

  Les fonctions et les expressions décrites dans cette section opèrent sur
  des valeurs de type xml. Voir Section 8.13
  pour des informations sur le type xml. Les expressions
  xmlparse et xmlserialize pour
  convertir vers ou à partir d'un type xml sont documentées ici,
  et non pas dans cette section.
 
  L'utilisation de la plupart de ces fonctions requiert que
  PostgreSQL soit construit avec
  configure --with-libxml.
 
Un ensemble de fonctions et d'expressions est disponible pour produire du contenu XML à partir de données SQL. Elles sont donc tout particulièrement intéressantes pour formater le résultat de requêtes en des documents XML pour un traitement dans des applications clientes.
xmlcommentxmlcomment(text) →xml
    La fonction xmlcomment crée une valeur XML contenant
    un commentaire XML avec le texte spécifié comme contenu. Le texte ne peut
    pas contenir « -- » ou se terminer avec un
    « - », sinon la construction résultante
    serait un commentaire XML invalide. Si l'argument est NULL, le résultat
    est NULL.
   
Example:
SELECT xmlcomment('hello');
  xmlcomment
--------------
 <!--hello-->
    
xmlconcatxmlconcat(xml[, ...] ) →xml
   La fonction xmlconcat concatène une liste de valeurs
   XML individuelles pour créer une seule valeur contenant un fragment de
   contenu XML. Les valeurs NULL sont omises. Le résultat est NULL si tous
   les arguments sont NULL.
  
Example:
SELECT xmlconcat('<abc/>', '<bar>foo</bar>');
      xmlconcat
----------------------
 <abc/><bar>foo</bar>
Les déclarations XML sont combinées ainsi. Si toutes les valeurs des arguments ont la même déclaration de version XML, cette version est utilisée comme résultat. Sinon, aucune version n'est utilisée. Si toutes les valeurs des arguments ont une valeur de déclarationl standalone à « yes », alors cette valeur est utilisée dans le résultat. Si toutes les valeurs d'agument ont une valeur de déclaration standalone et qu'au moins une de ces valeurs est « no », alors cette valeur est utilisée dans le résultat. Dans tous les autres cas, le résultat n'aura pas de déclaration standalone. Si le résultat nécessite une déclaration standalone, mais par de déclaration version, une déclaration version 1.0 sera utilisée car XML requiert qu'une déclaration XML contiennent une déclaration de version. Les déclarations d'encodage sont ignorés et supprimés dans tous les cas.
Example:
SELECT xmlconcat('<?xml version="1.1"?><foo/>', '<?xml version="1.1" standalone="no"?><bar/>');
             xmlconcat
-----------------------------------
 <?xml version="1.1"?><foo/><bar/>
xmlelementxmlelement(NAMEname[,XMLATTRIBUTES(attvalue[ASattname] [, ...] ) ] [,content[, ...]] ) →xml
    L'expression xmlelement produit un élément XML avec
    le nom, les attributs et le contenu donnés. Les éléments
    name et attname
    affichés dans la syntaxe sont de simples identifiants, et non pas des
    valeurs. Les éléments attvalue et
    content sont des expressions, qui peuvent être
    de n'importe quel type de données PostgreSQL.
    Les arguments dans XMLATTRIBUTES génèrent les
    attributs de l'élément XML ; les valeurs
    content sont concaténées pour former son
    contenu.
   
Examples:
SELECT xmlelement(name foo);
 xmlelement
------------
 <foo/>
SELECT xmlelement(name foo, xmlattributes('xyz' as bar));
    xmlelement
------------------
 <foo bar="xyz"/>
SELECT xmlelement(name foo, xmlattributes(current_date as bar), 'cont', 'ent');
             xmlelement
-------------------------------------
 <foo bar="2007-01-26">content</foo>
     Les noms d'éléments et d'attributs qui ne sont pas des noms XML valides
     sont échappés en remplaçant les caractères problématiques par la séquence
     _x, où
     HHHH_HHHH est le point code Unicode du caractère
     dans sa notation hexadécimale. Par exemple :
SELECT xmlelement(name "foo$bar", xmlattributes('xyz' as "a&b"));
            xmlelement
----------------------------------
 <foo_x0024_bar a_x0026_b="xyz"/>
Un nom d'attribut explicite n'a pas besoin d'être spécifié si la valeur de l'attribut est une référence de colonne, auquel cas le nom de la colonne sera utilisé comme nom d'attribut par défaut. Dans les autres cas, l'attribut doit se voir donner un nom explicite. Donc cet exemple est valide :
CREATE TABLE test (a xml, b xml);
SELECT xmlelement(name test, xmlattributes(a, b)) FROM test;
    Mais ces exemples ne le sont pas :
SELECT xmlelement(name test, xmlattributes('constant'), a, b) FROM test;
SELECT xmlelement(name test, xmlattributes(func(a, b))) FROM test;
    
