsque PostgreSQL n'a pas le support pour les nombres aléatoires forts sur la plateforme. Une source de nombres aléatoires est nécessaire pour certains protocoles d'authentification, de même que certaines procédures du module documentdocumentpgcrypto. Le paramètre « --disable-strong-random » désactive toutes les fonctionnalités qui nécessitent des nombres aléatoires forts pour la cryptographie et y substitue un générateur fragile de nombres pseudo aléatoires pour générer les valeurs pour l'authentification salée et les clés d'annulation de requêtes. Cela rend l'authentification moins sécurisée.

    --disable-thread-safety

    Désactive la sûreté des threads pour les bibliothèques clients. Ceci empêche les threads concurrents dans les programmes libpq et ECPG de contrôler avec sûreté leur pointeurs de connexion privés.

    --with-system-tzdata=RÉPERTOIRE

    PostgreSQL inclut sa propre base de données des fuseaux horaires, nécessaire pour les opérations sur les dates et les heures. Cette base de données est en fait compatible avec la base de fuseaux horaires IANA fournie par de nombreux systèmes d'exploitation comme FreeBSD, Linux et Solaris, donc ce serait redondant de l'installer une nouvelle fois. Quand cette option est utilisée, la base des fuseaux horaires, fournie par le système, dans « RÉPERTOIRE » est utilisée à la place de celle inclus dans la distribution des sources de PostgreSQL. « RÉPERTOIRE » doit être indiqué avec un chemin absolu. « /usr/share/zoneinfo » est un répertoire très probable sur certains systèmes d'exploitation. Notez que la routine d'installation ne détectera pas les données de fuseau horaire différentes ou erronées. Si vous utilisez cette option, il vous est conseillé de lancer les tests de régression pour vérifier que les données de fuseau horaire que vous pointez fonctionnent correctement avec PostgreSQL.

    Cette option a pour cible les distributeurs de paquets binaires qui connaissent leur système d'exploitation. Le principal avantage d'utiliser cette option est que le package PostgreSQL n'aura pas besoin d'être mis à jour à chaque fois que les règles des fuseaux horaires changent. Un autre avantage est que PostgreSQL peut être cross-compilé plus simplement si les fichiers des fuseaux horaires n'ont pas besoin d'être construit lors de l'installation.

    --without-zlib

    Évite l'utilisation de la bibliothèque Zlib. Cela désactive le support des archives compressées dans pg_dump et pg_restore. Cette option est seulement là pour les rares systèmes qui ne disposent pas de cette bibliothèque.

    --enable-debug

    Compile tous les programmes et bibliothèques en mode de débogage. Cela signifie que vous pouvez exécuter les programmes via un débogueur pour analyser les problèmes. Cela grossit considérablement la taille des exécutables et, avec des compilateurs autres que GCC, habituellement, cela désactive les optimisations du compilateur, provoquant des ralentissements. Cependant, mettre ce mode en place est extrêmement utile pour repérer les problèmes. Actuellement, cette option est recommandée pour les installations en production seulement si vous utilisez GCC. Néanmoins, vous devriez l'utiliser si vous développez ou si vous utilisez une version béta.

    --enable-coverage

    Si vous utilisez GCC, les programmes et bibliothèques sont compilés avec de l'instrumentation de test de couverture de code. Quand ils sont exécutés, ils génèrent des fichiers dans le répertoire de compilation avec des métriques de couverture de code. Cette option ne doit être utilisée qu'avec GCC et uniquement en phase de développement.

    --enable-profiling

    En cas d'utilisation de GCC, tous les programmes et bibliothèques sont compilés pour qu'elles puissent être profilées. À la sortie du processus serveur, un sous-répertoire sera créé pour contenir le fichier « gmon.out » à utiliser pour le profilage. Cette option est à utiliser seulement avec GCC lors d'un développement.

    --enable-cassert

    Permet la vérification des assertions par le serveur qui teste de nombreux cas de conditions « impossibles ». Ce qui est inestimable dans le cas de développement, mais les tests peuvent ralentir sensiblement le système. Activer cette option n'influe pas sur la stabilité de votre serveur ! Les assertions vérifiées ne sont pas classées par ordre de sévérité et il se peut qu'un bogue anodin fasse redémarrer le serveur s'il y a un échec de vérification. Cette option n'est pas recommandée dans un environnement de production mais vous devriez l'utiliser lors de développement ou pour les versions béta.

    --enable-depend

    Active la recherche automatique des dépendances. Avec cette option, les fichiers makefile sont appelés pour recompiler les fichiers objet dès qu'un fichier d'en-tête est modifié. C'est pratique si vous faites du développement, mais inutile si vous ne voulez que compiler une fois et installer. Pour le moment, cette option ne fonctionne qu'avec GCC.

    --enable-dtrace

    Compile PostgreSQL avec le support de l'outil de trace dynamique, DTrace. documentthe documentationdocument

    Pour pointer vers le programme « dtrace », la variable d'environnement DTRACE doit être configurée. Ceci sera souvent nécessaire car « dtrace » est typiquement installé sous « /usr/sbin », qui pourrait ne pas être dans le chemin.

    Des options supplémentaires en ligne de commande peuvent être indiquées dans la variable d'environnement DTRACEFLAGS pour le programme « dtrace ». Sur Solaris, pour inclure le support de DTrace dans un exécutable 64-bit, ajoutez l'option DTRACEFLAGS="-64" pour configure. Par exemple, en utilisant le compilateur GCC :

    ./configure CC='gcc -m64' --enable-dtrace DTRACEFLAGS='-64' ...
           

    En utilisant le compilateur de Sun :

    ./configure CC='/opt/SUNWspro/bin/cc -xtarget=native64' --enable-dtrace DTRACEFLAGS='-64' ...
           

    --enable-tap-tests

    Active les tests utilisant les outils TAP de Perl. Cela nécessite une installation de Perl et de son module IPC::Run.

    Si vous préférez utiliser un compilateur C différent de ceux listés par « configure », positionnez la variable d'environnement CC pour qu'elle pointe sur le compilateur de votre choix. Par défaut, « configure » pointe sur « gcc » s'il est disponible, sinon il utilise celui par défaut de la plateforme (habituellement « cc »). De façon similaire, vous pouvez repositionner les options par défaut du compilateur à l'aide de la variable CFLAGS.

