log_destination
(string
) #
PostgreSQL supporte plusieurs méthodes pour
la journalisation des messages du serveur, dont
stderr, csvlog,
jsonlog et syslog.
Sur Windows, eventlog est aussi supporté. Ce
paramètre se configure avec la liste des destinations souhaitées
séparées par des virgules. Par défaut, les traces ne sont dirigées que
vers stderr. Ce paramètre ne peut être
configuré que dans le fichier postgresql.conf
ou
indiqué sur la ligne de commande.
Si csvlog est la valeur de
log_destination
, les entrées du journal applicatif
sont enregistrées dans le format CSV (« comma
separated value »), ce qui est bien pratique pour les charger
dans des programmes. Voir Section 20.8.4 pour les détails. logging_collector doit être activé pour produire des
journaux applicatifs au format CSV.
Si jsonlog est inclus dans
log_destination
, les enregistrements des traces sont
faits dans le format JSON, ce qui peut être adéquat
pour le chargement des fichiers de traces dans des programmes. Voir
Section 20.8.5 pour les détails.
logging_collector doit être activé pour générer
des traces au format JSON.
Quand soit stderr, soit
csvlog, soit jsonlog
sont inclus, le fichier current_logfiles
est créé
pour enregistrer l'emplacement des fichiers de trace actuellement
utilisés par le récupérateur des traces, ainsi que la destination
associée des traces. Ceci fournit un moyen agréable pour trouver les
fichiers en cours d'utilisation par l'instance. Voici un exemple du
contenu de ce fichier :
stderr log/postgresql.log csvlog log/postgresql.csv +jsonlog log/postgresql.json
current_logfiles
est recréé quand un nouveau
fichier de trace est crée du à une rotation, et quand
log_destination
est rechargé. Il est supprimé quand
ni stderr ni csvlog
ni jsonlog ne sont inclus dans
log_destination
, et quand le collecteur de traces es
désactivé.
Sur la plupart des systèmes Unix, il est nécessaire de modifier la
configuration du démon syslog pour utiliser
l'option syslog de
log_destination
. PostgreSQL
peut tracer dans les niveaux syslog
LOCAL0
à LOCAL7
(voir syslog_facility) mais la configuration par défaut de
syslog sur la plupart des plateformes
ignore de tels messages. Il faut ajouter une ligne similaire à :
local0.* /var/log/postgresql
dans le fichier de configuration de syslog pour obtenir ce type de journalisation.
Sur Windows, quand vous utilisez l'option eventlog
pour log_destination
, vous devez enregistrer une
source d'événement et sa bibliothèque avec le système d'exploitation,
pour que le visualisateur des événements Windows puisse affiche
correctement les traces. Voir
Section 19.12 pour les détails.
logging_collector
(boolean
) #
Ce paramètre active le collecteur de traces (logging
collector), qui est un processus en tâche de fond capturant
les traces envoyées sur stderr et les
enregistrant dans des fichiers. Cette approche est souvent plus utile
que la journalisation avec syslog, car
certains messages peuvent ne pas apparaître dans
syslog. (Un exemple standard concerne les
messages d'échec de l'édition dynamique ; un autre concerne les
messages d'erreurs produits par les scripts comme
archive_command
.). Ce paramètre ne peut être configuré
qu'au lancement du serveur.
Il est possible de tracer sur stderr sans utiliser le collecteur de traces. Les messages iront à l'endroit où est redirigé la sortie des erreurs (stderr) du système. Néanmoins, cette méthode est seulement acceptable pour les petits volumes de traces car il ne fournit pas de moyens corrects pour gérer la rotation des fichiers de traces. Ainsi, sur certaines plateformes n'utilisant pas le collecteur des traces, cela peut avoir pour résultat la perte ou la corruption des traces, notamment si plusieurs processus écrivent en même temps dans le même fichier de traces, écrasant ainsi les traces des autres processus.
Le collecteur des traces est conçu pour ne jamais perdre de messages. Cela signifie que, dans le cas d'une charge extrêmement forte, les processus serveur pourraient se trouver bloqués lors de l'envoi de messages de trace supplémentaires. Le collecteur pourrait accumuler dans ce cas du retard. syslog préfère supprimer des messages s'il ne peut pas les écrire. Il pourrait donc ne pas récupérer certains messages dans ces cas mais il ne bloquera pas le reste du système.
log_directory
(string
) #
Lorsque logging_collector
est activé, ce paramètre
détermine le répertoire dans lequel les fichiers de trace sont
créés. Il peut s'agir d'un chemin absolu ou d'un chemin
relatif au répertoire des données du cluster.
Ce paramètre ne peut être configuré que dans le fichier
postgresql.conf
ou indiqué sur la ligne de commande.
La valeur par défaut est log
.
log_filename
(string
) #
Lorsque logging_collector
est activé, ce paramètre
indique les noms des journaux applicatifs créés. La valeur est
traitée comme un motif strftime
. Ainsi
les échappements %
peuvent être utilisés pour
indiquer des noms de fichiers horodatés. (S'il y a des
échappements %
dépendant des fuseaux horaires, le
calcul se fait dans le fuseau précisé par
log_timezone.) Les échappements
%
supportés sont similaires à ceux listés dans
la spécification de strftime
par l'Open Group.
Notez que la fonction strftime
du système n'est
pas utilisée directement, ce qui entraîne que les extensions spécifiques
à la plateforme (non-standard) ne fonctionneront pas.
Si vous spécifiez un nom de fichier sans échappements, vous devriez
prévoir d'utiliser un utilitaire de rotation des journaux pour éviter
le risque de remplir le disque entier. Dans les versions précédentes à
8.4, si aucun échappement %
n'était présent,
PostgreSQL aurait ajouté l'epoch de la date de
création du nouveau journal applicatif mais ce n'est plus le cas.
