Les pages de références obéissent à des règles de standardisation. De cette façon, les utilisateurs retrouvent plus rapidement l'information souhaitée, et cela encourage également les rédacteurs à documenter tous les aspects relatifs à une commande. Cette cohérence n'est pas uniquement souhaitée pour les pages de références PostgreSQL, mais également pour les pages de références fournies par le système d'exploitation et les autres paquetages. C'est pour cela que les règles suivantes ont été développées. Elles sont, pour la plupart, cohérentes avec les règles similaires établies pour différents systèmes d'exploitation.
Les pages de référence qui décrivent des commandes exécutables doivent contenir les sections qui suivent dans l'ordre indiqué. Les sections qui ne sont pas applicables peuvent être omises. Des sections de premier niveau additionnelles ne doivent être utilisées que dans des circonstances particulières ; dans la plupart des cas, les informations qui y figureraient relèvent de la section « Usage ».
Cette section est produite automatiquement. Elle contient le nom de la commande et une courte phrase résumant sa fonctionnalité.
Cette section contient le schéma syntaxique de la commande. Le synopsis ne doit en général pas lister toutes les options de la commande, cela se fait juste au dessous. À la place, il est important de lister les composantes majeures de la ligne de commande comme, par exemple, l'emplacement des fichiers d'entrée et sortie.
Plusieurs paragraphes décrivant ce que permet de faire la commande.
Une liste décrivant chacune des options de la ligne de commande. S'il y a beaucoup d'options, il est possible d'utiliser des sous-sections.
Si le programme utilise 0 en cas de succès et une valeur non-nulle dans le cas contraire, il n'est pas nécessaire de le documenter. S'il y a une signification particulière au code de retour différent de zéro, c'est ici qu'ils faut décrire les codes de retour.
Décrire ici tout sous-programme ou interface de lancement du programme. Si le programme n'est pas interactif, cette section peut être omise. Dans les autres cas, cette section est un fourre-tout pour les fonctionnalités disponibles lors de l'utilisation du programme. Utiliser des sous-sections si cela est approprié.
Lister ici toute variable d'environnement utilisable.
Il est préférable de ne rien omettre. Même des variables
qui semblent triviales, comme
SHELL
, peuvent être d'un quelconque intérêt pour
l'utilisateur.
Lister tout fichier que le programme peut accéder, même implicitement. Les fichiers d'entrée ou de sortie indiqués sur la ligne de commande ne sont pas listés, mais plutôt les fichiers de configuration, etc.
C'est ici que l'ont trouve l'explication de tout message inhabituel produit par le programme. Il est inutile de lister tous les messages d'erreur possibles. C'est un travail considérable et cela n'a que peu d'intérêt dans la pratique. En revanche, si les messages d'erreurs ont un format particulier, que l'utilisateur peut traiter, c'est dans cette section que ce format doit être décrit.
Tout ce qui ne peut être contenu dans les autres sections peut être placé ici. En particulier les bogues, les carences d'une implantation, les considérations de sécurité et les problèmes de compatibilité.
Les exemples.
S'il y a eu des échéances majeures dans l'histoire du programme, elles peuvent être listées ici. Habituellement, cette section peut être omise.
Auteur (seulement utilisé dans la section des modules supplémentaires)
Des références croisées, listées dans l'ordre suivant : pages de référence vers d'autres commandes PostgreSQL, pages de référence de commandes SQL de PostgreSQL, citation des manuels PostgreSQL, autres pages de référence (système d'exploitation, autres paquetages, par exemple), autre documentation. Les éléments d'un même groupe sont listés dans l'ordre alphabétique.
Les pages de référence qui décrivent les commandes SQL doivent contenir les sections suivantes : « Nom », « Synopsis », « Description », « Paramètres », « Sorties », « Notes », « Exemples », « Compatibilité », « Historique », « Voir aussi ». La section « Paramètres » est identique à la section « Options » mais elle offre plus de liberté sur les clauses qui peuvent être listées. La section « Sorties » n'est nécessaire que si la commande renvoie autre chose qu'un complément de commande par défaut. La section « Compatibilité » doit expliquer dans quelle mesure une commande se conforme au standard SQL, ou avec quel autre système de gestion de base de données elle est compatible. La section « Voir aussi » des commandes SQL doit lister les commandes SQL avant de faire référence aux programmes.