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pg_receivexlog — suit le flux des journaux de transactions d'un serveur PostgreSQL™
pg_receivexlog [option...]
pg_receivexlog est utilisé pour suivre le flux des journaux de transaction d'une instance de PostgreSQL™ en cours d'activité. Les journaux de transactions est suivi en utilisant le flux du protocole de réplication, et est écrit sous forme de fichier dans un répertoire local. Ce répertoire peut être utilisé comme emplacement des archives dans l'optique d'une restauration utilisant le mécanisme de sauvegarde à chaud et de récupération à un instant (PITR, voir Section 24.3, « Archivage continu et récupération d'un instantané (PITR) »).
pg_receivexlog suit le flux des journaux de transactions en temps réel car il est généré sur le serveur, et qu'il n'attend pas l'écriture d'un segment complet d'un journal de transactions comme archive_command le fait.
Le journal de transactions est suivi via une connexion PostgreSQL™ traditionnelle, et utilise le protocole de réplication. La connexion doit être créée avec un compte superutilisateur ou utilisateur disposant des droits REPLICATION (voir Section 20.2, « Attributs des rôles ») et le fichier pg_hba.conf doit permettre explicitement la connexion de réplication. Le serveur doit aussi être configuré avec une valeur suffisamment haute pour le paramètre max_wal_senders pour laisser au moins une session disponible pour le flux.
Si la connexion est perdue ou si elle ne peux pas être établie initialement, via une erreur non fatale, pg_receivexlog essaiera à nouveau indéfiniment, et rétablira le flux dès que possible. Pour éviter ce comportement, utilisez le paramètre -n.
Répertoire dans lequel écrire le résultat.
Ce paramètre est obligatoire.
N'effectue pas de nouvelle tentative en cas d'erreur à la connexion. À la place, le programme s'arrête en retournant une erreur.
Spécifie le rythme en secondes de l'envoi des paquets au serveur informant de l'état en cours. Ceci permet une supervision plus simple du progrès à partir du serveur. Une valeur de zéro désactive complètement la mise à jour périodique du statut, bien qu'une mise à jour sera toujours envoyée si elle est réclamée par le serveur pour éviter la déconnexion après un certain délai. La valeur par défaut est de 10 secondes.
Requiert l'utilisation d'un slot de réplication existant avec pg_receivexlog (voir Section 25.2.6, « Slots de réplication »). Quand cette option est utilisée, pg_receivexlog renverra une position de vidage au serveur, indiquant quand chaque segment a été synchronisé sur disque. Cela permet au serveur de supprimer ce segment s'il n'est pas utile ailleurs. En utilisant ce paramètre, il est important de s'assurer que pg_receivexlog ne peut pas devenir un esclave synchrone suite à un paramétrage peu consencieux de synchronous_standby_names ; un esclave synchrone ne vide pas le cache sur disque assez fréquemment pour que cela fonctionne correctement.
Active le mode verbeux.
Les options en ligne de commande qui suivent permettent de paramètrer la connexion à la base de données.
Spécifie les paramètres utilisés pour se connecter au serveur, sous la forme d'une chaîne de connexion. Voir Section 31.1.1, « Chaînes de connexion » pour plus d'informations.
Cette option est nommée --dbname par cohérence avec les autres applications clients mais, comme pg_receivexlog ne se connecte à aucune base de données en particulier dans l'instance, le nom de la base dans la chaîne de connexion sera ignoré.
Spécifie le nom de l'hôte de la machine sur lequel le serveur s'exécute. Si la valeur commence par un slash, il est utilisé comme le répertoire de la socket du domaine Unix (IPC). La valeur par défaut est issue de la variable d'environnement PGHOST, si elle est définie, sinon une connexion à une socket du domaine Unix est tentée.
Spécifie le port TCP ou l'extension du fichier de la socket du domaine Unix sur lequel le serveur va écouter les connexions. La valeur par défaut est issue de la variable d'environnement PGPORT, si elle est définie, ou d'une valeur définie lors de la compilation.
L'utilisateur avec lequel se connecter.
Ne demande pas la saisie d'un mot de passe. Si le serveur nécessite un mot de passe d'authentification et qu'aucun mot de passe n'est disponible par d'autre biais comme le fichier .pgpass, la connexion tentée échouera. Cette option peut être utile dans des batchs où aucun utilisateur ne pourra entrer un mot de passe.
Oblige pg_receivexlog à demander un mot de passe avant de se connecter à la base.
Cette option n'est pas indispensable car pg_receivexlog demandera automatiquement un mot de passe si le serveur nécessite une authentification par mot de passe. Cependant, pg_receivexlog perdra une tentative de connexion avant de savoir si le serveur nécessite un mot de passe. Dans certain cas, il est possible d'ajouter l'option -W pour éviter une tentative de connexion superflue.
D'autres options sont aussi disponibles :
Affiche la version de pg_receivexlog et termine le programme.
Affiche l'aide concernant les arguments en ligne de commande de pg_receivexlog, et termine le programme.
Cet utilitaire, comme la plupart des autres utilitaires PostgreSQL™, utilise les variables d'environnement supportées par libpq (voir Section 31.14, « Variables d'environnement »).
Lorsque vous utilisez pg_receivexlog à la place de archive_command as the main WAL backup method, it is strongly recommended to use replication slots. Otherwise, the server is free to recycle or remove transaction log files before they are backed up, because it does not have any information, either from archive_command or the replication slots, about how far the WAL stream has been archived. Note, however, that a replication slot will fill up the server's disk space if the receiver does not keep up with fetching the WAL data.