Si la sortie au format CSV est activée dans
log_destination
, .csv
est
automatiquement ajouté au nom du journal horodaté. (Si
log_filename
se termine en .log
,
le suffixe est simplement remplacé.)
Si la sortie en format JSON est activée dans
log_destination
, .json
sera ajouté au
nom du fichier de trace pour créer le nom du fichier au format JSON. (Si
log_filename
se termine en .log
, le
suffise est remplacé.)
Ce paramètre ne peut être positionné que dans le fichier
postgresql.conf
ou en ligne de commande.
La valeur par défaut est postgresql-%Y-%m-%d_%H%M%S.log
.
log_file_mode
(integer
) #
Sur les systèmes Unix, ce paramètre configure les droits pour
les journaux applicatifs quand
logging_collector
est activé. (Sur Microsoft
Windows, ce paramètre est ignoré.) La valeur de ce paramètre
doit être un mode numérique spécifié dans le format accepté par
les appels systèmes chmod
et
umask
. (Pour utiliser le format octal, ce
nombre doit être précédé d'un zéro, 0
.)
Les droits par défaut sont 0600
, signifiant
que seul l'utilisateur qui a lancé le serveur peut lire ou
écrire les journaux applicatifs. Un autre paramétrage habituel
est 0640
, permettant aux membres du groupe
propriétaire de lire les fichiers. Notez néanmoins que pour
utiliser ce paramètre, vous devez modifier log_directory pour enregistrer les fichiers en
dehors du répertoire des données de l'instance. Dans ce cas, il
est déconseillé de rendre les journaux applicatifs lisibles par
tout le monde car ils pourraient contenir des données sensibles.
Ce paramètre ne peut être positionné que dans le fichier
postgresql.conf
ou en ligne de commande.
log_rotation_age
(integer
) #
Lorsque logging_collector
est activé, ce paramètre
détermine la durée maximale pour utiliser un fichier de trace individuel,
après lequel un nouveau fichier de trace sera créé. Si cette valeur est
indiquée sans unité, elle sera compris comme un nombre de minutes. La
valeur par défaut est de 24 heures. Configurer à zéro désactive la
création de nouveaux fichiers de trace en se basant sur la date et heure.
Ce paramètre ne peut qu'être configuré dans le fichier
postgresql.conf
ou indiqué sur la ligne de commande.
log_rotation_size
(integer
) #
Lorsque logging_collector
est activé, ce paramètre
détermine la taille maximale (en kilooctets) d'un journal individuel.
Après cette quantité de données a été émise dans un fichier de trace, un
nouveau fichier de trace sera créé. Si cette valeur est spécifiée sans
unité, elle est comprise comme un nombre de Ko. La valeur par défaut est
de 10 Mo. Configurer à zéro désactive la création de nouveaux fichiers de
trace en se basant sur la taille. Ce paramètre ne peut être configuré que
dans le fichier postgresql.conf
ou indiqué sur la
ligne de commande.
log_truncate_on_rotation
(boolean
) #
Lorsque logging_collector
est activé, ce paramètre
impose à PostgreSQL de vider
(écraser), plutôt qu'ajouter à, tout fichier journal dont le
nom existe déjà.
Toutefois, cet écrasement ne survient qu'à partir du moment où
un nouveau fichier doit être ouvert du fait d'une rotation par
temps compté, et non pas à la suite du démarrage du serveur ou d'une
rotation par taille comptée. Si ce paramètre est désactivé (off),
les traces sont, dans tous les cas, ajoutées aux fichiers qui
existent déjà.
Par exemple, si ce paramètres est utilisé en combinaison avec un
log_filename
tel que
postgresql-%H.log
, il en résulte la génération
de 24 journaux (un par heure) écrasés de façon cyclique.
Ce paramètre ne peut être configuré que dans le fichier
postgresql.conf
ou indiqué sur la ligne de commande.
Exemple : pour conserver sept jours de traces, un fichier par
jour nommé server_log.Mon
,
server_log.Tue
, etc. et écraser automatiquement
les traces de la semaine précédente avec celles de la semaine
courante, on positionne log_filename
à
server_log.%a
,
log_truncate_on_rotation
à on
et log_rotation_age
à 1440
.
Exemple : pour conserver 24 heures de traces, un journal par
heure, toute en effectuant la rotation plus tôt si le journal dépasse
1 Go, on positionne
log_filename
à server_log.%H%M
,
log_truncate_on_rotation
à on
,
log_rotation_age
à 60
et
log_rotation_size
à 1000000
.
Inclure %M
dans
log_filename
permet à toute rotation par taille
comptée qui survient d'utiliser un nom de fichier distinct du nom
initial horodaté.
syslog_facility
(enum
) #
Lorsque les traces syslog sont activées, ce
paramètre fixe le niveau (« facility ») utilisé par
syslog. Les différentes possibilités
sont LOCAL0
, LOCAL1
,
LOCAL2
, LOCAL3
,
LOCAL4
, LOCAL5
,
LOCAL6
, LOCAL7
;
LOCAL0
étant la valeur par défaut. Voir aussi la
documentation du démon syslog du
serveur. Ce paramètre ne peut être configuré que dans le fichier
postgresql.conf
ou indiqué sur la ligne de commande.
syslog_ident
(string
) #
Si syslog est activé, ce paramètre fixe le nom
du programme utilisé pour identifier les messages
PostgreSQL dans les traces de
syslog. La valeur par défaut est
postgres
.