    Les variables d'environnement peuvent être indiquées sur la ligne de commande « configure », par exemple :

    ./configure CC=/opt/bin/gcc CFLAGS='-O2 -pipe'

    Voici une liste des variables importantes qui sont configurables de cete façon :

    BISON

    programme Bison

    CC

    compilateur C

    CFLAGS

    options à passer au compilateur C

    CPP

    préprocesseur C

    CPPFLAGS

    options à passer au préprocesseur C

    DTRACE

    emplacement du programme « dtrace »

    DTRACEFLAGS

    options à passer au programme « dtrace »

    FLEX

    programme Flex

    LDFLAGS

    options à utiliser lors de l'édition des liens des exécutables et des bibliothèques partagées

    LDFLAGS_EX

    options supplémentaires valables uniquement lors de l'édition des liens des exécutables

    LDFLAGS_SL

    options supplémentaires valables uniquement lors de l'édition des liens des bibliothèques partagées

    MSGFMT

    programme « msgfmt » pour le support des langues

    PERL

    programme interpréteur Perl. Il sera utilisé pour déterminer les dépendances pour la construction de PL/Perl. La valeur par défaut est « perl ».

    PYTHON

    programme interpréteur Python. Il sera utilisé pour déterminer les dépendances pour la construction de PL/Python. De plus, si Python 2 ou 3 est spécifié ici (ou implicitement choisi), il détermine la variante de PL/Python qui devient disponible. Voir

    Si vous préférez utiliser un compilateur C différent de ceux listés par « configure », positionnez la variable d'environnement CC pour qu'elle pointe sur le compilateur de votre choix. Par défaut, « configure » pointe sur « gcc » s'il est disponible, sinon il utilise celui par défaut de la plateforme (habituellement « cc »). De façon similaire, vous pouvez repositionner les options par défaut du compilateur à l'aide de la variable CFLAGS.

    Les variables d'environnement peuvent être indiquées sur la ligne de commande « configure », par exemple :

    ./configure CC=/opt/bin/gcc CFLAGS='-O2 -pipe'

    Voici une liste des variables importantes qui sont configurables de cete façon :

    BISON

    programme Bison

    CC

    compilateur C

    CFLAGS

    options à passer au compilateur C

    CPP

    préprocesseur C

    CPPFLAGS

    options à passer au préprocesseur C

    DTRACE

    emplacement du programme « dtrace »

    DTRACEFLAGS

    options à passer au programme « dtrace »

    FLEX

    programme Flex

    LDFLAGS

    options à utiliser lors de l'édition des liens des exécutables et des bibliothèques partagées

    LDFLAGS_EX

    options supplémentaires valables uniquement lors de l'édition des liens des exécutables

    LDFLAGS_SL

    options supplémentaires valables uniquement lors de l'édition des liens des bibliothèques partagées

    MSGFMT

    programme « msgfmt » pour le support des langues

    PERL

    chemin complet vers l'interpréteur Perl. Il sera utilisé pour déterminer les dépendances pour la construction de PL/Perl.

    PYTHON

    chemin complet vers l'interpréteur Python. Il sera utilisé pour déterminer les dépendances pour la construction de PL/Python. De plus, si Python 2 ou 3 est spécifié ici (ou implicitement choisi), il détermine la variante de PL/Python qui devient disponible. Voir documentPL/Python the PL/Python documentation pour plus d'informations. Si cette variable n'est pas configurée, les suivantes sont testées dans cet ordre : python python3 python2.

    TCLSH

    programme interpréteur Tcl. Il sera utilisé pour déterminer les dépendances pour la construction de PL/Tcl, et il sera substitué dans des scripts Tcl.

    XML2_CONFIG

    programme « xml2-config » utilisé pour localiser l'installation de libxml2.

    Parfois, il est utile d'ajouter des options de compilation à l'ensemble choisi par « configure » après coup. Un exemple parlant concerne l'option « -Werror » de gcc qui ne peut pas être incluse dans la variable CFLAGS passée à « configure », car il cassera un ggrand nombre de tests internes de « configure ». Pour ajouter de telles options, incluez- les dans la variable d'environnement COPT lors de l'exécution de « gmake ». Le contenu de COPT est ajouté aux variables CFLAGS et LDFLAGS configurées par « configure ». Par exemple, vous pouvez faire :

    gmake COPT='-Werror'
       

    ou

    export COPT='-Werror'
    gmake
       

    Note:

    Lors de l'écriture de code à l'intérieur du serveur, il est recommandé d'utiliser les options « --enable-cassert » (qui active un grand nombre de vérifications d'erreur à l'exécution) et « --enable-debug » (qui améliore l'utilité des outils de débuggage) de configure.

    Si vous utilisez GCC, il est préférable de construire avec un niveau d'optimisation d'au moins « -O1 » parce que désactiver toute optimisation (« -O0 ») désactive aussi certains messages importants du compilateur (comme l'utilisation de variables non initialisées). Néanmoins, les niveaux d'optimisations peuvent compliquer le débuggage parce que faire du pas à pas sur le code compilé ne correspondra pas forcément aux lignes de code une à une. Si vous avez du mal à débugger du code optimisé, recompilez les fichiers intéressants avec « -O0 ». Une façon simple de le faire est de passer une option à make: « make PROFILE=-O0 file.o ».

    Les variables d'environnement COPT et PROFILE sont gérées de façon identique par les fichiers makefile de PostgreSQL. Laquelle utiliser est une affaire de préférence, mais un usage commun parmi les développeurs est d'utiliser PROFILE pour les ajustements inhabituels alors que COPT servirait aux variables à configurer à chaque fois.

  2. Compilation

    Pour démarrer la compilation, saisissez

    make

    (Rappelez-vous d'utiliser GNU make). La compilation prendra quelques minutes, selon votre matériel. La dernière ligne affichée devrait être

    All of PostgreSQL successfully made. Ready to install.

    Si vous voulez construire tout ce qui peut être construit, ceci incluant la documentation (HTML et pages man) et les modules supplémentaires (« contrib »), saisissez à la place :

    make world
       

    La dernière ligne affichée doit être :

    PostgreSQL, contrib, and documentation successfully made. Ready to install.
    