    Le contenu d'un élément, si indiqué, sera formaté suivant ton type de
    données. Si le contenu est lui-même de type xml, des
    documents XML complexes peuvent être construits. Par exemple :
    
SELECT xmlelement(name foo, xmlattributes('xyz' as bar),
                            xmlelement(name abc),
                            xmlcomment('test'),
                            xmlelement(name xyz));
                  xmlelement
----------------------------------------------
 <foo bar="xyz"><abc/><!--test--><xyz/></foo>
   
  Le contenu des autres types sera formaté en une donnée caractère XML
  valide. Ceci signifie en particulier que les caractères <, >, et
  & seront convertis en entités. Les données binaires (type de données
  bytea) seront représentées dans un encodage base64 ou hex,
  suivant la configuration du paramètre xmlbinary. Le
  comportement particulier pour les types de données individuels devrait
  évoluer pour aligner les correspondances PostgreSQL avec ceux spécifiés
  dans SQL:2006 et ultérieurs, comme discuté dans Section D.3.1.3.
 
xmlforestxmlforest(content[ASname] [, ...] ) →xml
  L'expression xmlforest produit une forêt (séquence)
  XML d'éléments en utilisant les noms et le contenu donnés. Quant à
  xmlelement, chaque name
  doit être un simple identifiant, alors que les expressions
  content peuvent avoir n'importe quel type de
  données.
 
Exemples :
SELECT xmlforest('abc' AS foo, 123 AS bar);
          xmlforest
------------------------------
 <foo>abc</foo><bar>123</bar>
SELECT xmlforest(table_name, column_name)
FROM information_schema.columns
WHERE table_schema = 'pg_catalog';
                                xmlforest
-----------------------------------------------------------------------
 <table_name>pg_authid</table_name><column_name>rolname</column_name>
 <table_name>pg_authid</table_name><column_name>rolsuper</column_name>
 ...
  Comme indiqué dans le deuxième exemple, le nom de l'élément peut être omis si la valeur contenue est une référence de colonne, auquel cas le nom de l'élément est utilisé par défaut. Sinon un nom doit être spécifié.
  Les noms d'élément qui ne sont pas des noms XML valides sont échappés
  comme indiqué pour xmlelement ci-dessus. De façon
  similaire, les données du contenu sont échappées pour rendre le contenu
  XML valide, sauf s'il est déjà de type xml.
 
  Notez que les forêts XML ne sont pas des documents XML valides si elles
  consistent de plus d'un élément, donc il pourrait être utile d'envelopper
  les expressions xmlforest dans
  xmlelement.
 
xmlpixmlpi(NAMEname[,content] ) →xml
  L'instruction xmlpi crée une instruction de
  traitement XML. Quant à xmlelement,
  name doit être un simple identifiant, alors
  que l'expression content peut contenir tout
  type de données. Si présent, content ne doit
  pas contenir la séquence de caractères ?>.
 
Exemple :
SELECT xmlpi(name php, 'echo "hello world";');
            xmlpi
-----------------------------
 <?php echo "hello world";?>
xmlrootxmlroot(xml,VERSION{text|NO VALUE} [,STANDALONE{YES|NO|NO VALUE} ] ) →xml
   L'expression xmlroot altère les propriétés du nœud
   racine d'une valeur XML. Si une version est spécifiée, elle remplace la
   valeur dans la déclaration de version du nœud racine ; si un
   paramètre standalone est spécifié, il remplace la valeur dans la
   déclaration standalone du nœud racine.
  