Ce paramètre ne peut être configuré que dans le fichier
postgresql.conf
ou indiqué sur la ligne de commande.
syslog_sequence_numbers
(boolean
)
#
Lorsque les traces ont pour destination syslog
et que ce paramètre vaut on (c'est la valeur par défaut), alors chaque
message est préfixé par un numéro de séquence en constante augmentation
(par exemple [2]
). Ceci permet d'éviter la suppression
du type « --- last message repeated N times --- » qu'un grand
nombre d'implémentations de syslog réalisent par défaut. Dans les
implémentations plus modernes de syslog, la suppression des messages
répétés peut être configurée (par exemple,
$RepeatedMsgReduction
dans
rsyslog), ce paramètre pourrait ne plus être
nécessaire. De plus, vous pouvez désactiver cette fonction si vous voulez
vraiment supprimer des messages répétés
Ce paramètre peut seulement être configuré dans le fichier
postgresql.conf
ou sur la ligne de commande du
serveur.
syslog_split_messages
(boolean
)
#Lorsque les traces ont pour destination syslog, ce paramètre détermine comment les messages sont délivrées à syslog. Si ce paramètre vaut on (ce qui correspond à la valeur par défaut), les messages sont divisés en ligne, et les longues lignes sont divisées pour qu'elles tiennent sur 1024 octets, qui est la limite typique en taille pour les implémentations syslog traditionnelles. Si ce paramètre est à off, les messages du serveur PostgreSQL sont délivrés au service syslog tel quel, et c'est au service syslog de se débrouiller avec les messages potentiellement gros.
Si syslog enregistre au final les messages dans un fichier texte, alors l'effet sera le même de toute façon et il est préférable de laisser ce paramètre à la valeur on car la plupart des implémentations syslog ne peuvent pas gérer de grands messages ou auraient besoin d'être configurés spécialement pour les gérer. Si syslog écrit au final dans un autre média, il pourrait être nécessaire ou utile de conserver les messages dans un ensemble logique.
Ce paramètre peut seulement être configuré dans le fichier
postgresql.conf
ou sur la ligne de commande du
serveur.
event_source
(string
) #
Si la journalisation applicative se fait au travers du journal des
événements (event log), ce paramètre
détermine le nom du programme utilisé pour identifier les messages de
PostgreSQL dans la trace. La valeur par
défaut est PostgreSQL
.
Ce paramètre ne peut être configuré que dans le fichier
postgresql.conf
ou indiqué sur la ligne de commande.
log_min_messages
(enum
) #
Contrôle les niveaux de
message écrits dans les traces du serveur.
Les valeurs valides sont DEBUG5
, DEBUG4
,
DEBUG3
, DEBUG2
, DEBUG1
,
INFO
, NOTICE
, WARNING
,
ERROR
, LOG
, FATAL
et
PANIC
. Chaque niveau inclut tous les niveaux qui le
suivent. Plus on progresse dans la liste, plus le nombre de messages
envoyés est faible. WARNING
est la valeur par
défaut. LOG
a ici une portée différente de celle
de client_min_messages. Seuls les superutilisateurs et les
utilisateurs disposant des droits SET
appropriés peuvent
modifier la valeur de ce paramètre.
log_min_error_statement
(enum
) #
Contrôle si l'instruction SQL à l'origine d'une erreur doit être
enregistrée dans les traces du serveur. L'instruction SQL en cours est
incluse dans les traces pour tout message de sévérité indiquée ou
supérieure. Les valeurs valides sont DEBUG5
,
DEBUG4
, DEBUG3
,
DEBUG2
, DEBUG1
,
INFO
, NOTICE
,
WARNING
, ERROR
,
LOG
, FATAL
et PANIC
.
ERROR
est la valeur par défaut, ce qui signifie que
les instructions à l'origine d'erreurs, de messages applicatifs,
d'erreurs fatales ou de
paniques sont tracées. Pour réellement désactiver le traçage des
instructions échouées, ce paramètre doit être positionné à
PANIC
. Seuls les superutilisateurs et les
utilisateurs disposant des droits SET
appropriés peuvent
modifier la valeur de ce paramètre.
log_min_duration_statement
(integer
) #
Trace la durée de toute instruction terminée dont le temps d'exécution
égale ou dépasse cette durée. Par exemple, si le paramètre est positionné
à 250ms
, alors toutes les instructions SQL dont la
durée est supérieure ou égale à 250 ms sont tracées. Il est utile
d'activer ce paramètre pour tracer les requêtes non optimisées des
applications. Si cette valeur est indiquée sans unité, elle est considérée
comme un nombre de millisecondes. La configurer à zéro affiche la durée de
toutes les requêtes. -1
(valeur par défaut) désactive
la trace de la durée des requêtes. Seuls les superutilisateurs et les
utilisateurs disposant des droits SET
appropriés peuvent
modifier cette configuration.
Ceci surcharge log_min_duration_sample, ceci signifiant que les requêtes dont la durée dépasse cette configuration ne sont pas sujet à l'échantillonage et sont toujours tracées.
Pour les clients utilisant le protocole de requêtage étendu, les durées des étapes Parse (analyse), Bind (lien) et Execute (exécution) sont tracées indépendamment.
