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pg_upgrade — met à jour une instance du serveur PostgreSQL™
pg_upgrade -b ancien_repertoire_executables -B nouveau_repertoire_executables -d ancien_repertoire_donnees -D nouveau_repertoire_donnees [option...]
pg_upgrade (antérieurement connu sous le nom pg_migrator) permet de mettre à jour les fichiers de données vers une version plus récente de PostgreSQL™ sans la sauvegarde et le rechargement de données typiquement requis pour les mises à jour d'une version majeure vers une autre, par exemple d'une version 8.4.7 à la version majeure courante de PostgreSQL™. Il n'est pas nécessaire pour les mises à jour mineures, par exemple de la version 9.0.1 à la version 9.0.4.
Les sorties de version majeures de PostgreSQL ajoutent régulièrement de nouvelles fonctionnalités qui changent souvent la structure des tables système, mais le format interne des données stockées change rarement. pg_upgrade utilise ce fait pour effectuer des mises à jour rapides en créant de nouvelles tables systèmes et en réutilisant les anciens fichiers de données. Si jamais une future version majeure devait modifier le format d'enregistrement des données de telle sorte que l'ancien format des données soit illisible, pg_upgrade ne pourrait pas être utilisé pour ces mises à jour. (La communauté essaiera d'éviter de telles situations.)
pg_upgrade fait de son mieux pour être sûr que la nouvelle et l'ancienne instances soient compatibles au niveau binaire, par exemple en vérifiant que les options de compilation sont compatibles, y compris le format 32/64 bits des binaires. Il est également important que les modules externes soient aussi compatibles au plan binaire, bien que ceci ne puisse être vérifié par pg_upgrade.
pg_upgrade supporte les mises à jour à partir de la version 8.4.X et suivantes jusqu'à la version majeure courante de PostgreSQL™, y compris les images et sorties alpha.
pg_upgrade accepte les arguments de ligne de commande suivants :
l'ancien répertoire des exécutables PostgreSQL ; variable d'environnement PGBINOLD
le nouveau répertoire des exécutables PostgreSQL ; variable d'environnement PGBINNEW
uniquement la vérification des instances, ne modifie aucune donnée
répertoire de données de l'ancienne instance ; variable d'environnementPGDATAOLD
répertoire de données de la nouvelle instance ; variable d'environnement PGDATANEW
nombres de processus ou threads simultanés à utiliser
utiliser des liens physiques au lieu de copier les fichiers vers la nouvelle instance
options à passer directement à l'ancienne commande postgres ; les invocations multiples de cette option sont cumulées
options à passer directement à la nouvelle commande postgres ; les invocations multiples de cette commande sont cumulées
le numéro de port de l'ancienne instance ; variable d'environnementPGPORTOLD
le numéro de port de la nouvelle instance ; variable d'environnementPGPORTNEW
conserver les fichiers SQL et de traces y compris après avoir terminé avec succès
nom d'utilisateur de l'instance d'installation ; variable d'environnementPGUSER
activer la trace interne verbeuse
afficher les informations de version, puis quitter
afficher l'aide, puis quitter
Ci-dessous les étapes pour effectuer une mise à jour avec pg_upgrade :
Si nécessaire, déplacez l'ancienne instance
Si vous utilisez un répertoire d'installation spécifique par version, exemple /opt/PostgreSQL/9.1, vous n'avez pas besoin de déplacer l'ancienne instance. Les installateurs graphiques utilisent tous des répertoires d'installation spécifiques par version.
Si votre répertoire d'installation n'est pas spécifique par version, par exemple /usr/local/pgsql, il est nécessaire de déplacer le répertoire d'installation courant de PostgreSQL de telle manière à ce qu'il n'interfère pas avec la nouvelle installation de PostgreSQL™. Une fois que le serveur courant PostgreSQL™ est éteint, il est sans danger de renommer le répertoire d'installation de PostgreSQL ; en supposant que l'ancien répertoire est /usr/local/pgsql, vous pouvez faire :
mv /usr/local/pgsql /usr/local/pgsql.old
pour renommer le répertoire.
Pour les installations à partir des sources, construisez la nouvelle version
Construisez la nouvelle version de PostgreSQL à partir des sources avec des options de configure qui sont compatibles avec l'ancienne instance. pg_upgrade utilisera pg_controldata pour s'assurer que l'ensemble des configurations sont compatibles avant de commencer la mise à jour.
Installez les nouveaux binaires PostgreSQL
Installez les binaires du nouveau serveur et les fichiers associés. Par défaut, pg_upgrade est inclus dans une installation.