SELECT xmlroot(xmlparse(document '<?xml version="1.1"?><content>abc</content>'),
               version '1.0', standalone yes);
                xmlroot
----------------------------------------
 <?xml version="1.0" standalone="yes"?>
 <content>abc</content>
xmlaggxmlagg(xml) →xml
    La fonction xmlagg est, contrairement aux autres
    fonctions décrites ici, une fonction d'agrégat. Elle concatène les
    valeurs en entrée à l'appel de fonction d'agrégat, tout comme le fait
    xmlconcat, sauf que la concaténation survient au
    travers des lignes plutôt qu'au travers des expressions dans une seule
    ligne. Voir Section 9.21 pour l'information
    supplémentaire sur les fonctions d'agrégat.
   
Exemple :
CREATE TABLE test (y int, x xml);
INSERT INTO test VALUES (1, '<foo>abc</foo>');
INSERT INTO test VALUES (2, '<bar/>');
SELECT xmlagg(x) FROM test;
        xmlagg
----------------------
 <foo>abc</foo><bar/>
     Pour déterminer l'ordre de la concaténation, une clause ORDER
     BY peut être ajouté à l'appel de l'agrégat comme décrit dans
     Section 4.2.7. Par exemple :
SELECT xmlagg(x ORDER BY y DESC) FROM test;
        xmlagg
----------------------
 <bar/><foo>abc</foo>
L'approche non standard suivante était recommendée dans les versions précédentes et pourrait toujours être utile dans des cas spécifiques :
SELECT xmlagg(x) FROM (SELECT * FROM test ORDER BY y DESC) AS tab;
        xmlagg
----------------------
 <bar/><foo>abc</foo>
     Les expressions décrites dans cette section vérifient les propriétés des
     valeurs xml.
    
IS DOCUMENTxmlIS DOCUMENT→boolean
     L'expression IS DOCUMENT renvoie true si la valeur de
     l'argument XML est un document XML propre, false si elle ne l'est pas
     (c'est-à-dire un fragment de contenu), ou null si l'argument est null.
     Voir Section 8.13 sur la différence entre les documents
     et les fragments de contenu.
    
IS NOT DOCUMENTxmlIS NOT DOCUMENT→boolean
     L'expression IS NOT DOCUMENT renvoie false si la
     valeur de l'argument XML est un document XML propre, true si elle ne
     l'est pas (c'est-à-dire un fragment de contenu), ou null si l'argument
     est null.
    
XMLEXISTSXMLEXISTS(textPASSING[BY{REF|VALUE}]xml[BY{REF|VALUE}] ) →boolean
     La fonction xmlexists évalue une expression XPath
     1.0 (le premier argument), avec la valeur XML passée comme son élément de
     contexte. La fonction renvoie false si le résultat de cette évaluation
     renvoie un ensemble de nœud vide, true si elle renvoie toute autre
     valeur. La fonction renvoie null si un argument vaut null. Une valeur non
     null passée comme élément de contexte doit être un document XML, et non
     pas un fragment de contenu ou une valeur non XML.
    
Example:
SELECT xmlexists('//town[text() = ''Toronto'']' PASSING BY VALUE '<towns><town>Toronto</town><town>Ottawa</town></towns>');
 xmlexists
------------
 t
(1 row)
     Les clauses BY REF et BY VALUE sont
     acceptées dans PostgreSQL, mais sont ignorées
     comme indiqué dans Section D.3.2.
    
     Dans le standard SQL, la fonction xmlexists évalue
     une expression dans le langage XML Query, mais
     PostgreSQL autorise seulement une expression
     XPath 1.0, comme discuté dans Section D.3.1.
    
xml_is_well_formedxml_is_well_formed(text) →booleanxml_is_well_formed_document(text) →booleanxml_is_well_formed_content(text) →boolean
      Ces fonctions vérifient si une chaîne de type text
      représente un XML bien formé, renvoyant un résultat booléen.
      xml_is_well_formed_document vérifie si le document
      est bien formé alors que xml_is_well_formed_content
      vérifie que c'est une contenu bien formé.
      xml_is_well_formed fait le premier si le paramètre
      de configuration xmloption est configuré à
      DOCUMENT, et le deuxième s'il est configuré à
      CONTENT. Ceci signifie que
      xml_is_well_formed est utile pour voir si une simple
      conversion vers le type xml réussira, alors que les deux
      autres fonctions sont utiles pour voir si les variantes correspondantes
      de XMLPARSE réussira.
     