Lorsque cette option est utilisée avec
log_statement, le texte des instructions tracées
du fait de log_statement
n'est pas répété dans le
message de trace de la durée. Si syslog
n'est pas utilisé, il est recommandé de tracer le PID
ou l'ID de session à l'aide de log_line_prefix
de façon à pouvoir lier le message de l'instruction au message de
durée par cet identifiant.
log_min_duration_sample
(integer
)
#
Permet l'échantillonage de la durée des requêtes traitées pour celles
qui durent au moins la durée indiquée. Ceci produit le même type de
traces que log_min_duration_statement, mais
seulement pour un sous-ensemble des requêtes exécutées, avec un taux
d'échantillonnage contrôlé avec le paramètre log_statement_sample_rate. Par exemple, si vous voulez le
configurer à 100ms
, alors toutes les requêtes SQL qui
durent 100 millisecondes ou plus seront considérées pour
l'échantillonnage. Activer ce paramètre peut être utile quand le trafic
est trop important pour tracer toutes les requêtes. Si cette valeur est
indiquée sans unité, elle est considérée comme un nombre de
milltisecondes. Le configurer à zéro échantillonne toutes les durées de
requêtes. La valeur -1
(valeur par défaut) désactive
l'échantillonnage des durées des requêtes. Seuls les superutilisateurs
et les utilisateurs disposant des droits SET
appropriés
peuvent modifier ce paramètre.
Ce paramètre a une priorité plus basse que
log_min_duration_statement
, signifiant que les
requêtes dont la durée dépasse
log_min_duration_statement
ne sont pas sujets à
l'échantillonnage et seront toujours tracées.
D'autres notes pour log_min_duration_statement
s'appliquent aussi à ce paramètre.
log_statement_sample_rate
(floating point
)
#
Détermine la fraction de requêtes dont la durée dépasse log_min_duration_sample et qui seront tracées.
L'échantillonnage est stochastique, par exemple 0.5
signifie qu'il y a une chance sur qu'une requête soit tracée. La valeur
par défaut est 1.0
, signifiant toutes les requêtes. Le
configurer à zéro désactive la trace des durées des requêtes, tout comme
configurer le paramètre log_min_duration_sample
à
-1
. Seuls les superutilisateurs et les utilisateurs disposant
des droits SET
appropriés peuvent modifier ce
paramètre.
log_transaction_sample_rate
(floating point
)
#
Initialise la fraction de transactions dont les requêtes seront toutes
tracées en plus des requêtes tracées pour d'autres raisons. Cela
s'applique à toute nouvelle transaction, quelque soit les durées des
requêtes. L'échantillonage est stochastique, par exemple
0.1
signifie qu'il y a statistiquement une chance sur
dix qu'une transaction donnée soit tracée.
log_transaction_sample_rate
peut être utilisé pour
construire un échantillon de transactions. La valeur par défaut
(0
) signifie qu'aucune requête d'une transaction
supplémentaire ne sera tracée. Positionner ce paramètre à
1
permet de tracer toutes les requêtes de toutes les
transactions. Seuls les superutilisateurs peuvent changer ce
paramètre.
Comme toutes les options sur les traces des requêtes, cette option peut ajouter une surcharge importante.
log_startup_progress_interval
(integer
)
#
Configure la durée après laquelle le processus de démarrage tracera un
message sur l'opération longue toujours en cours, ainsi que l'intervalle
entre les messages de progression*. La valeur par défaut est de 10
secondes. Une configuration à 0
désactive cette
fonctionnalité. Si cette valeur est indiquée sans unité, elle est
considérée comme étant un nombre de millisecondes. Cette configuration est
appliquée séparément pour chaque opération. Ce paramètre peut seulement
être configuré dans le fichier postgresql.conf
et sur
la ligne de commande du serveur.
Par exemple, si la synchronisation du répertoire de données prends 25 secondes et qu'après cela, la réinitialisation des relations non journalisées prend 8 secondes et que ce paramètre a sa valeur par défaut de 10 secondes, alors un message sera tracé pour la synchronisation du répertoire de données une fois que cette étape est en cours depuis plus de 10 secondes, puis de nouveau au bout de 20 secondes, mais rien ne sera tracé pour les opérations de réinitialisation des relations non journalisées.
Tableau 20.2 explique les niveaux de sévérité des messages utilisés par PostgreSQL. Si la journalisation est envoyée àsyslog ou à l'eventlog de Windows, les niveaux de sévérité sont traduits comme indiqué ci-dessous.
Tableau 20.2. Niveaux de sévérité des messages
Sévérité | Usage | syslog | eventlog |
---|---|---|---|
DEBUG1 .. DEBUG5 | Fournit des informations successivement plus détaillées à destination des développeurs. | DEBUG | INFORMATION |
INFO | Fournit des informations implicitement demandées par
l'utilisateur, par exemple la sortie de VACUUM
VERBOSE . | INFO | INFORMATION |
NOTICE | Fournit des informations éventuellement utiles aux utilisateurs, par exemple la troncature des identifiants longs. | NOTICE | INFORMATION |
WARNING | Fournit des messages d'avertissement sur d'éventuels problèmes.
Par exemple, un COMMIT en dehors d'un bloc de
transaction. | NOTICE | WARNING |
ERROR | Rapporte l'erreur qui a causé l'annulation de la commande en cours. | WARNING | ERROR |
LOG | Rapporte des informations à destination des administrateurs. Par exemple, l'activité des points de vérification. | INFO | INFORMATION |
FATAL | Rapporte l'erreur qui a causé la fin de la session en cours. | ERR | ERROR |
PANIC | Rapporte l'erreur qui a causé la fin de toutes les sessions. | CRIT | ERROR |
Ce que vous choisissez de tracer peut avoir des implications sur la sécurité ; voir Section 25.3.
application_name
(string
) #
Le paramètre application_name
peut être n'importe
quelle chaîne de caractères inférieure à NAMEDATALEN
caractères (64 caractères
après une compilation standard). Il est typiquement configuré lors
de la connexion d'une application au serveur. Le nom sera affiché
dans la vue pg_stat_activity
et inclus dans
les traces du journal au format CSV. Il peut aussi être inclus dans
les autres formats de traces en configurant le paramètre log_line_prefix. Tout caractère ASCII affichable peut
être utilisé. Les autres caractères seront remplacés par des échappements hexadécimaux
comme en langage C.
debug_print_parse
(boolean
)debug_print_rewritten
(boolean
)debug_print_plan
(boolean
) #
Ces paramètres activent plusieurs sorties de débogage.