Pour les installations à partir des sources, si vous souhaitez installer le nouveau serveur dans un répertoire personnalisé, utilisez la variable prefix :
make prefix=/usr/local/pgsql.new install
Initialisez la nouvelle instance PostgreSQL
Initialisez la nouvelle instance en utilisant la commande initdb. À nouveau, utilisez des options de la commande initdb compatibles avec l'ancienne instance. Beaucoup d'installateurs pré-construits effectuent cette étape automatiquement. Il n'est pas nécessaire de démarrer la nouvelle instance.
Installez les fichiers objets partagés d'extension
Beaucoup d'extensions et de modules personnalisés, qu'ils viennent de contrib ou d'une autre source, utilisent les fichiers d'objets partagés (ou DLL), par exemple pgcrypto.so. Si l'ancienne instance les utilisait, les fichiers d'objets partagés correspondant aux binaires du nouveau serveur doivent être installés dans la nouvelle instance, habituellement avec les commandes du système d'exploitation. Ne chargez pas les définitions de schéma, par exemple CREATE EXTENSION pgcrypto, parce qu'elles seront dupliquées à partir de l'ancienne instance. Si des mises à jour d'extensions sont disponibles, pg_upgrade l'indiquera et créera un script à exécuter plus tard pour les mettre à jour.
Copier les fichiers personnalisés de recherche plein texte
Copiez tous les fichiers personnalisés de recherche plein texte (dictionnaire, synonymes, thésaurus, mots d'arrêt) de l'ancienne instance vers la nouvelle.
Ajuster l'authentification
pg_upgrade se connectera à l'ancien et au nouveau serveur plusieurs fois, aussi vous pourriez avoir besoin de positionner l'authentification sur peer ou d'utiliser un fichier ~/.pgpass (voir Section 32.15, « Fichier de mots de passe »).
Arrêtez les deux serveurs
Assurez vous que les deux serveurs sont arrêtés en utilisant, sur Unix par exemple :
pg_ctl -D /opt/PostgreSQL/8.4 stop pg_ctl -D /opt/PostgreSQL/9.0 stop
ou sur Windows, en utilisant les noms de services corrects :
NET STOP postgresql-8.4 NET STOP postgresql-9.0
Les serveurs standby par réplication en flux et par copie des journaux peuvent rester en fonctionnement jusqu'à une étape ultérieure.
Préparez la mise à jour d'un serveur standby
Si vous mettez à jour des serveurs standbys en utilisant les méthodes indiquées dans la section Étape 11), vérifiez que les anciens serveurs standby sont à jour en utilisant pg_controldata sur l'ancien serveur primaire et l'ancien serveur standby. Vérifiez que les valeurs « Latest checkpoint location » sont identiques sur tous les serveurs. (Il y aura une différence si les anciens serveurs standbys ont été arrêtés avant l'ancien serveur primaire ou si les anciens serveurs standbys sont toujours en cours d'exécution.) De plus, assurez vous que wal_level ne soit pas configuré à la valeur minimal dans le fichier postgresql.conf sur la nouvelle instance primaire.
Lancez pg_upgrade
Lancez toujours le binaire pg_upgrade du nouveau serveur, pas celui de l'ancien. pg_upgrade exige la spécification des anciens et des nouveaux répertoires de données et des exécutables (bin). Vous pouvez aussi indiquer des valeurs pour les utilisateurs et les ports, et si vous voulez que les données soient liées plutôt que copiées (par défaut ce dernier).
Si vous utilisez le mode lien, la mise à jour sera beaucoup plus rapide (pas de copie de fichiers) et utilisera moins d'espace disque, mais vous ne serez plus en mesure d'accèder à votre ancienne instance une fois que la nouvelle instance sera démarrée après la mise à jour. Le mode lien exige également que le répertoire de données de l'ancienne et de la nouvelle instance soient dans le même système de fichiers. (Les tablespaces et pg_xlog peuvent être sur des systèmes de fichiers différents.) Voir pg_upgrade --help pour une liste complète des options.
L'option --jobs permet l'utilisation de plusieurs cœurs CPU pour copier ou lier des fichiers, et pour sauvegarder et recharger les schémas des bases de données en parallèle ; un bon chiffre pour commencer est le maximum du nombre de cœurs CPU et des tablespaces. Cette option peut réduire dramatiquement le temps pour mettre à jour un serveur avec plusieurs bases de données s'exécutant sur une machine multiprocesseur.