Exemples :
SET xmloption TO DOCUMENT;
SELECT xml_is_well_formed('<>');
 xml_is_well_formed
--------------------
 f
(1 row)
SELECT xml_is_well_formed('<abc/>');
 xml_is_well_formed
--------------------
 t
(1 row)
SET xmloption TO CONTENT;
SELECT xml_is_well_formed('abc');
 xml_is_well_formed
--------------------
 t
(1 row)
SELECT xml_is_well_formed_document('<pg:foo xmlns:pg="http://postgresql.org/stuff">bar</pg:foo>');
 xml_is_well_formed_document
-----------------------------
 t
(1 row)
SELECT xml_is_well_formed_document('<pg:foo xmlns:pg="http://postgresql.org/stuff">bar</my:foo>');
 xml_is_well_formed_document
-----------------------------
 f
(1 row)
Le dernier exemple montre que les vérifications incluent une vérification de correspondance sur les espaces de nom.
    Pour traiter les valeurs de type xml, PostgreSQL offre les
    fonctions xpath et xpath_exists,
    qui évaluent les expressions XPath 1.0 et la fonction de table
    XMLTABLE.
   
xpathxpath(xpathtext,xmlxml[,nsarraytext[]] ) →xml[]
       La fonction xpath évalue l'expression XPath 1.0
       indiquée dans xpath (sous la forme d'une donnée de
       type text) avec la valeur XML de type xml. Elle
       renvoie des valeurs XML correspondant à l'ensemble de nœuds produits par
       l'expression XPath. Si l'expression XPath renvoie une valeur scalaire
       plutôt qu'un ensemble de nœuds, un tableau d'un seul élément est renvoyé.
      
Le deuxième argument doit être un document XML bien formé. En particulier, il doit avoir un seul élément de nœud racine.
       Le troisième argument optionnel de la fonction est un tableau de
       correspondances d'espaces de nom. Ce tableau devrait être un tableau de
       text à deux dimensions avec la longueur du deuxième axe
       égale à 2 (cela devrait être un tableau de tableaux, chacun des deux
       contenant exactement deux éléments). Le premier élément de chaque entrée
       de tableau est le nom de l'espace de noms (alias), le second est l'URI de
       l'espace de noms. Il n'est pas requis que les alias fournis dans ce
       tableau soient identiques à ceux utilisés dans le document XML lui-même
       (en d'autres termes, dans le document XML et dans le contexte de la
       fonction xpath function context, les alias sont
       local).
      
Exemple :
SELECT xpath('/my:a/text()', '<my:a xmlns:my="http://example.com">test</my:a>',
             ARRAY[ARRAY['my', 'http://example.com']]);
 xpath
--------
 {test}
(1 row)
Pour gérer les espaces de noms par défaut (anonymes), faire ceci :
SELECT xpath('//mydefns:b/text()', '<a xmlns="http://example.com"><b>test</b></a>',
             ARRAY[ARRAY['mydefns', 'http://example.com']]);
 xpath
--------
 {test}
(1 row)
xpath_existsxpath_exists(xpathtext,xmlxml[,nsarraytext[]] ) →boolean
        La fonction xpath_exists est une forme spécialisée
        de la fonction xpath. Au lieu de renvoyer les
        valeurs XML individuelles satisfaisant l'expression XPath 1.0, cette
        fonction renvoie un booléen indiquant si la requête était satisfaite ou
        non (spécifiquement s'il produit une valeur autre qu'un ensemble vide de
        nœuds). Cette fonction est équivalente au prédicat
        XMLEXISTS, sauf qu'il offre aussi du support pour
        l'argument de correspondance d'espaces de noms.
       
Example:
SELECT xpath_exists('/my:a/text()', '<my:a xmlns:my="http://example.com">test</my:a>',
                     ARRAY[ARRAY['my', 'http://example.com']]);
 xpath_exists
--------------
 t
(1 row)
xmltableXMLTABLE( [XMLNAMESPACES(namespace_uriASnamespace_name[, ...] ), ]row_expressionPASSING[BY{REF|VALUE}]document_expression[BY{REF|VALUE}]COLUMNSname{type[PATHcolumn_expression] [DEFAULTdefault_expression] [NOT NULL|NULL] |FOR ORDINALITY} [, ...] ) →setof record
         L'expression xmltable produit une table basée sur
         une valeur XML, un filtre XPath pour extraire les lignes et un ensemble
         de définition de colonnes. Bien que cela ressemble syntaxiquement à une
         fonction, il peut aussi apparaître comme une table dans la clause
         FROM de la requête.
        
