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CREATE FOREIGN DATA WRAPPER | CREATE FUNCTION |
CREATE FOREIGN TABLE — crée une nouvelle table distante
CREATE FOREIGN TABLE [ IF NOT EXISTS ] nom_table ( [ { nom_colonne type_donnee [ OPTIONS ( option 'valeur' [, ... ] ) ] [ COLLATE collation ] [ contrainte_colonne [ ... ] ] | contrainte_table } [, ... ] ] ) SERVER nom_serveur [ OPTIONS ( option 'valeur' [, ... ] ) ] where contrainte_colonne is: [ CONSTRAINT nom_contrainte ] { NOT NULL | NULL | CHECK ( expression ) [ NO INHERIT ] | DEFAULT expr_defaut } et contrainte_table vaut : [ CONSTRAINT nom_contrainte ] CHECK ( expression ) [ NO INHERIT ]
La commande CREATE FOREIGN TABLE crée une nouvelle table distante dans la base de données courante. La table distante appartient à l'utilisateur qui exécute cette commande.
Si un nom de schema est spécifié (par exemple, CREATE FOREIGN TABLE monschema.matable ...), alors la table sera créée dans le schéma spécifié. Dans les autres cas, elle sera créée dans le schéma courant. Le nom de la table distante doit être différent du nom des autres tables distantes, tables, séquences, index, vues ou vues matérialisées du même schéma.
La commande CREATE FOREIGN TABLE crée aussi automatiquement un type de donnée qui représente le type composite correspondant à une ligne de la table distante. En conséquence, une table distante ne peut pas avoir le même nom qu'un type de donnée existant dans le même schéma.
Pour pouvoir créer une table distante, vous devez avoir le droit USAGE sur le serveur distant, ainsi que le droit privilege on the foreign server, as well as USAGE sur tous les types de colonne utilisés dans la table.
Permet de ne pas retourner d'erreur si une table distante de même nom existe déjà. Une simple notice est alors rapportée. À noter que la table distante existante n'a potentiellement aucun lien avec la table distante qui aurait pu être créée.
Le nom de la table distante à créer. Il est aussi possible de spécifier le schéma qui contient cette table.
Le nom de la colonne à créer dans cette nouvelle table distante.
le type de donnée de la colonne. cela peut inclure des spécificateurs de tableaux. pour plus d'information sur les types de données supportés par postgresql™, se référer à Chapitre 8, Types de données.
La clause COLLATE affecte un collationnement à la colonne (qui doit être d'un type de données acceptant le collationnement). Si ce n'est pas spécifié, le collationnement par défaut du type de données de la colonne est utilisé.
La clause optionnelle INHERITS indique une liste de tables à partir desquelles la nouvelle table distante hérite automatiquement de toutes les colonnes. Les tables parents sont des tables simples ou des tables distantes. Voir la forme similaire de CREATE TABLE(7) pour plus de détails.
Un nom optionnel pour une contrainte de colonne ou de table. Si la contrainte est violée, le nom de la contrainte est présent dans les messages d'erreur, donc des noms de contrainte comme col doit être positif peuvent être utilisés pour communiquer des informations intéressantes sur les contraintes aux applications clientes. (Les guillemets doubles sont nécessaires pour indiquer les noms de contraintes qui contiennent des espaces.) Si un nom de contrainte n'est pas indiqué, le système en génère un.
Interdit des valeurs NULL dans la colonne.
Les valeurs NULL sont autorisées pour la colonne. il s'agit du comportement par défaut.
Cette clause n'est fournie que pour des raisons de compatibilité avec les bases de données sql non standard. son utilisation n'est pas encouragée dans les nouvelles applications.
La clause CHECK précise une expression produisant un résultat booléen que chaque ligne de la table distante est attendu satisfaire. Autrement dit, l'expression doit renvoyer TRUE ou UNKNOWN, jamais FALSE, pour toutes les lignes de la table distante. Une contrainte de vérification spécifiée comme contrainte de colonne doit seulement référencer la valeur de la colonne alors qu'une expression apparaissant dans une contrainte de table peut référencer plusieurs colonnes.
Actuellement, les expressions CHECK ne peuvent pas contenir de sous-requêtes. Elles ne peuvent pas non plus faire référence à des variables autres que les colonnes de la ligne courante. La colonne système tableoid peut être référencée, mais aucune autre colonne système ne peut l'être.
Une contrainte marquée avec NO INHERIT ne sera pas propagée aux tables enfants.
La clause default affecte une valeur par défaut pour la colonne dont il est l'objet. la valeur est toute expression sans variable (les sous-requêtes et les références croisées à d'autres colonnes de la même table ne sont pas autorisées). le type de données de l'expression doit correspondre au type de données de la colonne.
L'expression par défaut sera utilisée dans toute opération d'insertion qui n'indique pas de valeur pour la colonne. s'il n'y a pas de valeur par défaut pour une colonne, la valeur par défaut implicite est null.
Le nom d'un serveur distant existant à utiliser pour la table distante. Pour les détails sur la définition d'un serveur, voir CREATE SERVER(7).
Options qui peuvent être associés à la nouvelle table distante ou à une de ses colonnes. Les noms des options autorisées et leurs valeurs sont spécifiques à chaque wrapper de données distantes et sont validées en utilisant la fonction de validation du wrapper de données distantes. L'utilisation répétée de la même option n'est pas autorisée (bien qu'il soit possible qu'une option de table et de colonne ait le même nom).
Les contraintes sur les tables distantes (comme les clauses CHECK ou NOT NULL) ne sont pas vérifiées par le système PostgreSQL™, et la plupart des wrappers de données distantes ne cherchent pas non plus à les vérifier. La contrainte est supposée être vraie. Il y aurait peu de raisons de la vérifier car elles ne s'appliqueraient qu'aux lignes insérées ou mises à jour via la table distante, et pas aux lignes modifiées d'une autre façon, comme directement sur le serveur distant. À la place, une contrainte attachée à une table distante doit représenter une contrainte vérifiée par le serveur distant.
Certains wrappers de données distantes, dont le but est très spécifique, pourraient être le seul mécanisme d'accès aux données accédées. Dans ce cas, il pourrait être approprié au wrapper de données distantes de s'assurer de la vérification de la contrainte. Mais vous ne devez pas supposer qu'un wrapper le fait, sauf si sa documentation le précise.
Bien que PostgreSQL™ ne tente pas de vérifier les contraintes sur les tables distantes, il suppose qu'elles sont vérifiées et les utilise pour optimiser les requêtes. S'il y a des lignes visibles dans la table distante qui ne satisfont pas une contrainte déclarée, les requêtes sur la table pourraient produire des réponses incorrectes. C'est de la responsabilité de l'utilisateur de s'assurer que la définition de la contrainte correspond à la réalité.
Créer une table distante films qui sera parcourue via le serveur serveur_film :
CREATE FOREIGN TABLE films ( code char(5) NOT NULL, title varchar(40) NOT NULL, did integer NOT NULL, date_prod date, kind varchar(10), len interval hour to minute ) SERVER serveur_films;
La commande CREATE FOREIGN TABLE est conforme au standard SQL. Toutefois, tout comme la commande CREATE TABLE, l'usage de la contrainte NULL et des tables distantes sans colonnes sont autorisés. La possibilité de spécifier des valeurs par défaut pour les colonnes est aussi une extension de PostgreSQL™. L'héritage de table, dans la forme définie par PostgreSQL™, n'est pas standard.