    Si vous voulez compiler tout ce qui peut être compilé, en incluant les modules supplémentaires (« contrib »), mais sans la documentation, saisissez à la place :

    make world-bin
       

  3. Tests de régression

    Si vous souhaitez tester le serveur nouvellement compilé avant de l'installer, vous pouvez exécuter les tests de régression à ce moment. Les tests de régression sont une suite de tests qui vérifient que PostgreSQL fonctionne sur votre machine tel que les développeurs l'espèrent. Saisissez

    make check

    (cela ne fonctionne pas en tant que root ; faites-le en tant qu'utilisateur sans droits). documentsrc/test/regress/READMEdocumentdocumentthe file src/test/regress/README and the documentationdocument des détails sur l'interprétation des résultats de ces tests. Vous pouvez les répéter autant de fois que vous le voulez en utilisant la même commande.

  4. Installer les fichiers

    Note:

    Si vous mettez à jour une version existante, assurez-vous d'avoir bien lu document the documentation qui donne les instructions sur la mise à jour d'un cluster.

    Pour installer PostgreSQL, saisissez

    make install

    Cela installera les fichiers dans les répertoires spécifiés dans l'Étape 1. Assurez-vous d'avoir les droits appropriés pour écrire dans ces répertoires. Normalement, vous avez besoin d'être superutilisateur pour cette étape. Une alternative consiste à créer les répertoires cibles à l'avance et à leur donner les droits appropriées.

    Pour installer la documentation (HTML et pages man), saisissez :

    make install-docs
       

    Si vous construisez tout, saisissez ceci à la place :

    make install-world
       

    Cela installe aussi la documentation.

    Si vous voulez tout construire, sauf la documentation, saisissez à la place :

    make install-world-bin
    

    Vous pouvez utiliser make install-strip en lieu et place de make install pour dépouiller l'installation des exécutables et des bibliothèques. Cela économise un peu d'espace disque. Si vous avez effectué la compilation en mode de débogage, ce dépouillage l'enlèvera, donc ce n'est à faire seulement si ce mode n'est plus nécessaire. install-strip essaie d'être raisonnable en sauvegardant de l'espace disque mais il n'a pas une connaissance parfaite de la façon de dépouiller un exécutable de tous les octets inutiles. Ainsi, si vous voulez sauvegarder le maximum d'espace disque, vous devrez faire le travail à la main.

    L'installation standard fournit seulement les fichiers en-têtes nécessaires pour le développement d'applications clientes ainsi que pour le développement de programmes côté serveur comme des fonction personnelles ou des types de données écrits en C (avant PostgreSQL 8.0, une commande make install-all-headers séparée était nécessaire pour ce dernier point mais cette étape a été intégrée à l'installation standard).

    Installation du client uniquement :  Si vous voulez uniquement installer les applications clientes et les bibliothèques d'interface, alors vous pouvez utilisez ces commandes :

    make -C src/bin install
    make -C src/include install
    make -C src/interfaces install
    make -C doc install

    « src/bin » comprend quelques exécutables utilisés seulement par le serveur mais ils sont petits.

Désinstallation :  Pour désinstaller, utilisez la commande « make uninstall ». Cependant, cela ne supprimera pas les répertoires créés.

Nettoyage :  Après l'installation, vous pouvez libérer de l'espace en supprimant les fichiers issus de la compilation des répertoires sources à l'aide de la commande « make clean ». Cela conservera les fichiers créés par la commande « configure », ainsi vous pourrez tout recompiler ultérieurement avec « make ». Pour remettre l'arborescence source dans l'état initial, utilisez « make distclean ». Si vous voulez effectuer la compilation pour diverses plateformes à partir des mêmes sources vous devrez d'abord refaire la configuration à chaque fois (autrement, utilisez un répertoire de construction séparé pour chaque plateforme, de façon à ce que le répertoire des sources reste inchangé).

Si vous avez compilé et que vous vous êtes rendu compte que les options de « configure » sont fausses ou si vous changez quoi que ce soit que « configure » prenne en compte (par exemple, la mise à jour d'applications), alors faire un « make distclean » avant de reconfigurer et recompiler est une bonne idée. Sans ça, vos changements dans la configuration ne seront pas répercutés partout où il faut.


Initialisation post-installation


Bibliothèques partagées

Sur certains systèmes qui utilisent les bibliothèques partagées (ce que font de nombreux systèmes), vous avez besoin de leurs spécifier comment trouver les nouvelles bibliothèques partagées. Les systèmes sur lesquels ce *n'est* pas nécessaire comprennent FreeBSD, HP-UX, Linux, NetBSD, OpenBSD et Solaris.

La méthode pour le faire varie selon la plateforme, mais la méthode la plus répandue consiste à positionner des variables d'environnement comme LD_LIBRARY_PATH : avec les shells Bourne (« sh », « ksh », « bash », « zsh ») :

LD_LIBRARY_PATH=/usr/local/pgsql/lib
export LD_LIBRARY_PATH

ou en « csh » ou « tcsh » :

setenv LD_LIBRARY_PATH /usr/local/pgsql/lib

Remplacez /usr/local/pgsql/lib par la valeur donnée à « --libdir » dans l'Étape 1. Vous pouvez mettre ces commandes dans un script de démarrage tel que « /etc/profile » ou « ~/.bash_profile ». Certaines informations pertinentes au sujet de mises en garde associées à cette méthode peuvent être trouvées sur http://xahlee.org/UnixResource_dir/_/ldpath.html.

Sur certains systèmes, il peut être préférable de renseigner la variable d'environnement LD_RUN_PATH *avant* la compilation.

Avec Cygwin, placez le répertoire des bibliothèques dans la variable PATH ou déplacez les fichiers « .dll » dans le répertoire « bin ».

En cas de doute, référez-vous aux pages de man de votre système (peut-être « ld.so » ou « rld »). Si vous avez ultérieurement un message tel que

psql: error in loading shared libraries
libpq.so.2.1: cannot open shared object file: No such file or directory

alors cette étape est vraiment nécessaire. Faites-y attention.

Si votre système d'exploitation est Linux et que vous avez les accès de superutilisateur, vous pouvez exécuter :

/sbin/ldconfig /usr/local/pgsql/lib

(ou le répertoire équivalent) après l'installation pour permettre à l'éditeur de liens de trouver les bibliothèques partagées plus rapidement. Référez-vous aux pages man portant sur « ldconfig » pour plus d'informations. Pour les systèmes d'exploitation FreeBSD, NetBSD et OpenBSD, la commande est :

/sbin/ldconfig -m /usr/local/pgsql/lib

Les autres systèmes d'exploitation ne sont pas connus pour avoir de commande équivalente.