         La clause XMLNAMESPACES optionnelle donne une liste,
         séparée par des virgules, des définitions d'espaces de nom, où chaque
         namespace_uri est une expression
         text et chaque namespace_name est
         un simple identifiant. Elle spécifie les espaces de nom XML utilisés dans
         le document et leur alias. La spécification d'un espace de nom par défaut
         n'est actuellement pas supportée.
        
         L'argument requis row_expression est une
         expression XPath 1.0 (donné sous la forme d'un text) qui est
         évaluée, passant la valeur XML
         document_expression sous la forme d'un élément
         de contexte, pour obtenir un ensemble de nœuds XML. Ces nœuds sont ce que
         xmltable transforme des lignes en sortie. Aucune
         ligne ne sera produite si document_expression
         est NULL, ou si row_expression produit un
         ensemble vide de nœuds ou tout autre valeur qu'un ensemble de nœuds.
        
         document_expression fournit l'élément de
         contexte pour row_expression. Cela doit être
         un document XML bien formé ; les fragments/forêts ne sont pas
         acceptés. Les clauses BY REF et BY
          VALUE sont acceptées mais ignorées, comme discuté dans Section D.3.2.
        
         Dans le standard SQL, la fonction xmltable évalue
         des expressions dans le langage XML Query, mais
         PostgreSQL autorise seulement les expressions
         XPath 1.0, comme discutées dans Section D.3.1.
        
         La clause requise COLUMNS spécifie les colonnes
         produites dans la table en sortie. Voir le résumé de la syntaxe ci-dessus
         pour le format. Un nom est requis pour chaque colonne, comme l'est un
         type de données (sauf si FOR ORDINALITY est spécifié,
         auquel cas le type integer est implicite). Les clauses de
         chemin, de valeur par défaut et de nullabilité sont optionnelles.
        
         Une colonne marquée FOR ORDINALITY sera peuplée avec
         les numéros de lignes, commençant par 1, dans l'ordre des nœuds récupérés
         à partir de l'ensemble de nœuds résultats de
         row_expression. Au plus une colonne sera
         marquée FOR ORDINALITY.
        
XPath 1.0 ne spécifie pas d'ordre pour les nœuds dans un ensemble de nœuds, donc le code qui relie un ordre particulier de résultats sera dépendant de l'implémentation. Les détails sont disponibles dans Section D.3.1.2.
         Le column_expression pour un colonne est une
         expression XPath 1.0 qui est évaluée pour chaque ligne, avec le nœud
         courant provenant du résultat de
         row_expression comme son élément de contexte,
         pour trouver la valeur de la colonne. Si aucune
         column_expression n'est donnée, alors le nom
         de la colonne est utilisé comme un chemin implicite.
        
         Si une expression XPath de colonne renvoie une valeur non XML (qui est
         limitée à une chaîne, un booléen ou un double en XPath 1.0) et la colonne
         a un type type autre que xml, la colonne sera configurée
         ainsi en affectant la représentation textuelle de la valeur vers le type
         PostgreSQL. (Si la valeur est un booléen, sa représentation textuelle est
         comprise comme 1 ou 0 si la
         catégorie du type de la colonne en sortie est numérique, sinon
         true ou false.)
        
         Si l'expression XPath d'une colonne renvoie un ensemble non vide de nœuds
         XML et si le type PostgreSQL de la colonne est xml, la
         colonne sera affectée au résultat exact de l'expression s'il est de forme
         document ou contenu.
         [7]
        
         Un résultat non XML affecté à une colonne xml en sortie
         produit du contenu, un nœud texte simple avec la valeur chaîne du
         résultat. Un résultat XML affecté à une colonne de tout autre type
         pourrait ne pas avoir plus d'un nœud, sinon une erreur est levée. S'il y
         a exactement un nœud, la colonne sera configurée d'après son affectation
         de la valeur textuelle du nœud (comme défini pour la fonction
         string XPath 1.0) du type PostgreSQL.
        
         The string value of an XML element is the concatenation, in document order,
         of all text nodes contained in that element and its descendants. The string
         value of an element with no descendant text nodes is an
         empty string (not NULL).
         Any xsi:nil attributes are ignored.
         Note that the whitespace-only text() node between two non-text
         elements is preserved, and that leading whitespace on a text()
         node is not flattened.
         The XPath 1.0 string function may be consulted for the
         rules defining the string value of other XML node types and non-XML values.
        
