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ALTER FOREIGN DATA WRAPPER | ALTER FUNCTION |
ALTER FOREIGN TABLE — modifie la définition de la table distante
ALTER FOREIGN TABLE [ IF EXISTS ] [ ONLY ] nom [ * ]
action [, ... ]
ALTER FOREIGN TABLE [ IF EXISTS ] [ ONLY ] nom [ * ]
RENAME [ COLUMN ] nom_colonne TO nouveau_nom_colonne
ALTER FOREIGN TABLE [ IF EXISTS ] nom
RENAME TO nouveau_nom
ALTER FOREIGN TABLE [ IF EXISTS ] nom
SET SCHEMA nouveau_schéma
où action peut être :
ADD [ COLUMN ] nom_colonne type_données [ COLLATE collation ] [ contrainte_colonne [ ... ] ]
DROP [ COLUMN ] [ IF EXISTS ] nom_colonne [ RESTRICT | CASCADE ]
ALTER [ COLUMN ] nom_colonne [ SET DATA ] TYPE type_données [ COLLATE collation ]
ALTER [ COLUMN ] nom_colonne SET DEFAULT expression
ALTER [ COLUMN ] nom_colonne DROP DEFAULT
ALTER [ COLUMN ] nom_colonne { SET | DROP } NOT NULL
ALTER [ COLUMN ] nom_colonne SET STATISTICS integer
ALTER [ COLUMN ] nom_colonne SET ( option_attribut = valeur [, ... ] )
ALTER [ COLUMN ] nom_colonne RESET ( option_attribut [, ... ] )
ALTER [ COLUMN ] nom_colonne SET STORAGE { PLAIN | EXTERNAL | EXTENDED | MAIN }
ALTER [ COLUMN ] nom_colonne OPTIONS ( [ ADD | SET | DROP ] option ['valeur'] [, ... ])
ADD contrainte_table [ NOT VALID ]
VALIDATE CONSTRAINT nom_contrainte
DROP CONSTRAINT [ IF EXISTS ] nom_contrainte [ RESTRICT | CASCADE ]
DISABLE TRIGGER [ nom_trigger | ALL | USER ]
ENABLE TRIGGER [ nom_trigger | ALL | USER ]
ENABLE REPLICA TRIGGER nom_trigger
ENABLE ALWAYS TRIGGER nom_trigger
SET WITH OIDS
SET WITHOUT OIDS
INHERIT table_parent
NO INHERIT table_parent
OWNER TO { nouveau_propriétaire | CURRENT_USER | SESSION_USER }
OPTIONS ( [ ADD | SET | DROP ] option ['valeur'] [, ... ])
ALTER FOREIGN TABLE modifie la définition d'une table distante existante. Il existe plusieurs variantes :
Ajoute une nouvelle colonne à la table distante en utilisant une syntaxe identique à celle de CREATE FOREIGN TABLE(7). Contrairement au comportement de l'ajout d'une colonne à une table, rien ne se passe au niveau stockage : cette action déclare simplement qu'une nouvelle colonne est accessible via la table distante.
Supprime une colonne de la table. L'option CASCADE doit être utilisée lorsque des objets en dehors de la table dépendant de cette colonne, comme par exemple des références de clés étrangères ou des vues. Si IF EXISTS est indiqué et que la colonne n'existe pas, aucune erreur n'est renvoyée. Dans ce cas, un message d'avertissement est envoyé à la place.
Change le type d'une colonne de la table. Là-aussi, cela n'a aucun effet sur le stockage sous-jacent : cette action change simplement le type de la colonne, d'après PostgreSQL™.
Ces clauses ajoutent ou suppriment une valeur par défaut pour une colonne. Les valeurs par défaut s'appliquent seulement pour les prochaines commandes INSERT et UPDATE ; elles ne changent rien aux lignes déjà présentes dans la table.
Autorise / refuse l'ajout de valeurs NULL dans la colonne. SET NOT NULL ne peut être utilisé que si la colonne ne contient pas de valeurs NULL.
Cette clause définit pour chaque colonne l'objectif de collecte de statistiques pour les opérations d'ANALYZE(7) ultérieures. Voir les clauses correspondantes de l'instruction ALTER TABLE(7) pour plus de détails.
Cette clause définit ou met à zéro des options propres à une colonne. Voir les clauses correspondantes de l'instruction ALTER TABLE(7) pour plus de détails.
Cette clause configure le mode de stockage pour une colonne. Voir la clause similaire de ALTER TABLE(7) pour plus de détails. Notez que le mode de stockage n'a d'effet que si le wrapper de données distantes choisit de le prendre en compte.
Cette clause ajoute une nouvelle contrainte à une table distante, en utilisant la même syntaxe que CREATE FOREIGN TABLE(7). Seules les contraintes CHECK sont actuellement supportées.
Contrairement à l'ajout d'une contrainte sur une table standard, rien n'est tenté pour vérifier que la contrainte est vraie ; en fait, cette action déclare uniquement certaines conditions qui seront supposées vraies pour toutes les lignes de la table distante. (Voir la discussion dans CREATE FOREIGN TABLE(7).) Si la contrainte est marquée NOT VALID, alors elle n'est considérée vraie mais est enregistrée pour une utilisation future.