Pour les utilisateurs Windows, vous devez être connecté avec un compte administrateur, et lancer un shell sous l'utilisateur postgres en positionnant le chemin correct :
RUNAS /USER:postgres "CMD.EXE" SET PATH=%PATH%;C:\Program Files\PostgreSQL\9.0\bin;
puis lancez pg_upgrade avec les répertoires entre guillemets, par exemple :
pg_upgrade.exe --old-datadir "C:/Program Files/PostgreSQL/8.4/data" --new-datadir "C:/Program Files/PostgreSQL/9.0/data" --old-bindir "C:/Program Files/PostgreSQL/8.4/bin" --new-bindir "C:/Program Files/PostgreSQL/9.0/bin"
Une fois démarré, pg_upgrade vérifiera que les deux instances sont compatibles avant d'effectuer la mise à jour. Vous pouvez utiliser pg_upgrade --check pour effectuer uniquement la vérification, y compris si l'ancien serveur est actuellement en fonctionnement. pg_upgrade --check mettra également en évidence les ajustements manuels nécessaires que vous aurez besoin de faire après la mise à jour. Si vous désirez utiliser le mode lien, vous devriez indiquer l'option --link avec l'option --check pour activer les vérifications spécifiques au mode lien. pg_upgrade doit avoir le droit d'écrire dans le répertoire courant.
Évidemment, personne ne doit accèder aux instances pendant la mise à jour. pg_upgrade lance par défaut les serveurs sur le port 50432 pour éviter les connexions non désirées de clients. Vous pouvez utilisez le même numéro de port pour les deux instances lors d'une mise à jour car l'ancienne et la nouvelle instance ne fonctionneront pas en même temps. Cependant, lors de la vérification d'un ancien serveur en fonctionnement, l'ancien et le nouveau numéros de port doivent être différents.
Si une erreur survient lors de la restauration du schéma de la base de données, pg_upgrade quittera et vous devrez revenir à l'ancienne instance comme décrit ci-dessous (Étape 17). Pour réessayer pg_upgrade, vous aurez besoin de modifier l'ancienne instance de telle manière que la restauration du schéma par pg_upgrade réussisse. Si le problème est un module contrib, vous pourriez avoir besoin de désinstaller le module contrib de l'ancienne instance et le réinstaller dans la nouvelle instance après la mise à jour, en supposant que le module n'est pas utilisé pour stocker des données utilisateur.
Mettez à jour les serveurs standby par réplication en flux et copie de journaux
Si vous avez utilisé le mode lien et que vous avez des serveurs standby par réplication continue (voir Section 26.2.5, « Streaming Replication ») ou par copie des journaux de transactions (voir Section 26.2, « Serveurs de Standby par transfert de journaux »), vous pouvez suivre ces étapes pour les mettre à jour rapidement. Vous ne lancerez pas pg_upgrade sur les serveurs standby, mais plutôt rsync sur le primaire. Ne démarrez encore aucun serveurs.
Si vous n'avez pas utilisé le mode lien, n'avez pas ou ne voulez pas utiliser rsync, ou si vous souhaitez une solution plus simple, ignorez les instructions dans cette section et re-créez simplement les serveurs standbys une fois que pg_upgrade a terminé et que la nouvelle instance primaire est en cours d'exécution.
Installez les nouveaux binaires PostgreSQL sur les serveurs standy
Assurez-vous que les nouveaux binaires et fichiers de support sont installés sur tous les serveurs standby.
Assurez vous que les nouveaux répertoires de données sur les serveurs standby n'existent pas
Assurez vous que les nouveaux répertoires de données sur les serveurs standby n'existent pas ou sont vides. Si initdb a été lancé, détruisez les nouveaux répertoires de données des serveurs standby.
Installez les fichiers objets partagés d'extension
Installez les mêmes fichiers objets partagés d'extension sur les nouveaux serveurs standby que vous avez installé sur la nouvelle instance primaire.
Arrêtez les serveurs standby
Si les serveurs standby sont encore lancés, arrêtez les maintenant en utilisant les instructions ci-dessus.
Sauvegardez les fichiers de configuration
Sauvegardez tous les fichiers de configuration des répertoires de configuration des anciens serveurs standby que vous avez besoin de conserver, par exemple postgresql.conf (et tout fichier inclus par ce dernier), postgresql.auto.conf, recovery.conf, pg_hba.conf dans la mesure où ceux-ci seront réécrits ou supprimés dans l'étape suivante.