Les règles de conversion présentées ici ne sont pas exactement ceux du standard SQL, comme discuté dans Section D.3.1.3.
         Si l'expression de chemin renvoie un ensemble vide de nœuds (typiquement
         quand cela ne correspond pas) pour une ligne donnée, la colonne sera
         configurée à NULL, sauf si une
         default_expression est indiquée ; alors
         la valeur résultant de l'évaluation d'une expression est utilisée.
        
         Une default_expression, plutôt qu'être évaluée
         immédiatement quand xmltable est appelée, est
         évaluée chaque fois qu'une valeur par défaut est nécessaire pour la
         colonne. Si l'expression qualifie comme stable ou immuable, l'évaluation
         de répétition peut être ignorée. Ceci signifie que vous pouvez utiliser
         utilement les fonctions volatiles comme nextval dans
         default_expression.
        
         Les colonnes peuvent être marquées NOT NULL. Si
         column_expression pour une colonne
         NOT NULL ne correspond à rien et qu'il n'y a ni valeur
         par défaut (DEFAULT) ni
         default_expression, elle s'évalue à NULL, une
         erreur est rapportée.
        
Exemples :
CREATE TABLE xmldata AS SELECT
xml $$
<ROWS>
  <ROW id="1">
    <COUNTRY_ID>AU</COUNTRY_ID>
    <COUNTRY_NAME>Australia</COUNTRY_NAME>
  </ROW>
  <ROW id="5">
    <COUNTRY_ID>JP</COUNTRY_ID>
    <COUNTRY_NAME>Japan</COUNTRY_NAME>
    <PREMIER_NAME>Shinzo Abe</PREMIER_NAME>
    <SIZE unit="sq_mi">145935</SIZE>
  </ROW>
  <ROW id="6">
    <COUNTRY_ID>SG</COUNTRY_ID>
    <COUNTRY_NAME>Singapore</COUNTRY_NAME>
    <SIZE unit="sq_km">697</SIZE>
  </ROW>
</ROWS>
$$ AS data;
SELECT xmltable.*
  FROM xmldata,
       XMLTABLE('//ROWS/ROW'
                PASSING data
                COLUMNS id int PATH '@id',
                        ordinality FOR ORDINALITY,
                        "COUNTRY_NAME" text,
                        country_id text PATH 'COUNTRY_ID',
                        size_sq_km float PATH 'SIZE[@unit = "sq_km"]',
                        size_other text PATH
                             'concat(SIZE[@unit!="sq_km"], " ", SIZE[@unit!="sq_km"]/@unit)',
                        premier_name text PATH 'PREMIER_NAME' DEFAULT 'not specified');
 id | ordinality | COUNTRY_NAME | country_id | size_sq_km |  size_other  | premier_name
----+------------+--------------+------------+------------+--------------+---------------
  1 |          1 | Australia    | AU         |            |              | not specified
  5 |          2 | Japan        | JP         |            | 145935 sq_mi | Shinzo Abe
  6 |          3 | Singapore    | SG         |        697 |              | not specified
L'exemple suivant montre une concaténation de plusieurs nœuds text(), une utilisation du nom de colonne en tant que filtre XPath, et le traitement des espaces blancs, des commentaires XML et le traitement des instructions :
CREATE TABLE xmlelements AS SELECT
xml $$
  <root>
   <element>  Hello<!-- xyxxz -->2a2<?aaaaa?> <!--x-->  bbb<x>xxx</x>CC  </element>
        </root>
        $$ AS data;
        SELECT xmltable.*
        FROM xmlelements, XMLTABLE('/root' PASSING data COLUMNS element text);
        element
        -------------------------
        Hello2a2   bbbxxxCC
        
       L'exemple suivant illustre comment la clause
       XMLNAMESPACES peut être utilisé pour spécifier une
       liste d'espaces de noms utilisée dans le document XML ainsi que dans les
       expressions XPath :
       