Variables d'environnement

Si l'installation a été réalisée dans « /usr/local/pgsql » ou à un autre endroit qui n'est pas dans les répertoires contenant les exécutables par défaut, vous devez ajouter « /usr/local/pgsql/bin » (ou le répertoire fourni à « --bindir » au moment de l'Étape 1) dans votre PATH. Techniquement, ce n'est pas une obligation mais cela rendra l'utilisation de PostgreSQL plus confortable.

Pour ce faire, ajoutez ce qui suit dans le fichier d'initialisation de votre shell, par exemple « ~/.bash_profile » (ou « /etc/profile », si vous voulez que tous les utilisateurs l'aient) :

PATH=/usr/local/pgsql/bin:$PATH
export PATH

Si vous utilisez le « csh » ou le « tcsh », alors utilisez la commande :

set path = ( /usr/local/pgsql/bin $path )

Pour que votre système trouve la documentation man, il vous faut ajouter des lignes telles que celles qui suivent à votre fichier d'initialisation du shell, à moins que vous installiez ces pages dans un répertoire où elles sont mises normalement :

MANPATH=/usr/local/pgsql/share/man:$MANPATH
export MANPATH

Les variables d'environnement PGHOST et PGPORT indiquent aux applications clientes l'hôte et le port du serveur de base. Elles surchargent les valeurs utilisées lors de la compilation. Si vous exécutez des applications clientes à distance, alors c'est plus pratique si tous les utilisateurs peuvent paramétrer PGHOST. Ce n'est pas une obligation, cependant, la configuration peut être communiquée via les options de lignes de commande à la plupart des programmes clients.


Démarrer

La suite est un résumé rapide de la façon de faire fonctionner PostgreSQL une fois l'installation terminée. La documentation principale contient plus d'informations.

  1. Créer un compte utilisateur pour le serveur PostgreSQL. C'est cet utilisateur qui fera démarrer le serveur. Pour un usage en production, vous devez créer un compte sans droits (« postgres » est habituellement utilisé). Si vous n'avez pas les accès superutilisateur ou si vous voulez juste regarder, votre propre compte utilisateur est suffisant. Mais, utiliser le compte superutilisateur pour démarrer le serveur est risqué (au point de vue sécurité) et ne fonctionnera pas.

    adduser postgres

  2. Faire l'installation de la base de données avec la commande « initdb ». Pour exécuter « initdb », vous devez être connecté sur votre serveur avec le compte PostgreSQL. Cela ne fonctionnera pas avec le compte superutilisateur.

    root# mkdir /usr/local/pgsql/data
    root# chown postgres /usr/local/pgsql/data
    root# su - postgres
    postgres$ /usr/local/pgsql/bin/initdb -D /usr/local/pgsql/data

    L'option « -D » spécifie le répertoire où les données seront stockées. Vous pouvez utiliser le chemin que vous voulez, il n'a pas à être sous le répertoire de l'installation. Avant de lancer « initdb », assurez-vous que le compte serveur peut écrire dans ce répertoire (ou le créer s'il n'existe pas), comme c'est montré ici.

  3. À ce moment, si vous n'utilisez pas l'option -A de « initdb », vous devez modifier le fichier « pg_hba.conf » pour contrôler les accès en local du serveur avant de le lancer. La valeur par défaut est de faire confiance à tous les utilisateurs locaux.

  4. L'étape « initdb » précédente vous a indiqué comment démarrer le serveur de base. Maintenant, faites-le. La commande doit ressembler à :

    /usr/local/pgsql/bin/postgres -D /usr/local/pgsql/data

    Cela démarrera le serveur en avant-plan. Pour le mettre en arrière plan faites quelque chose comme :

    nohup /usr/local/pgsql/bin/postgres -D /usr/local/pgsql/data \
        </dev/null >>server.log 2>&1 </dev/null &

    Pour arrêter le serveur fonctionnant en arrière-plan, vous pouvez saisir :

    kill `cat /usr/local/pgsql/data/postmaster.pid`

  5. Créer une base de données :

    createdb testdb

    Ensuite, entrez

    psql testdb

    pour vous connecter à la base. À l'invite, vous pouvez saisir des commandes SQL et commencer l'expérimentation.


Et maintenant ?

  • La distribution de PostgreSQL comprend un document compréhensible que vous devriez lire de temps en temps. Après l'installation, le document peut être lu en faisant pointer votre navigateur internet sur « /usr/local/pgsql/doc/html/index.html », excepté si vous avez changé les répertoires d'installation.

    Le premier chapitre de la documentation est un tutoriel qui devrait être votre première lecture si vous êtes nouveau dans le monde des bases de données SQL. Si vous êtes familier avec les concepts des bases de données, alors vous devriez commencer avec la partie administration du serveur qui contient des informations sur la façon de mettre en place le serveur de base, les bases des utilisateurs et l'authentification.

  • Normalement, vous voudrez faire en sorte que le serveur de base démarre automatiquement au boot de la machine. Pour ce faire, quelques suggestions se trouvent dans la documentation.

  • Faire les tests de régression sur le serveur installé (en utilisant « make installcheck »). Si vous ne l'avez pas fait auparavant, vous devriez définitivement le faire maintenant. C'est aussi expliqué dans la documentation.

  • Par défaut, PostgreSQL est configuré pour fonctionner sur un matériel mimimal. Ceci lui permet de fonctionner sur pratiquement toutes les configurations matérielles. Néanmoins, la configuration par défaut n'est pas conçue pour des performances optimales. Pour disposer des meilleures performances, plusieurs paramètres serveurs doivent être ajustés, les deux plus communs étant shared_buffers et work_mem. Les autres paramètres mentionnés dans la documentation affectent aussi les performances.


Plateformes supportées

Une plateforme (c'est-à-dire une combinaison d'un processeur et d'un système d'exploitation) est considérée supportée par la communauté de développeur de PostgreSQL si le code permet le fonctionnement sur cette plateforme et que la construction et les tests de regréssion ont été récemment vérifiés sur cette plateforme. Actuellement, la plupart des tests de compatibilité de plateforme se fait automatiquement par des machines de tests dans la ferme de construction de PostgreSQL. Si vous êtes intéressés par l'utilisation de PostgreSQL sur une plateforme qui n'est pas représentée dans la ferme de construction, mais pour laquelle le code fonctionne ou peut fonctionner, nous vous suggérons fortement de construire une machine qui sera membre de la ferme pour que la compatibilité puisse être assurée dans la durée.