Lancez rsync
Lors de l'utilisation du mode lien, les serveurs standbys peuvent être rapidement mis à jour en utilisant rsync. Pour cela, à partir d'un répertoire sur le serveur primaire qui est au- dessus des répertoires de l'ancienne et de la nouvelle instances de bases de données, exécutez ceci sur le primaire pour chaque serveur standby :
rsync --archive --delete --hard-links --size-only --no-inc-recursive ancienne_instance nouvelle_instance repertoire_distant
où ancienne_instance et nouvelle_instance sont relatifs au répertoire courant sur le primaire, et repertoire_distant est au-dessus des ancien et nouveau répertoires des instances sur le serveur standby. La structure de répertoire sous les répertoires indiqués du primaire et des standbys doivent correspondre sur le serveur maître et le serveur standby. Consultez les pages du manuel de rsync pour des détails sur la manière de spécifier le répertoire distant, par exemple :
rsync --archive --delete --hard-links --size-only --no-inc-recursive /opt/PostgreSQL/9.5 \ /opt/PostgreSQL/9.6 standby.example.com:/opt/PostgreSQL
Vous pouvez vérifier ce que la commande fait en utilisant l'option --dry-run de rsync. Alors que rsync doit être exécuté sur le primaire pour au moins un standby, il est possible d'exécuter rsync sur un standby mis à jour pour mettre à jour les autres standbys tant que le standby mis à jour n'est pas démarré.
Cela enregistre les liens créés par le mode lien de pg_upgrade qui connecte les fichiers dans les ancienne et nouvelle instances sur le serveur primaire. Puis, il trouve les fichiers correspondant sur l'ancienne instance du standby et crée les liens dans le répertoire de la nouvelle instance du standby. Les fichiers qui n'étaient pas liés sur le primaire sont copiés du primaire au standby. (Ils sont généralement petits.) Ceci permet une mise à jour rapide du serveur standby. Malheureusement, rsync copie sans besoin les fichiers associés des tables temporaires et non journalisées parce que ces fichiers n'existent normalement pas sur les serveurs standbys.
Si vous avez des tablespaces, vous aurez besoin de lancer une commande rsync similaire pour chaque répertoire de tablespace, par exemple :
rsync --archive --delete --hard-links --size-only --no-inc-recursive /vol1/pg_tblsp/PG_9.5_201510051 \ /vol1/pg_tblsp/PG_9.6_201608131 standby.example.com:/vol1/pg_tblsp
Si vous avez déplacé le répertoire pg_xlog en dehors des répertoires de données, rsync doit aussi être exécuté sur ces répertoires.
Configurez les serveurs standby par réplication en flux et par copie de fichiers
Configurez les serveurs pour les copies des fichiers de transactions. (Vous n'avez pas besoin d'exécuter les fonctions pg_start_backup() et pg_stop_backup() ou effectuer une sauvegarde des fichiers car les standbys sont toujours synchronisés avec le primaire.)
Restaurez pg_hba.conf
Si vous avez modifié pg_hba.conf, restaurez cette configuration d'origine. Il peut être aussi nécessaire d'ajuster d'autres fichiers de configuration dans la nouvelle instance pour correspondre à l'ancienne instance, par exemple postgresql.conf (et tout fichier inclus par celui-ci), postgresql.auto.conf.
Démarrez le nouveau serveur
Le nouveau serveur peut maintenant être démarré en toute sécurité, puis les autres serveurs standby synchronisés avec rsync.
Traitements après mise à jour
Si des traitements après mise à jour sont nécessaires, pg_upgrade affichera des avertissements lors de son travail. Il générera également des scripts qui devront être lancés par l'administrateur. Les scripts se connecteront à chaque base de données qui ont besoin de traitements après mise à jour. Chaque script devrait être lancé comme suit :
psql --username postgres --file script.sql postgres
Les scripts peuvvent être lancés dans n'importe quel ordre et détruits une fois terminés.
Généralement, il n'est pas sûr d'accèder des tables référencées dans les scripts de reconstruction avant la fin de leurs traitements ; le faire pourrait entraîner des résultats incorrects ou de médiocres performances. Les tables non référencées dans les scripts de reconstruction peuvent être accédées immédiatement.
Statistiques
Parce que les statistiques de l'optimiseur ne sont pas tranférées par pg_upgrade, vous serez invités à lancer une commande pour regénérer les statistiques à la fin de la mise à jour. Vous pourriez avoir besoin de positionner les paramètres de connexion pour qu'ils correspondent à votre nouvelle instance.
