L'implantation des « Large Objects » les divise en « morceaux » (chunks dans la version originale) stockés dans les lignes de la base de données. Un index B-tree garantit des recherches rapides sur le numéro du morceau lors d'accès aléatoires en lecture et écriture.
Les morceaux enregistrés pour un « Large Object » n'ont pas besoin d'être contigües. Par exemple, si une application ouvre un nouveau « Large Object », recherche la position 1000000, et y écrit quelques octets, cela ne résulte pas en l'allocation de 1000000 octets de stockage, mais seulement les morceaux couvrant les octets de données écrites. Néanmoins, une opération de lecture lira des zéros pour tous les emplacements non alloués précédant le dernier morceau existant. Cela correspond au comportement habituel des fichiers « peu alloués » dans les systèmes de fichiers Unix.
À partir de PostgreSQL 9.0, les « Large
Objects » ont un propriétaire et un ensemble de droits d'accès pouvant
être gérés en utilisant les commandes GRANT et REVOKE. Les droits SELECT
sont requis
pour lire un « Large Object », et les droits
UPDATE
sont requis pour écrire ou tronquer. Seul le
propriétaire du « Large Object » ou un superutilisateur peut supprimer,
ajouter un commentaire ou modifier le propriétaire d'un « Large
Object ». Pour ajuster le comportement en vue de la compatibilité
avec les anciennes versions, voir le paramètre lo_compat_privileges.