Soit les tables temps et villes définies dans le Chapitre 2, Le
langage SQL. Il s'agit
maintenant de s'assurer que personne n'insère de ligne dans la
table temps qui ne corresponde à une
entrée dans la table villes. On
appelle cela maintenir l'intégrité
référentielle des données. Dans les systèmes de bases de
données simplistes, lorsqu'au moins c'est possible, cela est
parfois obtenu par la vérification préalable de l'existence
d'un enregistrement correspondant dans la table villes, puis par l'insertion, ou
l'interdiction, du nouvel enregistrement dans temps. Puisque cette approche, peu pratique,
présente un certain nombre d'inconvénients, PostgreSQL™ peut se charger du maintien de
l'intégrité référentielle.
La nouvelle déclaration des tables ressemble alors à
ceci :
CREATE TABLE villes (
ville varchar(80) primary key,
emplacement point
);
CREATE TABLE temps (
ville varchar(80) references villes,
t_haute int,
t_basse int,
prcp real,
date date
);
Lors d'une tentative d'insertion d'enregistrement non
valide :
INSERT INTO temps VALUES ('Berkeley', 45, 53, 0.0, '1994-11-28');
ERROR: insert or update on table "temps" violates foreign key constraint "temps_ville_fkey"
DETAIL : Key (ville)=(a) is not present in table "villes".
Le comportement des clés étrangères peut être adapté très
finement à une application particulière. Ce tutoriel ne va pas
plus loin que cet exemple simple. De plus amples informations
sont accessibles dans le Chapitre 5,
Définition des données. Une utilisation efficace des clés
étrangères améliore la qualité des applications accédant aux
bases de données. Il est donc fortement conseillé d'apprendre à
les utiliser.