Détruire les anciennes instances
Une fois que vous êtes satisfait de la mise à jour, vous pouvez détruire les répertoires de données des anciennes instances en lançant le script indiqué par pg_upgrade à la fin de son traitement. (La destruction automatique n'est pas possible si vous avez défini des tablespaces personnalisés dans l'ancien répertoire de données.) Vous pouvez également supprimer les anciens répertoires d'installation (par exemple bin, share).
Revenir à l'ancienne instance
Si, après avoir lancé pg_upgrade, vous désirez revenir à l'ancienne instance, il y a plusieurs options :
Si l'option --check a été utilisée, l'ancienne instance n'a pas été modifiée, elle peut être redémarrée.
Si l'option --link n'a pas été utilisée, l'ancienne instance n'a pas été modifiée, elle peut être redémarrée.
Si l'option --link a été utilisée, les fichiers de données pourraient être partagés entre l'ancienne instance et la nouvelle :
Si pg_upgrade a annulé avant de réaliser les liens, l'ancienne instance n'a pas été modifiée, elle peut être redémarrée.
Si vous n'avez pas démarré la nouvelle instance, l'ancienne instance n'a pas été modifiée sauf, quand les liens ont commencé, un suffixe .old a été ajouté au fichier $PGDATA/global/pg_control. Pour utiliser de nouveau l'ancienne instance, supprimez le suffixe .old du fichier $PGDATA/global/pg_control ; vous pouvez alors redémarrer l'ancienne instance.
Si vous avez démarré la nouvelle instance, elle a écrit dans des fichiers partagés et il est dangereux d'utiliser l'ancienne instance. Cette dernière doit être restaurée d'une sauvegarde dans ce cas.
pg_upgrade ne supporte pas la mise à jour des bases de données contenant des types de données reg* suivant référençant des OID : regproc, regprocedure, regoper, regoperator, regconfig et regdictionary. Par contre, une donnée de type regtype peut être mis à jour.
Tous les échecs, reconstructions et réindexations seront reportés par pg_upgrade s'ils affectent votre installation ; les scripts d'après mise à jour pour reconstruire les tables et index seront générés automatiquement. Si vous essayez d'automatiser la mise à jour de plusieurs instances, vous devriez constater que les instances avec des schémas de bases de données identiques ont besoin des mêmes étapes après mise à jour ; car les étapes après mise à jour sont basées sur les schémas des bases de données, et pas sur les données utilisateurs.
Pour les déploiements de tests, créez uniquement une copie du schéma de l'ancienne instance, insérez des données de tests, et faites la mise à jour.
Si vous effectuez la mise à jour d'une instance PostgreSQL™ avant la version 9.2 qui utilise un répertoire contenant uniquement un fichier de configuration, vous devez indiquer l'emplacement réel du répertoire de données à pg_upgrade, et indiquer l'emplacement du répertoire de configuration du serveur, exemple -d /repertoire_donnees_reel -o '-D /repertoire_configuration'.
Si vous utilisez un ancien serveur avec une version antérieure à la 9.1 qui utilise un répertoire de socket unix qui n'est pas celui par défaut ou un emplacement par défaut qui est différent de celui de la nouvelle instance, positionnez PGHOST pour qu'il pointe sur la socket de l'ancien serveur. (Ceci n'est pas applicable sous Windows.)
Si vous souhaitez utiliser le mode lien et ne voulez pas que votre ancienne instance ne soit modifiée lorsque la nouvelle instance est démarré, faites une copie de l'ancienne instance et faites la mise à jour à partir de cette copie. Pour faire une copie valide de l'ancienne instance, utilisez rsync pour effectuer une copie grossière de l'ancienne instance lancée, puis arrêtez l'ancien serveur et lancez rsync --checksum à nouveau pour mettre à jour la copie dans un état cohérent avec tous les changements. (L'option --checksum est nécessaire car rsync n'a une granularité sur les dates de modification de fichiers que d'une seconde.) Vous pourriez souhaiter exclure certains fichiers, par exemple postmaster.pid, comme documenté à Section 25.3.3, « Effectuer une sauvegarde de base avec l'API bas niveau ». Si votre système de fichiers supporte les images de système de fichiers ou la fontionnalité Copy-On-Write, vous pouvez utiliser ces fonctionnalités pour faire une sauvegarde de l'ancienne instance et des tablespaces, bien que l'image et les copies doivent être créées simultanément ou lorsque le serveur de bases de données est éteint.