Quand positionnés, il affichent l'arbre d'interprétation résultant,
la sortie de la réécriture de requête, ou le plan d'exécution pour chaque
requête exécutée.
Ces messages sont émis au niveau de trace LOG
, par
conséquent ils apparaîtront dans le journal applicatif du serveur, mais
ne seront pas envoyés au client. Vous pouvez changer cela en ajustant
client_min_messages et/ou
log_min_messages.
Ces paramètres sont désactivés par défaut.
debug_pretty_print
(boolean
) #
Quand positionné, debug_pretty_print
indente les
messages produits par debug_print_parse
,
debug_print_rewritten
, ou
debug_print_plan
. Le résultat est une sortie plus
lisible mais plus verbeuse que le format « compact » utilisé
quand ce paramètre est à off. La valeur par défaut est 'on'.
log_autovacuum_min_duration
(integer
)
#
Permet de tracer chaque action de l'autovacuum dans les journaux de
PostgreSQL si celui-ci tourne pour une durée supérieure à la valeur
spécifiée. Configurer ce paramètre à zéro permet de tracer toutes les
actions de l'autovacuum. La valeur
-1
désactive cette fonctionnalité. Si la valeur ne
comporte pas d'unité, elle est comprise en millisecondes. Par exemple,
si la valeur 250ms
est fournie, toutes les actions
des opérations automatiques de vacuum et d'analyze durant plus de 250ms
seront tracées dans les journaux de PostgreSQL. De plus, lorsque ce
paramètre prend une valeur différente de -1
, un
message sera inscrit dans les journaux de PostgreSQL si une action
d'autovacuum doit être omise à cause d'un conflit de verrou ou parce
qu'une relation a été supprimée entretemps. La valeur par défaut est
10min
. Activer ce paramètre peut
aider à mieux comprendre les activités de l'autovacuum. Ce paramètre ne
peut être configuré que dans le fichier
postgresql.conf
ou sur la ligne de commande, mais
le paramétrage peut être surchargé pour chaque table au niveau des
paramètres de stockage de chaque table.
log_checkpoints
(boolean
) #
Trace les points de vérification and restartpoints dans les journaux applicatifs.
Diverses statistiques sont incluses dans les
journaux applicatifs, dont le nombre de tampons écrits et le
temps passé à les écrire. Activé par défaut,
ce paramètre ne peut être configuré que dans le fichier
postgresql.conf
ou indiqué sur la ligne de commande.
log_connections
(boolean
) #
Trace chaque tentative de connexion sur le serveur, ainsi que la réussite
de l'authentification du client (si nécessaire) et son autorisation.
Seuls les superutilisateurs et les utilisateurs disposant des droits
SET
adéquats peuvent modifier ce paramètre au
démarrage d'une session, et il ne peut pas être changé du
tout à l'intérieur d'une session. La valeur par défaut est
off
.
Quelques programmes clients, comme psql, tentent de se connecter deux fois pour déterminer si un mot de passe est nécessaire, des messages « connection received » dupliqués n'indiquent donc pas forcément un problème.
log_disconnections
(boolean
) #
Entraîne l'enregistrement dans les traces du serveur de la fin
des sessions. Les sorties des traces fournissent une information
similaire à log_connections
, plus la durée
de la session. Seuls les superutilisateurs et les utilisateurs disposant
des droits SET
adéquats peuvent modifier ce
paramètre au démarrage d'une session, et il ne peut pas être
changé du tout à l'intérieur d'une session. La valeur par défaut
est off
.
log_duration
(boolean
) #
Trace la durée de toute instruction exécutée. Désactivé par défaut
(off
), seuls les superutilisateurs et les utilisateurs
disposant des droits SET
adéquats peuvent modifier ce
paramètre.
Pour les clients utilisant le protocole de requêtage étendu, les durées des étapes Parse (analyse), Bind (lien) et Execute (exécution) sont tracées indépendamment.
À la différence de log_min_duration_statement,
log_duration
ne force pas le traçage du texte des
requêtes. De ce fait, si log_duration
est activé
(on
) et que
log_min_duration_statement
a une valeur positive,
toutes les durées sont tracées mais le texte de la requête n'est inclus
que pour les instructions qui dépassent la limite. Ce comportement peut
être utile pour récupérer des statistiques sur les installations à forte
charge.
log_error_verbosity
(enum
) #
Contrôle la quantité de détails écrit dans les traces pour chaque
message tracé. Les valeurs valides sont TERSE
,
DEFAULT
et VERBOSE
, chacun
ajoutant plus de champs aux messages affichés. TERSE
exclut des traces les informations de niveau DETAIL
,
HINT
, QUERY
et
CONTEXT
. La sortie VERBOSE
inclut
le code d'erreur SQLSTATE
(voir aussi Annexe A), le
nom du code source, le nom de la fonction et le numéro de la ligne qui
a généré l'erreur. Seuls les superutilisateurs et les utilisateurs
disposant des droits SET
adéquats peuvent modifier ce
paramètre.
log_hostname
(boolean
) #
Par défaut, les traces de connexion n'affichent que l'adresse IP
de l'hôte se connectant. Activer ce paramètre permet de tracer aussi
le nom de l'hôte. En fonction de la configuration de la résolution
de nom d'hôte, les performances peuvent être pénalisées.