En général, PostgreSQL doit fonctionner sur les architectures processeur suivantes : x86, x86_64, IA64, PowerPC, PowerPC 64, S/390, S/390x, Sparc, Sparc 64, ARM, MIPS, MIPSEL et PA-RISC. Un support du code existe pour M68K, M32R et VAX, mais ces architectures n'ont pas été testées récemment à notre connaissance. Il est souvent possible de construire PostgreSQL sur un type de processeur non supporté en précisant « --disable-spinlocks ». Cependant, les performance en souffriront.

PostgreSQL doit fonctionner sur les systèmes d'exploitation suivants : Linux (toutes les distributions récentes), Windows (Win2000 SP4 et ultérieure), FreeBSD, OpenBSD, NetBSD, macOS, AIX, HP/UX et Solaris. D'autres systèmes style Unix peuvent aussi fonctionner mais n'ont pas été récemment testés. Dans la plupart des cas, toutes les architectures processeurs supportées par un système d'exploitation donné fonctionneront. Cherchez dans le répertoire la section intitulée « Notes spécifiques à des plateformes » ci-dessous pour voir s'il y a des informations spécifiques à votre système d'exploitation, tout particulièrement dans le cas d'un vieux système.

Si vous avez des problèmes d'installation sur une plateforme qui est connue comme étant supportée d'après les récents résultats de la ferme de construction, merci de rapporter cette information à . Si vous êtes intéressé pour porter PostgreSQL sur une nouvelle plateforme, est l'endroit approprié pour en discuter.


Notes spécifiques à des plateformes

Cette section documente des problèmes spécifiques additionnels liés à des plateformes, en ce qui concerne l'installation et le paramétrage de PostgreSQL. Assurez-vous de lire aussi les instructions d'installation, et en particulier la section intitulée « Prérequis ». Par ailleurs, consultez documentsrc/test/regress/READMEdocument the file src/test/regress/README and the documentation à propos de l'interprétation des tests de régression.

Les plateformes qui ne sont pas traitées ici n'ont pas de problèmes d'installation spécifiques connus.


AIX

PostgreSQL fonctionne sur AIX, mais réussir à l'installer correctement peut s'avérer difficile. Les versions AIX de la 4.3.3 à la 6.1 sont considérées comme supportées en théorie. Vous pouvez utiliser GCC ou le compilateur natif IBM « xlc ». En général, utiliser des versions récentes d'AIX et PostgreSQL rend la tâche plus simple. Vérifiez la ferme de compilation pour avoir des informations à jour sur les versions d'AIX connues pour être compatibles.

Les niveaux minimums recommandés de correctifs pour les versions supportées de AIX sont :

AIX 4.3.3

Maintenance Level 11 + post ML11 bundle

AIX 5.1

Maintenance Level 9 + post ML9 bundle

AIX 5.2

Technology Level 10 Service Pack 3

AIX 5.3

Technology Level 7

AIX 6.1

Base Level

Pour vérifier votre niveau de correctif, utilisez « oslevel -r » de AIX 4.3.3 à AIX 5.2 ML 7, et « oslevel -s » pour les versions ultérieures.

Utilisez les options de « configure » en plus de vos propres options si vous avez installé Readline ou libz dans /usr/local : --with-includes=/usr/local/include --with-libraries=/usr/local/lib.


Problèmes avec GCC

Sur AIX 5.3, il y a des problèmes pour compiler et faire fonctionner PostgreSQL avec GCC.

Vous voudrez utiliser une version de GCC supérieure à 3.3.2, en particulier si vous utilisez une version pré-packagée. Nous avons eu de bons résultats avec la 4.0.1. Les problèmes avec les versions précédentes semblent être davantage liées à la façon dont IBM a packagé GCC qu'à des problèmes réels, avec GCC, ce qui fait que si vous compilez GCC vous-même, vous pourriez réussir avec une version plus ancienne de GCC.


Sockets du domaine Unix inutilisables

Dans AIX 5.3, la structure sockaddr_storage n'est pas définie avec une taille suffisante. En version 5.3, IBM a augmenté la taille de sockaddr_un, la structure d'adresse pour une socket de domaine Unix, mais n'a pas augmenté en conséquence la taille de sockaddr_storage. La conséquence est que les tentatives d'utiliser une socket de domaine Unix avec PostgreSQL amènent libpq à dépasser la taille de la structure de données. Les connexions TCP/IP fonctionnent, mais pas les sockets de domaine Unix, ce qui empêche les tests de régression de fonctionner.

Le problème a été rapporté à IBM, et est enregistré en tant que rapport de bogue PMR29657. Si vous mettez à jour vers le niveau de maintenance 5300-03 et ultérieur, le correctif sera inclus. Une résolution immédiate est de corriger _SS_MAXSIZE à 1025 dans « /usr/include/sys/socket.h ». Dans tous les cas, recompilez PostgreSQL une fois que vous avez l'en-tête corrigé.


Problèmes avec les adresses internet

PostgreSQL se base sur la fonction système getaddrinfo pour analyser les adresses IP dans listen_addresses et dans « pg_hba.conf », etc. Les anciennes versions d'AIX ont quelques bogues dans cette fonction. Si vous avez des problèmes relatifs à ces paramètres, la mise à jour vers le niveau de correctif AIX approprié indiqué ci-dessus pourrait se charger de cela.

Un utilisateur a rapporté :

Lors de l'implémentation de PostgreSQL version 8.1 sur AIX 5.3, nous tombions périodiquement sur des problèmes quand le collecteur de statistiques ne voulait « mystérieusement » pas démarrer. Cela se trouvait être le résultat d'un comportement inattendu dans l'implémentation d'IPv6. Il semble que PostgreSQL et IPv6 ne fonctionnent pas bien ensemble sur AIX 5.3.

Chacune des actions suivantes « corrige » le problème.

  • Supprimer l'adresse IPv6 pour localhost :

    (as root)
    # ifconfig lo0 inet6 ::1/0 delete
            

  • Supprimer IPv6 des services réseau. Le fichier « /etc/netsvc.conf » sur AIX est en gros équivalent à « /etc/nsswitch.conf » sur Solaris/Linux. La valeur par défaut, sur AIX, est donc :

    hosts=local,bind
            

    Remplacez ceci avec :

    hosts=local4,bind4
            

    pour désactiver la recherche des adresses IPv6.