WITH xmldata(data) AS (VALUES ('
<example xmlns="http://example.com/myns" xmlns:B="http://example.com/b">
 <item foo="1" B:bar="2"/>
 <item foo="3" B:bar="4"/>
 <item foo="4" B:bar="5"/>
</example>'::xml)
)
SELECT xmltable.*
  FROM XMLTABLE(XMLNAMESPACES('http://example.com/myns' AS x,
                              'http://example.com/b' AS "B"),
             '/x:example/x:item'
                PASSING (SELECT data FROM xmldata)
                COLUMNS foo int PATH '@foo',
                  bar int PATH '@B:bar');
 foo | bar
-----+-----
   1 |   2
   3 |   4
   4 |   5
(3 rows)
Les fonctions suivantes font correspondre le contenu des tables relationnelles aux valeurs XML. Elles peuvent être vues comme une fonctionnalité d'export du XML :
table_to_xml(tableregclass,nullsboolean,tableforestboolean,targetnstext) →xmlquery_to_xml(querytext,nullsboolean,tableforestboolean,targetnstext) →xmlcursor_to_xml(cursorrefcursor,countinteger,nullsboolean,tableforestboolean,targetnstext) →xml
       table_to_xml fait correspondre le contenu de la table
       nommée, passée en paramètre sous le nom de table.
       Le type regclass accepte les chaînes identifiant les tables
       en utilisant la notation habituelle incluant une qualification optionnelle
       avec le nom du schéma et les guillemets doubles.
       query_to_xml exécute la requête dont le texte est
       passé avec le paramètre query et fait la
       correspondance avec le résultat. cursor_to_xml
       récupère le nombre indiqué de lignes à partir du curseur indiqué par le
       paramètre cursor. Cette variante est recommandée si
       des tables volumineuses sont utilisées car la valeur de résultat est
       construire en mémoire par chaque fonction.
      
       Si tableforest vaut false, alors le document XML
       résultant ressemble à ceci :
       
<tablename>
  <row>
    <columnname1>data</columnname1>
    <columnname2>data</columnname2>
  </row>
  <row>
    ...
  </row>
  ...
</tablename>
    Si tableforest vaut true, le résultat est un
    fragment de contenu XML qui ressemble à ceci :
<tablename> <columnname1>data</columnname1> <columnname2>data</columnname2> </tablename> <tablename> ... </tablename> ...
    Si aucun nom de table n'est disponible, par exemple pour une requête ou un
    curseur, la chaîne indiquée pour table est utilisée
    pour le premier format, et row pour le deuxième format.
   
    Le choix entre ces formats dépend de l'utilisateur. Le premier format est
    un document XML propre, qui sera important pour de nombreuses
    applications. Le deuxième format tend à être plus utile dans la fonction
    cursor_to_xml si les valeurs du résultat sont à
    réassembler en un seul document plus tard. Les fonctions pour produire du
    contenu XML discutées ci-dessus, en particulier
    xmlelement, peuvent être utilisées pour modifier les
    résultats.
   
    Les valeurs des données sont projetées de la même façon que décrit pour la
    fonction xmlelement ci-dessus.
   
    Le paramètre nulls détermine si les valeurs NULL
    doivent être incluses dans la sortie. Si true, les valeurs NULL dans les
    colonnes sont représentées sous cette forme :
<columnname xsi:nil="true"/>
    où xsi est le préfixe de l'espace de nom XML pour XML
    Schema Instance. Une déclaration appropriée d'espace de nom sera ajoutée à
    la valeur résultat. Si false, les colonnes contenant des valeurs NULL
    seront simplement omises dans la sortie.
   
    Le paramètre targetns spécifie l'espace de nom XML
    désiré pour le résultat. Si aucun espace de nom n'est souhaité, une chaîne
    vide doit être passée.
   