Ce paramètre ne peut être configuré que dans le fichier
postgresql.conf
ou indiqué sur la ligne de commande.
log_line_prefix
(string
) #
Il s'agit d'une chaîne de style printf
affichée au début de chaque ligne de trace. Les caractères
%
débutent des « séquences d'échappement »
qui sont remplacées avec l'information de statut décrite ci-dessous.
Les échappement non reconnus sont ignorés. Les autres caractères sont
copiés directement dans la trace. Certains échappements ne sont
reconnus que par les processus de session et seront traités comme vide
par les processus en tâche de fond tels que le processus principal du
serveur. L'information de statut pourrait être alignée soit à gauche
soit à droite en indiquant un nombre après le signe pourcent et avant
l'option. Une valeur négative implique un alignement à droite par
ajout d'espaces alors qu'une valeur positive est pour un alignement à
gauche. L'alignement peut être utile pour aider à la lecture des
fichiers de trace.
Ce paramètre ne peut être configuré que dans le
fichier postgresql.conf
ou indiqué sur la ligne
de commande. La valeur par défaut est '%m [%p] '
ce qui affiche dans les trace l'heure courante ainsi que l'identifiant de
processus.
Échappement | Produit | Session seule |
---|---|---|
%a | Nom de l'application | yes |
%u | Nom de l'utilisateur | oui |
%d | Nom de la base de données | oui |
%r | Nom ou adresse IP de l'hôte distant et port distant | oui |
%h | Nom d'hôte distant ou adresse IP | oui |
%b | Type de processus serveur | no |
%p | ID du processus | non |
%P | L'ID du processus leader du groupe de parallélisation, si ce processus est parallélisé | no |
%t | Estampille temporelle sans millisecondes | non |
%m | Estampille temporelle avec millisecondes | non |
%n | Estampille temporelle avec millisecondes (sous la forme d'un epoch Unix) | non |
%i | Balise de commande : type de commande | oui |
%e | code d'erreur correspondant à l'état SQL | no |
%c | ID de session : voir ci-dessous | non |
%l | Numéro de la ligne de trace de chaque session ou processus, commençant à 1 | non |
%s | Estampille temporelle du lancement du processus | oui |
%v | Identifiant virtuel de transaction (backendID/localXID); see Section 74.1 | no |
%x | ID de la transaction (0 si aucune affectée); see Section 74.1 | non |
%q | Ne produit aucune sortie, mais indique aux autres processus de stopper à cet endroit de la chaîne. Ignoré par les processus de session. | non |
%Q | Identifiant de la requête actuelle. Les identifiants de requête ne sont pas calculés par défaut, ce champ vaudra donc zéro à moins que le paramètre compute_query_id ne soit activé ou qu'un module externe qui calcule ce champ ne soit utilisé. | oui |
%% | % | non |
Le type de processus serveur correspond à la colonne
backend_type
dans la vue
pg_stat_activity
, mais des types
supplémentaires, non visibles dans cette vue, peuvent apparaître dans les
traces.
L'échappement %c
affiche un identifiant de session
quasi-unique constitué de deux nombres hexadécimaux sur quatre octets
(sans les zéros initiaux) et séparés par un point. Les nombres
représentent l'heure de lancement du processus et l'identifiant du
processus, %c
peut donc aussi être utilisé
comme une manière de raccourcir l'affichage de ces éléments.
Par exemple, pour générer l'identifiant de session à partir de
pg_stat_activity
, utilisez cette requête :
SELECT to_hex(trunc(EXTRACT(EPOCH FROM backend_start))::integer) || '.' || to_hex(pid) FROM pg_stat_activity;
Si log_line_prefix
est différent d'une chaîne vide,
il est intéressant d'ajouter une espace en fin de chaîne pour créer
une séparation visuelle avec le reste de la ligne. Un caractère de
ponctuation peut aussi être utilisé.
syslog produit ses propres informations d'horodatage et d'identifiant du processus. Ces échappements n'ont donc que peu d'intérêt avec syslog.
L'échappement %q
est utile quand des informations
qui ne sont disponibles que dans le contexte d'une session (processus
client) est utilisé, comme le nom de l'utilisateur ou de la base. Par
exemple :
log_line_prefix = '%m [%p] %q%u@%d/%a '
L'échappement %Q
retourne toujours un identifiant à
zéro pour les sorties de lignes ordonnées par log_statement car log_statement
génère la sortie avant que les identifiants ne soient calculés, y
compris pour les requêtes invalides pour lesquelles un identifiant ne
peut pas être calculé.
log_lock_waits
(boolean
) #
Contrôle si une trace applicative est écrite quand une session attend
plus longtemps que deadlock_timeout pour acquérir
un verrou. Ceci est utile pour déterminer si les attentes de verrous
sont la cause des pertes de performance. Désactivé
(off
) par défaut. Seuls les superutilisateurs et les utilisateurs
disposant des droits SET
adéquats peuvent
modifier ce paramétrage.
log_recovery_conflict_waits
(boolean
)
#
Contrôle si un message doit être tracé dans les journaux de PostgreSQL au
cas où le processus de démarrage doit attendre plus longtemps que
deadlock_timeout
en cas de conflit de récupération.
C'est utile pour savoir si un conflit de restauration empêche
l'application des journaux de transactions.
La valeur par défaut est off
. Ce paramètre ne peut
être configuré que dans le fichier postgresql.conf
ou sur la ligne de commande.
log_parameter_max_length
(integer
)
#
Si supérieur à zéro, chaque valeur de paramètre lié tracée avec un message
qui n'est pas dû à une erreur est raccourcie à ce nombre d'octets. Zéro
désactive la trace des paramètres liés pour les traces de requêtes sans
erreur. -1
(valeur par défaut) autorise la trace
complète des paramètres liés. Si cette valeur est indiquée sans unité,
elle est prise pour un nombre d'octets. Seuls les superutilisateurs
et les utilisateurs disposant des droits SET
appropriés
peuvent modifier ce paramètre.