Avertissement:

Ceci est en réalité un contournement des problèmes relatifs à l'immaturité du support IPv6, qui a amélioré la visibilité pour les versions 5.3 d'AIX. Cela a fonctionné avec les versions 5.3 d'AIX mais n'en fait pas pour autant une solution élégante à ce problème. Certaines personnes ont indiqué que ce contournement est non seulement inutile, mais pose aussi des problèmes sur AIX 6.1, où le support IPv6 est beaucoup plus mature.


Gestion de la mémoire

AIX est particulier dans la façon dont il gère la mémoire. Vous pouvez avoir un serveur avec des gigaoctets de mémoire libre, et malgré tout avoir des erreurs de mémoire insuffisante ou des erreurs d'espace d'adressage quand vous lancez des applications. Un exemple est le chargement d'extensions qui échoue avec des erreurs inhabituelles. Par exemple, en exécutant en tant que propriétaire de l'installation PostgreSQL :

=# CREATE EXTENSION plperl;
ERROR:  could not load library "/opt/dbs/pgsql/lib/plperl.so": A memory address is not in the address space for the process.
     

En l'exécutant en tant que non-propriétaire, mais dans le groupe propriétaire de l'installation PostgreSQL :

=# CREATE EXTENSION plperl;
ERROR:  could not load library "/opt/dbs/pgsql/lib/plperl.so": Bad address
     

On a un autre exemple avec les erreurs out of memory dans les traces du serveur PostgreSQL, avec toutes les allocations de mémoire vers 256 Mo ou plus qui échouent.

La cause générale de ces problèmes est le nombre de bits et le modèle mémoire utilisés par le processus serveur. Par défaut, tous les binaires compilés sur AIX sont 32 bits. Cela ne dépend pas du matériel ou du noyau en cours d'utilisation. Ces processus 32 bits sont limités à 4 Go de mémoire, présentée en segments de 256 Mo utilisant un modèle parmi quelques-uns. Le modèle par défaut permet moins de 256 Mo dans le tas, comme il partage un seul segment avec la pile.

Dans le cas de l'exemple plperl ci-dessus, vérifiez votre umask et les droits des binaires de l'installation PostgreSQL. Les binaires de l'exemple étaient 32-bits et installés en mode 750 au lieu de 755. En raison des droits, seul le propriétaire ou un membre du groupe propriétaire peut charger la bibliothèque. Puisqu'il n'est pas lisible par tout le mode, le chargeur place l'objet dans le tas du processus au lieu d'un segment de mémoire de bibliothèque où il aurait été sinon placé.

La solution « idéale » pour ceci est d'utiliser une version 64-bits de PostgreSQL, mais ce n'est pas toujours pratique, parce que les systèmes équipés de processeurs 32-bits peuvent compiler mais ne peuvent pas exécuter de binaires 64-bits.

Si un binaire 32-bits est souhaité, positionnez LDR_CNTRL à MAXDATA=0xn0000000, où 1<=n <= 8 avant de démarrer le serveur PostgreSQL, et essayez différentes valeurs et paramètres de « postgresql.conf » pour trouver une configuration qui fonctionne de façon satisfaisante. Cette utilisation de LDR_CNTRL notifie à AIX que vous voulez que le serveur réserve MAXDATA octets pour le tas, alloués en segments de 256 Mo. Quand vous avez trouvé une configuration utilisable, « ldedit » peut être utilisé pour modifier les binaires pour qu'ils utilisent par défaut la taille de tas désirée. PostgreSQL peut aussi être recompilé, en passant à configure LDFLAGS="-Wl,-bmaxdata:0xn0000000" pour obtenir le même résultat.

Pour une compilation 64-bits, positionnez OBJECT_MODE à 64 et passez CC="gcc -maix64" et LDFLAGS="-Wl,-bbigtoc" à « configure ». (Les options pour « xlc » pourraient différer.) Si vous omettez les exports de OBJECT_MODE, votre compilation échouera avec des erreurs de l'éditeur de liens. Quand OBJECT_MODE est positionné, il indique aux outils de compilation d'AIX comme « ar », « as » et « ld » quel type de fichiers à manipuler par défaut.

Par défaut, de la surallocation d'espace de pagination peut se produire. Bien que nous ne l'ayons jamais constaté, AIX tuera des processus quand il se trouvera à court de mémoire et que la zone surallouée sera accédée. Le comportement le plus proche de ceci que nous ayons constaté est l'échec d'un fork, parce que le système avait décidé qu'il n'y avait plus de suffisamment de mémoire disponible pour un nouveau processus. Comme beaucoup d'autres parties d'AIX, la méthode d'allocation de l'espace de pagination et le « out-of-memory kill » sont configurables soit pour le système soit pour un processus, si cela devient un problème.


Cygwin

PostgreSQL peut être construit avec Cygwin, un environnement similaire à Linux pour Windows, mais cette méthode est inférieure à la version native Windows documentthe documentationdocument et faire tourner un serveur sur Cygwin n'est plus recommandé.

Quand vous compilez à partir des sources, suivant la procédure normale d'installation (c'est-à-dire ./configure; make; etc...), notez les différences suivantes spécifiques à Cygwin :

  • Positionnez le path pour utiliser le répertoire binaire Cygwin avant celui des utilitaires Windows. Cela permettra d'éviter des problèmes avec la compilation.

  • La commande « adduser » n'est pas supportée ; utilisez les outils appropriés de gestion d'utilisateurs sous Windows NT, 2000 ou XP. Sinon, sautez cette étape.

  • La commande « su » n'est pas supportée ; utilisez ssh pour simuler la commande « su » sous Windows NT, 2000 ou XP. Sinon, sautez cette étape.

  • OpenSSL n'est pas supporté.

  • Démarrez « cygserver » pour le support de la mémoire partagée. Pour cela, entrez la commande /usr/sbin/cygserver &. Ce programme doit fonctionner à chaque fois que vous démarrez le serveur PostgreSQL ou que vous initialisez un cluster de bases de données (« initdb »). La configuration par défaut de « cygserver » pourrait nécessiter des changements (par exemple, augmenter SEMMNS) pour éviter à PostgreSQL d'échouer en raison d'un manque de ressources système.