Cette clause marque la validité d'une contrainte précédemment invalide (NOT VALID). Aucune vérification n'est effectuée pour s'assurer de la véracité de cette indication. Les prochaines requêtes supposeront que les données respectent cette contrainte.
Cette clause supprime le contrainte indiquée sur la table distante. Si la clause IF EXISTS est précisée et que la contrainte n'existe pas, aucune erreur n'est renvoyée mais un message d'information apparait.
Ces syntaxes configurent le déclenchement des triggers positionnés sur la table distante. Voir la syntaxe similaire de ALTER TABLE(7) pour plus de détails.
Change le propriétaire d'une table distante. Le nouveau propriétaire est celui passé en paramètre.
Change le nom d'une table distante ou le nom d'une colonne individuelle de la table distante. Cela n'a aucun effet sur la donnée stockée.
Déplace la table distante dans un autre schéma.
Modifie les options de la table distante et de ses colonnes. L'action à effectuer est spécifiée par ADD (ajout), SET (définition) ou DROP (suppression). Si aucune action n'est mentionnée, ADD est utilisée.
Les noms des options autorisées et leurs valeurs sont spécifiques à chaque wrapper de données distantes. L'utilisation répétée de la même option n'est pas autorisée (bien qu'il soit possible qu'une option de table et de colonne aie le même nom). Les noms d'option et leur valeur sont en outre validées par la bibliothèque du wrapper de données distantes.
À l'exception de RENAME et SET SCHEMA, toutes les actions peuvent être combinées en une liste de modifications appliquées parallèlement. Par exemple, il est possible d'ajouter plusieurs colonnes et/ou de modifier plusieurs colonnes en une seule commande.
Il faut être propriétaire de la table pour utiliser ALTER FOREIGN TABLE. Pour modifier le schéma d'une table, le droit CREATE sur le nouveau schéma est requis. Pour modifier le propriétaire de la table, il est nécessaire d'être un membre direct ou indirect du nouveau rôle et ce dernier doit avoir le droit CREATE sur le schéma de la table (ces restrictions assurent que la modification du propriétaire ne diffère en rien de ce qu'il est possible de faire par la suppression et la re-création de la table. Néanmoins, dans tous les cas, un superutilisateur peut modifier le propriétaire de n'importe quelle table). Pour ajouter une colonne ou modifier un type de colonne, vous devez aussi détenir le droit USAGE sur le type de donnée.
Le nom (éventuellement qualifié du nom du schéma) de la table à modifier.
Le nom d'une colonne, existante ou nouvelle.
Le nouveau nom d'une colonne existante.
Le nouveau nom de la table.
Le type de données de la nouvelle colonne, ou le nouveau type de données d'une colonne existante.
Les objets qui dépendent de la colonne ou de la contrainte supprimée sont automatiquement supprimés (par exemple, les vues référençant la colonne), ainsi que tous les objets dépendants de ces objets (voir Section 5.13, « Gestion des dépendances »).
La colonne ou la contrainte n'est pas supprimée si des objets en dépendent. C'est le comportement par défaut.
Nom du trigger à activer ou désactiver.
Désactive ou active tous les triggers appartenant à la table distante. (Ceci requiert l'attribut superutilisateur si un des triggers est un trigger interne. Le moteur n'ajoute pas de tels triggers sur les tables distantes mais du code externe pourrait le faire.)
Désactive ou active tous les triggers appartenant à la table distante, sauf pour les triggers internes.
Le nom d'utilisateur du nouveau propriétaire de la table distante.
Le nom du schéma vers lequel la table distante sera déplacée.
Le mot clé COLUMN n'est pas nécessaire. Il peut être omis.
La cohérence avec le serveur distant n'est pas vérifiée lorsqu'une colonne est ajoutée ou supprimée avec la commande ADD COLUMN ou DROP COLUMN, lorsqu'une contrainte CHECK ou NOT NULL est ajoutée, ou encore lorsqu'un type de colonne est modifié avec l'action SET DATA TYPE. Il est ainsi de la responsabilité de l'utilisateur de s'assurer que la définition de la table distante est compatible avec celle du serveur distant.
Voir la commande CREATE FOREIGN TABLE(7) pour une description plus complète des paramètres valides.
Pour interdire les valeurs NULL sur une colonne :
ALTER FOREIGN TABLE distributeurs ALTER COLUMN rue SET NOT NULL;
Pour modifier les options d'une table distante :
ALTER FOREIGN TABLE mon_schema.distributeurs OPTIONS (ADD opt1 'valeur', SET opt2, 'valeur2', DROP opt3 'valeur3');
Les actions ADD, DROP, et SET DATA TYPE sont conformes au standard SQL. Les autres actions sont des extensions PostgreSQL™ du standard SQL. De plus, la possibilité de combiner de multiples modifications en une seule commande ALTER FOREIGN TABLE est une extension PostgreSQL™.
La commande ALTER FOREIGN TABLE DROP COLUMN peut être utilisée pour supprimer jusqu'à la dernière colonne d'une table distante, permettant ainsi d'obtenir une table sans colonne. Il s'agit d'une extension du standard SQL, qui ne permet pas de gérer des tables sans colonnes.