Ce paramètre affecte seulement les messages affichés en résultat de la configuration de log_statement, log_duration, et d'autres paramètres liés. Une valeur différente de zéro pour ce paramètre ajoute une surcharge, particulièrement si les paramètres sont envoyés en forme binaire, parce qu'une conversion en texte est requise.
log_parameter_max_length_on_error
(integer
)
#
Si supérieur à zéro, chaque valeur de paramètre lié dans une trace
d'erreur est raccourcie à ce nombre d'octets. Zéro (valeur par défaut)
désactive la trace des paramètres liés pour les traces de requêtes en
erreur. -1
autorise la trace complète des paramètres
liés. Si cette valeur est indiquée sans unité, elle est prise pour un
nombre d'octets.
Une configuration de ce paramètre à une valeur différente de zéro ajoute une surcharge car PostgreSQL aura besoin de stocker les représentations textuelles des valeurs de paramètres en mémoire au début de chaque requête, qu'une erreur survienne ou pas. La surcharge est supérieure quand les paramètres liés sont envoyés au format binaire que quand ils sont envoyés au format car le premier cas nécessite la conversion des données alors que le dernier cas nécessite seulement la copie de la chaîne.
log_statement
(enum
) #
Contrôle les instructions SQL à tracer. Les valeurs valides sont
none
(off), ddl
, mod
et all
(toutes les instructions).
ddl
trace toutes les
commandes de définition comme CREATE
,
ALTER
et DROP
.
mod
trace toutes les instructions
ddl
ainsi que les instructions de modification
de données INSERT
, UPDATE
,
DELETE
, TRUNCATE
et
COPY FROM
. Les instructions PREPARE
,
EXECUTE
et EXPLAIN ANALYZE
sont
aussi tracées si la commande qui les contient est d'un type approprié.
Pour les clients utilisant le protocole de requêtage étendu, la trace
survient quand un message Execute est reçu et les valeurs des paramètres
de Bind sont incluses (avec doublement de tout guillemet simple embarqué).
La valeur par défaut est none
. Seuls les superutilisateurs
et les utilisateurs disposant des droits SET
appropriés
peuvent changer ce paramétrage.
Les instructions qui contiennent de simples erreurs de syntaxe ne sont pas
tracées même si log_statement
est positionné à
all
car la trace n'est émise qu'après qu'une analyse
basique soit réalisée pour déterminer le type
d'instruction. Dans le cas du protocole de requêtage étendu, ce paramètre
ne trace pas les instructions qui échouent avant la phase Execute
(c'est-à-dire pendant l'analyse et la planification).
log_min_error_statement
doit être positionné à
ERROR
pour tracer ce type d'instructions.
Les requêtes tracées pourraient révéler des données sensibles et même contenir des mots de passe en clair.
log_replication_commands
(boolean
)
#
A pour effet d'enregistrer dans le fichier des traces du serveur chaque
commande de réplication. Voir Section 55.4
pour plus d'informations à propos des commandes de réplication. La
valeur par défaut est off
. Seuls les
superutilisateurs et les utilisateurs avec les droits
SET
adéquats peuvent modifier ce paramètre.
log_temp_files
(integer
) #
Contrôle l'écriture de traces sur l'utilisation des fichiers temporaires
(noms et tailles). Les fichiers temporaires peuvent être créés pour des
tris, des hachages et des résultats temporaires de requête. Si activé, une
entrée de journal est générée pour chaque fichier temporaire, avec sa
taille en octets, au moment où
il est effacé. Zéro implique une trace des informations sur tous les
fichiers temporaires alors qu'une valeur positive ne trace que les
fichiers dont la taille est supérieure ou égale au nombre indiqué (en
kilo-octets). Si cette valeur est indiquée sans unité, elle est comprise
comme un nombre de Ko. La valeur par défaut est -1, ce qui a pour effet de
désactiver les traces. Seuls les superutilisateurs et les utilisateurs
disposant des droits SET
peuvent modifier ce
paramètre.
log_timezone
(string
) #
Configure le fuseau horaire utilisé par l'horodatage des traces.
Contrairement à TimeZone, cette valeur est
valable pour le cluster complet, de façon à ce que toutes les
sessions utilisent le même.
La valeur par défaut est GMT
, mais elle est généralement surchargée
dans le fichier postgresql.conf
; initdb
installera une configuration correspondant à l'environnement système.
Voir Section 8.5.3 pour plus d'informations.
L'ajout de csvlog
dans la liste
log_destination
est une manière simple d'importer
des journaux dans une table de base de données. Cette option permet de
créer des journaux au format CSV avec les
colonnes : l'horodatage en millisecondes, le nom de l'utilisateur,
le nom de la base de données, le PID du processus serveur, l'hôte et
le numéro de port du client, l'identifiant de la session, le numéro
de ligne dans la session, le tag de la commande, l'horodatage de début
de la session, l'identifiant de transaction virtuelle, l'identifiant
de transaction standard, la sévérité de l'erreur, le code SQLSTATE,
le message d'erreur, les détails du message d'erreur, une astuce, la
requête interne qui a amené l'erreur (si elle existe), le nombre de
caractères pour arriver à la position de l'erreur, le contexte de
l'erreur, la requête utilisateur qui a amené l'erreur (si elle existe
et si log_min_error_statement
est activé), le nombre
de caractères pour arriver à la position de l'erreur, l'emplacement de
l'erreur dans le code source de PostgreSQL
(si log_error_verbosity
est configuré à
verbose
), le nom de l'application, le type du processus
serveur, l'identifiant du processus du leader et l'identifiant de la
requête.