  • Il se peut que la construction échoue sur certains système quand une locale autre que C est utilisée. Pour résoudre ce problème, positionnez la locale à C avec la commande « export LANG=C.utf8 » avant de lancer la construction, et ensuite, une fois que vous avez installé PostgreSQL, repositionnez-là à son ancienne valeur.

  • Les tests de régression en parallèle (make check) peuvent générer des échecs de tests de régression aléatoires en raison d'un dépassement de capacité de la file d'attente de listen() qui cause des erreurs de connexion refusée ou des blocages. Vous pouvez limiter le nombre de connexion en utilisant la variable de make MAX_CONNECTIONS comme ceci :

    make MAX_CONNECTIONS=5 check
           

    (Sur certains systèmes, vous pouvez avoir jusqu'à 10 connexions simultanées).

Il est possible d'installer « cygserver » et le serveur PostgreSQL en tant que services Windows NT. Pour plus d'informations sur comment le faire, veuillez vous référer au document « README » inclus avec le package binaire PostgreSQL sur Cygwin. Il est installé dans le répertoire « /usr/share/doc/Cygwin ».


HP-UX

PostgreSQL 7.3 et plus devraient fonctionner sur les machines PA-RISC Séries 700/800 sous HP-UX 10.X ou 11.X, si les correctifs appropriés sur le système et les outils de compilation sont bien appliqués. Au moins un développeur teste de façon régulière sur HP-UX 10.20, et nous avons des rapports d'installations réussies sur HP-UX 11.00 et 11.11.

En plus de la distribution source de PostgreSQL, vous aurez besoin de GNU make (le make HP ne fonctionnera pas) et soit GCC soit le compilateur ANSI HP. Si vous avez l'intention de compiler à partir des sources Git plutôt que d'une distribution tar, vous aurez aussi besoin de Flex (les GNU) et Bison (yacc GNU). Nous vous recommandons aussi de vous assurer que vous êtes assez à jour sur les correctifs HP. Au minimum, si vous compilez des binaires 64 bits sur HP-UX 11.11, vous aurez probablement besoin de PHSS_30966 (11.11) ou d'un correctif supérieur, sinon « initdb » pourrait bloquer :


     PHSS_30966  s700_800 ld(1) and linker tools cumulative patch
    

De façon générale, vous devriez être à jour sur les correctifs libc et ld/dld, ainsi que sur les correctifs du compilateur si vous utilisez le compilateur C de HP. Voir les sites de support HP comme ftp://us-ffs.external.hp.com/ pour télécharger gratuitement leurs derniers correctifs.

Si vous compilez sur une machine PA-RISC 2.0 et que vous voulez avoir des binaires 64 bits en utilisant GCC, vous devez utiliser la version 64 bits de GCC.

Si vous compilez sur une machine PA-RISC 2.0 et que vous voulez que les binaires compilés fonctionnent sur une machine PA-RISC 1.1, vous devez spécifier « +DAportable » comme CFLAGS.

Si vous compilez sur une machine HP-UX Itanium, vous aurez besoin du dernier compilateur C ANSI HP avec les correctifs qui en dépendent :


     PHSS_30848  s700_800 HP C Compiler (A.05.57)
     PHSS_30849  s700_800 u2comp/be/plugin library Patch
    

Si vous avez à la fois le compilateur C HP et celui de GCC, vous voudrez peut être spécifier explicitement le compilateur à utiliser quand vous exécuterez « configure » :

./configure CC=cc
    

pour le compilateur HP, ou

./configure CC=gcc
    

pour GCC. Si vous omettez ce paramètre, configure choisira « gcc » s'il en a la possibilité.

Le répertoire par défaut d'installation est « /usr/local/pgsql », que vous voudrez peut être remplacer par quelque chose dans « /opt ». Si c'est le cas, utilisez l'option « --prefix » de « configure ».

Dans les tests de régression, il pourrait y avoir des différences dans les chiffres les moins significatifs des tests de géométrie, qui varient suivant les versions de compilateur et de bibliothèque mathématique utilisées. Toute autre erreur est suspecte.


macOS

Pour construire PostgreSQL à partir des sources sur macOS, vous aurez besoin d'installer les outils développeur en ligne de commande d'Apple, ce qui se fait en exécutant

xcode-select --install

(notez que cela affichera une fenêtre graphique pour confirmation). Vous pouvez aussi installer Xcode.

Sur les versions récentes de macOS, il est nécessaire d'embarquer le chemin « sysroot » dans les options d'inclusion utilisées pour trouver les fichiers d'en-tête système. Ceci a pour résultat la génération d'un script configure variant suivant la version du SDK utilisée durant configure. Ceci ne devrait pas poser de problèmes dans les scénarios simples mais si vous essayez de faire quelque chose comme la construction d'une extension sur une machine différente que celle sur laquelle le code serveur a été construit, vous pourriez avoir besoin de forcer l'utilisation d'un chemin sysroot différent. Pour cela, configurez PG_SYSROOT ainsi par exemple

make PG_SYSROOT=/desired/path all
    

Pour trouver le chemin approprié sur votre machine, lancez

xcrun --show-sdk-path
    

Notez que compiler une extension en utilisant une version sysroot différente de celle utilisée pour compiler le serveur n'est pas vraiment recommandée ; dans le pire des cas, cela peut entraîner des incohérences d'ABI difficiles à débugger.

Vous pouvez aussi sélectionner un chemin sysroot différent de celui par défaut lors du configure en indiquant PG_SYSROOT à configure :

./configure ... PG_SYSROOT=/desired/path
    

Ceci sera principalement utile pour faire de la cross-compilation pour d'autres versions de macOS. Il n'y a pas de garantie que les exécutables qui vont en résulter fonctionneront sur l'hôte actuel.

Pour supprimer les options « -isysroot », utilisez

./configure ... PG_SYSROOT=none

(tout nom de chemin non existant fonctionnera). Ceci pourrait être utile si vous souhaitez compiler avec un compilateur autre que celui d'Apple, mais attention au fait que ce cas n'est ni testé ni supporté par les développeurs PostgreSQL.

La fonctionnalité « System Integrity Protection » (SIP) de macOS casse make check parce qu'elle empêche de passer la configuration nécessaire de DYLD_LIBRARY_PATH vers les exécutables en cours de tests. Vous pouvez contourner cela en exécutant make install avant make check. Ceci étant dit, la plupart des développeurs Postgres désactivent SIP.