Les fonctions suivantes renvoient les documents XML Schema décrivant les correspondances réalisées par les fonctions ci-dessus :
table_to_xmlschema(tableregclass,nullsboolean,tableforestboolean,targetnstext) →xmlquery_to_xmlschema(querytext,nullsboolean,tableforestboolean,targetnstext) →xmlcursor_to_xmlschema(cursorrefcursor,nullsboolean,tableforestboolean,targetnstext) →xml
Il est essentiel que les mêmes paramètres soient passés dans l'ordre pour obtenir les projections de données XML correspondantes et les documents XML Schema.
Les fonctions suivantes produisent les projections de données XML correspondantes et les documents XML Schema dans un document (ou forêt), liés ensemble. Elles peuvent être utiles lorsque des résultats auto contenus et auto descriptifs sont désirés :
table_to_xml_and_xmlschema(tableregclass,nullsboolean,tableforestboolean,targetnstext) →xmlquery_to_xml_and_xmlschema(querytext,nullsboolean,tableforestboolean,targetnstext) →xml
De plus, les fonctions suivantes sont disponibles pour produire des projections analogues de schémas entiers ou de la base de donnée courante entière :
schema_to_xml(schemaname,nullsboolean,tableforestboolean,targetnstext) →xmlschema_to_xmlschema(schemaname,nullsboolean,tableforestboolean,targetnstext) →xmlschema_to_xml_and_xmlschema(schemaname,nullsboolean,tableforestboolean,targetnstext) →xmldatabase_to_xml(nullsboolean,tableforestboolean,targetnstext) →xmldatabase_to_xmlschema(nullsboolean,tableforestboolean,targetnstext) →xmldatabase_to_xml_and_xmlschema(nullsboolean,tableforestboolean,targetnstext) →xml
       Ces fonctions ignorent les tables qui ne sont pas lisibles par
       l'utilisateur courant. Les fonctions sur la base entière ignorent en plus
       les schémas pour lesquels l'utilisateur actuel ne dispose pas du droit
       USAGE.
      
Notez qu'elles peuvent produire beaucoup de données, entièrement stockées en mémoire. Lors de demandes de création de contenu à partir de gros schémas ou de base, il peut être intéressant de réfléchir à traiter les tables séparément, potentiellement même via un curseur.
Le résultat d'un contenu de schéma ressemble à ceci :
<schemaname> table1-mapping table2-mapping ... </schemaname>
    où le format de correspondance de table dépend du paramètre
    tableforest comme expliqué ci-dessus.
   
Le résultat d'un contenu de base ressemble à ceci :
<dbname> <schema1name> ... </schema1name> <schema2name> ... </schema2name> ... </dbname>
où la correspondance de schéma est indiquée ci-dessus.
    Comme exemple d'utilisation de la sortie de ces fonctions, Exemple 9.1 montre une feuille de style XSLT qui convertit
    la sortie de table_to_xml_and_xmlschema en un
    document HTML contenant une représentation en tableau des données de la
    table. D'une façon similaire, le résultat de ces fonctions peut être
    converti en d'autres formats basés sur le XML.
   
Exemple 9.1. Feuille de style XSLT pour convertir un résultat SQL/XML en HTML
<?xml version="1.0"?>
<xsl:stylesheet version="1.0"
    xmlns:xsl="http://www.w3.org/1999/XSL/Transform"
    xmlns:xsd="http://www.w3.org/2001/XMLSchema"
    xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml"
>
  <xsl:output method="xml"
      doctype-system="http://www.w3.org/TR/xhtml1/DTD/xhtml1-strict.dtd"
      doctype-public="-//W3C/DTD XHTML 1.0 Strict//EN"
      indent="yes"/>
  <xsl:template match="/*">
    <xsl:variable name="schema" select="//xsd:schema"/>
    <xsl:variable name="tabletypename"
                  select="$schema/xsd:element[@name=name(current())]/@type"/>
    <xsl:variable name="rowtypename"
                  select="$schema/xsd:complexType[@name=$tabletypename]/xsd:sequence/xsd:element[@name='row']/@type"/>
    <html>
      <head>
        <title><xsl:value-of select="name(current())"/></title>
      </head>
      <body>
        <table>
          <tr>
            <xsl:for-each select="$schema/xsd:complexType[@name=$rowtypename]/xsd:sequence/xsd:element/@name">
              <th><xsl:value-of select="."/></th>
            </xsl:for-each>
          </tr>
          <xsl:for-each select="row">
            <tr>
              <xsl:for-each select="*">
                <td><xsl:value-of select="."/></td>
              </xsl:for-each>
            </tr>
          </xsl:for-each>
        </table>
      </body>
    </html>
  </xsl:template>
</xsl:stylesheet>
[7] 
           Un résultat contenant plus d'un nœud élément au niveau haut ou du texte
           sans espace blanc à l'extérieur d'un élément, est un exemple de forme
           contenu. Un résultat XPath peut être de toute forme, par exemple s'il
           renvoie un nœud attribut sélectionné à partir de l'élément qui le
           contient. Un tel résultat sera placé dans sa forme contenu avec chacun
           des nœuds non autorisés replacés par sa valeur de chaîne de texte,
           comme définis pour la fonction string XPath 1.0.