Exemple de définition d'une table de stockage de journaux au format CSV :
CREATE TABLE postgres_log ( log_time timestamp(3) with time zone, user_name text, database_name text, process_id integer, connection_from text, session_id text, session_line_num bigint, command_tag text, session_start_time timestamp with time zone, virtual_transaction_id text, transaction_id bigint, error_severity text, sql_state_code text, message text, detail text, hint text, internal_query text, internal_query_pos integer, context text, query text, query_pos integer, location text, application_name text, backend_type text, leader_pid integer, query_id bigint, PRIMARY KEY (session_id, session_line_num) );
Pour importer un journal dans cette table, on utilise la commande
COPY FROM
:
COPY postgres_log FROM '/chemin/complet/vers/le/logfile.csv' WITH csv;
Il est aussi possible d'accéder au fichier via une table externe en utilisant le module file_fdw.
Quelques conseils pour simplifier et automatiser l'import des journaux CVS :
configurer log_filename
et
log_rotation_age
pour fournir un schéma de
nommage cohérent et prévisible des journaux. Cela permet de
prédire le nom du fichier et le moment où il sera complet
(et donc prêt à être importé) ;
initialiser log_rotation_size
à 0 pour désactiver
la rotation par taille comptée, car elle rend plus difficile la
prévision du nom du journal ;
positionner log_truncate_on_rotation
à on
pour que les données anciennes ne soient pas
mélangées aux nouvelles dans le même fichier ;
la définition de la table ci-dessus inclut une clé primaire. C'est
utile pour se protéger de l'import accidentel de la même
information à plusieurs reprises. La commande
COPY
valide toutes les
données qu'elle importe en une fois. Toute erreur annule donc
l'import complet. Si un journal incomplet est importé et qu'il est
de nouveau importé lorsque le fichier est complet, la violation de la
clé primaire cause un échec de l'import. Il faut attendre que le
journal soit complet et fermé avant de l'importer. Cette procédure
protége aussi de l'import accidentel d'une ligne partiellement
écrite, qui causerait aussi un échec de COPY
.
Ajouter jsonlog
dans la liste
log_destination
permet d'importer facilement les fichiers
de trace dans différents programmes. Cette option émet des lignes de trace au
format JSON.
Les champs texte avec des valeurs NULL sont exclus de la sortie. Des champs
supplémentaires pourraient être ajoutés dans le futur. Les applications
utilisateurs qui traitent le format jsonlog
doivent ignorer
les champs inconnus.
Chaque ligne de trace est sérialisée sous la forme d'un objet JSON avec un ensemble de clés et de valeurs associées, clés indiquées dans Tableau 20.3.
Tableau 20.3. Clés et valeurs des enregistrements JSON
Clé | Type | Description |
---|---|---|
timestamp | string | Horodatage en millisecondes |
user | string | Nom d'utilisateur |
dbname | string | Nom de base de données |
pid | number | Identifiant de processus |
remote_host | string | Hôte client |
remote_port | number | Port client |
session_id | string | Identifiant de session |
line_num | number | Numéro de ligne par session |
ps | string | Affichage actuel de ps |
session_start | string | Heure de début de session |
vxid | string | Identifiant de transaction virtuelle |
txid | string | Identifiant de transaction standard |
error_severity | string | Niveau de l'erreur |
state_code | string | Code SQLSTATE |
message | string | Message d'erreur |
detail | string | Détails du message d'erreur |
hint | string | Astuce du message d'erreur |
internal_query | string | Requête interne qui amène à l'erreur |
internal_position | number | Curseur dans la requête interne |
context | string | Contexte d'erreur |
statement | string | Chaîne de requête fournie par le client |
cursor_position | number | Curseur dans la chaîne de requête |
func_name | string | Nom de la fonction ayant déclenché l'erreur |
file_name | string | Nom du fichier contenant la fonction ayant déclenché l'erreur |
file_line_num | number | Numéro de ligne du fichier contenant la fonction ayant déclenché l'erreur |
application_name | string | Nom d'application du client |
backend_type | string | Type de backend |
leader_pid | number | Identifiant du processus leader pour les workers parallélisés |
query_id | number | Identifiant de requête |
Ces paramètres contrôlent comment les titres de processus des processus serveurs sont modifiés. Les titres de processus sont affichées typiquement en utilisant des programmes comme ps ou, sur Windows, Process Explorer. Voir Section 28.1 pour plus de détails.
cluster_name
(string
)
#Configure un nom qui identifie cette instance pour différentes raisons. Le nom de l'instance apparaît dans le titre de tous les processus de l'instance. De plus, c'est le nom d'application par défaut pour une connexion standby (voir synchronous_standby_names.)
Le nom peut être
n'importe quelle chaîne de caractères de longueur inférieure à
NAMEDATALEN
(64 caractères dans une compilation
standard du serveur). Seuls les caractères ASCII imprimables
peuvent être utilisés dans cluster_name
. Les
autres caractères seront remplacés par des échappements hexadécimaux comme
en langage C. Aucun nom n'est
affiché si ce paramètre est positionné sur la chaîne vide
''
(ce qui est la valeur par défaut). Ce
paramètre ne peut être positionné qu'au démarrage du serveur.
update_process_title
(boolean
)
#
Active la mise à jour du titre du processus chaque fois qu'une
nouvelle commande SQL est reçue par le serveur. Ce paramètre est à
on
par défaut sur la plupart des plateformes mais
il est à off
sur Windows car cette plateforme
souffre de lenteurs plus importantes pour la mise à jour du titre du
processus. Seuls les superutilisateurs et les utilisateurs disposant
des droits SET
adéquats peuvent modifier ce paramètre.