MinGW/Windows Natif

PostgreSQL pour Windows peut être compilé en utilisant MinGW, un environnement de compilation similaire à Unix pour les systèmes d'exploitation Microsoft, ou en utilisant la suite de compilation Visual C++ de Microsoft. La variante de compilation MinGW utilise le système de compilation normal décrit dans ce chapitre ; la compilation via Visual C++ fonctionne de façon totalement différente et est décrite dans documentthe documentation. C'est une compilation totalement native qui n'utilise aucun logiciel supplémentaire comme MinGW. Un installeur est disponible sur le serveur web officiel de PostgreSQL.

Le port natif Windows requiert un système Microsoft 200 ou ultérieurs, 32 bits ou 64 bits. Les systèmes plus anciens n'ont pas l'infrastructure nécessaire (mais Cygwin peut être utilisé pour ceux-ci). MinGW, le système de compilation similaire à Unix, et MSYS, une suite d'outils Unix nécessaires pour exécuter des scripts shell tels que « configure », peuvent être téléchargés de http://www.mingw.org/. Aucun de ces outils n'est nécessaire pour exécuter les binaires générés ; ils ne sont nécessaires que pour créer les binaires.

Pour construire les binaires 64 bits avec MinGW, installez l'ensemble d'outils 64 bits à partir de http://mingw-w64.sourceforge.net/, ajoutez le répertoire des binaires de MinGW dans la variable d'environnement PATH, et lancez la commande « configure » avec l'option « --host=x86_64-w64-mingw32 ».

Après que vous ayez tout installé, il vous est conseillé de lancer psql dans « CMD.EXE », car la console MSYS a des problèmes de tampons.


Récupérer des dumps suite aux plantages sous Windows

Si PostgreSQL sous Windows plante, il peut générer des minidumps qui peuvent être utilisés pour dépister la cause du plantage ; ils sont semblables aux core dumps d'Unix. Vous pouvez lire ces dumps avec Windows Debugger Tools ou avec Visual Studio. Pour permettre la génération des dumps sous Windows, crééz un sous-répertoire nommé « crashdumps » dans le répertoire des données du cluster. Ainsi les dumps seront écrits dans ce répertoire avec un nom unique généré à partir de l'identifiant du process planté et le moment du plantage.


Solaris

PostgreSQL est bien supporté sous Solaris. Plus le système d'exploitation est à jour, moins de problèmes vous aurez ; les détails sont ci-dessous.


Outils requis

Vous pouvez compiler soit avec GCC, soit avec le compilateur de Sun. Pour une meilleure optimisation du code, le compilateur de Sun est fortement recommandé sur l'architecture SPARC. Il y a eu des problèmes rapportés à l'utilisation de GCC 2.95.1 ; des versions de GCC 2.95.3 ou supérieure sont recommandées. Si vous utilisez le compilateur de Sun, attention à ne pas sélectionner « /usr/ucb/cc » ; utilisez « /opt/SUNWspro/bin/cc ».

Vous pouvez télécharger Sun Studio sur http://www.oracle.com/technetwork/server-storage/solarisstudio/downloads/. De nombreux outils GNU sont intégrés dans Solaris 10, ou sont présents sur le Solaris companion CD. Si vous voulez des packages pour des plus anciennes versions de Solaris, vous pouvez trouver ces outils sur http://www.sunfreeware.com. Si vous préférez les sources, allez sur http://www.gnu.org/order/ftp.html.


configure se plaint d'un programme de test en échec

Si « configure » se plaint d'un programme de test en échec, c'est probablement un cas de l'éditeur de lien à l'exécution qui ne trouve pas une bibliothèque, probablement libz, libreadline ou une autre bibliothèque non standard telle que libssl. Pour l'amener au bon endroit, positionnez la variable d'environnement LDFLAGS sur la ligne de commande de « configure », par exemple,

configure ... LDFLAGS="-R /usr/sfw/lib:/opt/sfw/lib:/usr/local/lib"
     

Voir la man page de ld pour plus d'informations.


La compilation 64-bit plante parfois

Dans Solaris 7 et précédentes, la version 64 bits de la libc a une routine vsnprintf boguée, qui génère des « core dumps » aléatoires dans PostgreSQL. Le contournement le plus simple connu est de forcer PostgreSQL à utiliser sa propre version de vsnprintf plutôt que celle de la bibliothèque. Pour faire ceci, après avoir exécuté « configure », éditez un des fichiers produits par « configure ». Dans « src/Makefile.global », modifiez la ligne

LIBOBJS =
     

par

LIBOBJS = snprintf.o
     

(Il pourrait y avoir d'autres fichiers déjà listés dans cette variable. L'ordre est sans importance.) Puis compilez comme d'habitude.


Compiler pour des performances optimales

Sur l'architecture SPARC, Sun Studio est fortement recommandé pour la compilation. Essayez d'utiliser l'option d'optimisation « -xO5 » pour générer des binaires sensiblement plus rapides. N'utilisez pas d'options qui modifient le comportement des opérations à virgule flottante et le traitement de errno (par exemple, « -fast »). Ces options pourraient amener des comportements PostgreSQL non standard, par exemple dans le calcul des dates/temps.

Si vous n'avez pas de raison d'utiliser des binaires 64 bits sur SPARC, préférez la version 32 bits. Les opérations et les binaires 64 bits sont plus lents que les variantes 32 bits. D'un autre côté, le code 32 bits sur un processeur de la famille AMD64 n'est pas natif, ce qui fait que le code 32 bits est significativement plus lent sur cette famille de processeurs.


Utiliser DTrace pour tracer PostgreSQL

Oui, l'utilisation de DTrace est possible. Voir document the documentation pour davantage d'informations.

Si vous voyez l'édition de liens de l'exécutable « postgres » échouer avec un message d'erreur similaire à :

Undefined                       first referenced
 symbol                             in file
AbortTransaction                    utils/probes.o
CommitTransaction                   utils/probes.o
ld: fatal: Symbol referencing errors. No output written to postgres
collect2: ld returned 1 exit status
make: *** [postgres] Error 1
     

l'installation DTrace est trop ancienne pour gérer les sondes dans les fonctions statiques. Solaris 10u4 ou plus récent est nécessaire.